c) Le retour de l’enquête

1) La mobilisation institutionnelle

Le premier résultat observé est la forte mobilisation de l’institution scolaire autour du projet. Une fois passé les obstacles administratifs, un nombre important d’acteurs du Rectorat ont participé à la diffusion de l’enquête et a pris des initiatives pour promouvoir l’enquête. L’inspectrice d’histoire-géographie a par exemple, mis un lien vers l’enquête sur le site d’histoire-géographie de l’Académie. L’inspectrice de sciences physiques a informé les enseignants de sa discipline par courriel. Des inspecteurs du primaire ont également sollicité des professeurs de leur circonscription pour participer à l’enquête. Le directeur de la Direction à l’Action Culturelle (DAAC*) et ses services ont soutenu très activement le projet notamment dans les moments les plus critiques pour avoir les autorisations administratives.

Certes la diffusion de l’enquête n’a pas été homogène. Deux enseignants m’ont informé qu’ils n’avaient pas reçu l’enquête. Néanmoins, nous avons été surpris de constater que même des inspecteurs peu concernés par l’ ERE habituellement ont contribué au projet. De la même manière, les associations professionnelles d’enseignants ont diffusé les informations relatives à l’enquête. Le GRAINE Rhône-Alpes a été un partenaire solide et engagé, qui est intervenu à chaque étape du projet et m’a soutenu dans les moments critiques.

La mobilisation de l’institution scolaire et des associations professionnelles d’enseignants me semblait, au départ, constituer une difficulté plus qu’une aide. Ce qui n’a pas été le cas. D’une manière générale, l’institution s’est largement impliquée.