b) ERE un milieu de parties prenantes

L’existence de relations et même de liens entre les différents acteurs de l’ERE est un des premiers constats tirés des entretiens réalisés. Que ce soient des décideurs politiques, des associations, des structures intermédiaires…, ils se connaissent et travaillent ensemble. Ils constituent un milieu tel que nous l’avons défini précédemment, c’est-à-dire un ensemble d’acteurs interdépendants et interconnectés. C’est ce qui légitime le recours à la théorie des parties prenantes. Cette interdépendance entre les parties prenantes est évidente à l’examen des échanges financiers entre les acteurs. C’est ce qu’illustre la figure suivante.

Figure 25 : Volume d’actions conjointes entre les décideurs politiques locaux et les structures à vocation éducative
Figure 25 : Volume d’actions conjointes entre les décideurs politiques locaux et les structures à vocation éducative

Les actions conjointes entre les différentes parties prenantes de l’ERE sont nombreuses et relativement denses ce qui tend à confirmer d’une part leur mobilisation en faveur de l’ERE (sur le thème de l’eau) et d’autre part leur interdépendance et interconnexion. Peu d’acteurs sont isolés, en dehors de tout tissu relationnel. Le recours à l’autofinancement illustré sur le schéma par une boucle rétroactive d’un acteur sur lui-même, est exceptionnel. On en dénombre 5. Cerner ces liens sous l’angle économique est réducteur. Les échanges entre les parties prenantes ne sont pas uniquement d’ordre économique et financier. Une grande partie de ces échanges  échappe à une logique purement économique. Ce sont des échanges interpersonnels par exemple. Néanmoins, la représentation des liens financiers permet d’illustrer et de mettre en évidence l’importance du partenariat dans le milieu de l’ERE.