4 – Marignane

Marignane, ville pavillonnaire de plus de 30 000 habitants, a toujours été tenue par une droite dure, proche de l'extrême droite. Ainsi, après 48 ans de gestion par Laurent DELEUIL (U.D.F.-P.R.), Marignane est comparée, par la presse et les associations, à un véritable désert politique : les organisations politiques et syndicales manquent. La gauche, et notamment le Parti Socialiste, est critiquée pour ne pas s'être suffisamment investi à Marignane. La liste unique de la gauche s'est retirée au second tour en 1995, néanmoins le maintien de deux listes de droite, menées par deux héritiers de l'ancien maire, a permis à Daniel SIMONPIERI, conseiller municipal depuis 1989, de remporter les élections sans même que le F.N. ait milité de manière particulièrement importante, comme ce fut le cas à Vitrolles par exemple.

Daniel SIMONPIERI405 sera ainsi élu maire avec plus d'un tiers des suffrages, au cours d'une triangulaire avec des listes de droite –37,27 % -.

Sur le plan culturel, Marignane possède peu d’infrastructures spécifiques : pas de maisons de quartiers, ni de maisons de la culture. Seule la bibliothèque municipale constitue un lieu permettant de nouer le lien social entre les différents quartiers de la ville.

Pendant sa campagne, Daniel SIMONPIERI a simplement présenté une synthèse du programme culturel national en axant son discours sur la défense du patrimoine régional, et le retour à une culture défendant les Beaux-arts au lieu d’un parisianisme ambiant.

Notes
405.

En mars 1998, Daniel SIMONPIERI est élu conseiller général (Front national) avec 63,9 % des suffrages exprimés. Il rejoindra le M.N.R. de Bruno MEGRET, quelques mois plus tard, lors de la scission du F.N. En 2001, il sera réélu maire de Marignane avec 62,5% des voix au deuxième tour sous l'étiquette divers-droite. Elu conseiller général du canton de Marignane, en mars 2004, avec 72,75% des voix face à Léonard FARACI, candidat du Front national, Daniel SIMONPIERI rejoint le groupe U.M.P.-U.D.F. et apparentés du Conseil général des Bouches-du-Rhône. Il est vice-président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole où il préside, depuis 2006, la commission Equipements d’intérêt communautaire, Patrimoine, Bâtiments socioculturels et sportifs.