Les processus de désignation des organisations terroristes présentent plusieurs difficultés pour les locuteurs politiques et, dans une moindre mesure866, pour les acteurs académiques. Afin de sortir de la simplification opérée par l’usage simple du mot terrorisme et de caractériser précisément l’adversaire, les responsables politiques puisent dans un lexique propre à la religion musulmane. La diversité des termes employés signale l’insuffisance de chacun d’entre eux à opérer une désignation à la fois suffisamment précise et s’écartant de tout amalgame.
Dans le sens où les positions institutionnelles des locuteurs politiques confèrent une valeur de représentativité à leurs discours.