1.1.2 La construction d’une pureté victimaire

Après un acte terroriste, les traces discursives des victimes sont fréquentes et construites à l’aide de procédés énonciatifs valorisant. Dans les discours, les victimes des attentats sont désignées classiquement par le mot victime (au singulier et au pluriel) ou par mort ou blessé. Mais l’ajout de qualificatifs moraux (l’innocence) peut élever leur valeur symbolique.