a) L’hygiène entre « médecine publique » et « génie sanitaire »

‘« […] parmi tant d’autres sujets qui ne laissent de côté aucune des parties de l’hygiène, notre Société peut se féliciter d’avoir eu un rôle prépondérant dans la réforme de la salubrité des habitations et de l’assainissement des villes, ainsi que dans l’élaboration de notre législation sanitaire et de la lutte contre les maladies évitables.
C’est en effet devant elle que fut évoqué, dès le premier jour, le problème si grave de l’hygiène urbaine. »249

Durant les dernières décennies du XIXe siècle, en France et dans les pays voisins, on perçoit nettement la mobilisation de diverses professions autour des questions d’« hygiène urbaine » et de « génie sanitaire »250. Cette dernière expression est consacrée par l’ouvrage éponyme, Sanitary engineering, de l'ingénieur britannique Baldwin Latham251. A côté du Royaume-Uni, l’Allemagne fait également figure de pays à la pointe du mouvement : une « Association allemande d’hygiène publique » est créée à Francfort, en 1873, mêlant médecins, ingénieurs, édiles ; sur ses 230 membres fondateurs, on compte seulement la moitié de médecins252. Elle précède de quelques années la Société de médecine publique et d’hygiène professionnelle [SMP], fondée à Paris le 27 juin 1877, où l’hégémonie des médecins – et parmi eux la forte représentation des médecins militaires – contraste alors avec l’ouverture professionnelle existant outre-Rhin. Les professionnels de l’hygiène appliquée et les médecins fonctionnaires arrivent dans les décennies suivantes ; le nombre de membres de la SMP passe de 117 la première année à 608 au bout de dix ans d'existence253.

Le substantif de l'expression « génie sanitaire » est un signe de la participation croissante de membres des professions non médicales aux débats sur l’assainissement des villes. Cet essor est d'ailleurs contemporain de leur structuration par des associations ou des revues : du côté des ingénieurs, la Société des ingénieurs civils de France est créée en 1848 par des Centraliens, la revue Le Génie civil voit le jour en 1880254. Certains architectes et ingénieurs, comme E. d’Esmenard, ingénieur civil des Mines, souhaitent donner de la visibilité à leur prédilection pour le domaine « sanitaire » : fin 1894, ils créent la Société des Ingénieurs et Architectes Sanitaires [SIAS]. L'article 2 de ses statuts précise que « l’idée qui préside à la formation de cette Société est de fonder et de faire reconnaître les professions d’ingénieur sanitaire et d’architecte sanitaire, dont le nom et la carrière n’existent pas encore en France »255. En 1891, l'éditorial du premier numéro du Génie sanitaire, revue également fondée par d'Esmenard, annonçait d'ailleurs déjà une nouvelle ère d'intervention professionnelle sur l'environnement :

‘« Il est facile de prévoir que les principaux rôles vont changer de mains, et passer de celles des médecins dans celles des ingénieurs et des architectes qui sont seuls capables de réaliser les applications, par la conception et la création des appareils pratiques répondant aux nouveaux besoins. »256

En décembre 1900, après avoir été reconnue d’utilité publique par un décret du 8 mars précédent, la SIAS fusionne avec son aînée, la Société de médecine publique et d’hygiène professionnelle. Le nouveau groupe prend alors l’appellation de Société de médecine publique et de génie sanitaire257. Signe de la vitalité du groupe des architectes et ingénieurs, dans cette opération, le mot « médecine » aurait failli être remplacé par le mot « hygiène »258. Certains regrettent encore, plus de dix ans après, cette émancipation manquée : selon l’architecte Bernard Bezault (dont le point de vue est parfois partagé par certains médecins-hygiénistes), c’est parce que l’on considère « l’hygiène comme une branche secondaire de la médecine, que cette science n’a pas chez nous la véritable place qui lui revient »259.

La nouvelle association (SMPGS) met au cœur de ses finalités, si l'on en croit ses statuts, l’échange d’informations, conçu comme un outil pour favoriser les innovations hygiéniques. En effet, elle a pour but :

‘« 1° De faciliter et d’encourager les recherches et les travaux relatifs à l’hygiène publique et à la police sanitaire, à la salubrité publique et privée, à l’assainissement des agglomérations urbaines et rurales ainsi que des habitations, à l’hygiène des professions, etc. ;
2° D’aider au développement de la science et de l’art sanitaires, en tenant ses membres au courant des progrès réalisés en France et à l’étranger, et en travaillant à la diffusion de l’hygiène et de l’enseignement professionnel. » 260

Élevé au même rang que la « science », « l’art sanitaire » semble avoir le vent en poupe : quelques années après cette fusion, de nombreux entrepreneurs – que l’on ne classerait pas immédiatement dans ce champ – font l’effort d’adhérer à la toute nouvelle Association Générale des Ingénieurs, Architectes et Hygiénistes Municipaux (AGIAHM), constituée à Paris en novembre 1905. Ainsi, le premier annuaire de l’association, en 1906, compte plus d’une dizaine d’entrepreneurs de compteurs de gaz ou d’électricité, ainsi que de nombreux ingénieurs employés par ces sociétés. Ces membres « associés » n’appartiennent pas, à quelques rares exceptions près, à la Société de médecine publique et de génie sanitaire. Autour de l'argument de vente « hygiène » émerge ainsi un pôle d’entrepreneurs qui ne tardent pas à s’opposer aux véritables « techniciens municipaux » sur la question des liens à entretenir avec les pouvoirs publics, qui sont autant de clients potentiels261.

A partir de la fin 1907, un très grand nombre d’industriels quittent l’AGIAHM et fondent une association concurrente, « l’Union des Services Municipaux Techniques et des Travaux Publics », qui édite sa propre revue : L’Édilité technique262. Il est évident que ces industriels veulent entretenir la concurrence – ou la confusion –, en mettant l’adjectif « municipaux » au cœur du nom de leur association et le substantif « édilité » dans le titre de leur organe de presse. Ils tentent aussitôt d’imposer leur compétence en matière d’hygiène, en rendant compte du Congrès international d'hygiène de Berlin tenu à l'automne 1907 et en constituant une liste de membres d’honneur « composée de personnages de marque, faisant autorité en matière de travaux publics et d’hygiène », qui inclut les Dr Landouzy, Hanriot, Thoinot et Imbeaux, auxquels s’ajoute le directeur de l’Institut Pasteur, Émile Roux263. La progression du nombre de membres est rapide : d'après la liste publiée dans le premier numéro de L'Édilité technique et la chronique mensuelle des adhésions, l'Union des Services Municipaux regroupe 218 membres en janvier 1908, cent de plus dès le mois de juin et environ 400 dès le mois de novembre. Une moyenne de 20 adhésions mensuelles est enregistrée, dont les dirigeants font mine de ne pas se satisfaire : « c’est cinquante, c’est cent membres nouveaux qui devraient, mensuellement, venir grossir notre nombre »264. Pourtant, ses effectifs dépassent, au bout de seulement six mois d'existence, ceux de la « vénérable » Société de médecine publique (qui n'affiche que 311 membres au 31 décembre 1908). Coïncidence ou pas, c'est à ce moment précis, et alors que l'USMTTP organise un premier Congrès en mars 1909, que la SMPGS crée des Réunions sanitaires provinciales pour se développer, comme le verra un peu plus loin.

Malgré le nom de l'association, au sein de l'Union des Services Municipaux et des Travaux Publics, les intérêts industriels doivent primer : ainsi la publication d’un article d’Émile Bouvier, professeur à la Faculté de droit de Lyon, intitulé « La municipalisation des services publics devant la loi et la jurisprudence françaises », est-elle accompagnée d’une note indiquant que « toutes les idées émises par l’honorable auteur de cette étude, d’ailleurs fort complète, ne sauraient être entièrement partagées par les lecteurs de L’Edilité Technique, notamment par ceux qui se sont spécialisés, surtout au point de vue technique, dans les questions municipales. »265

L’entente n’est d’ailleurs pas très bonne entre des intérêts différents, preuve que, comme très souvent au sein d'un même réseau, coexistent des attitudes de solidarité et de rivalité266. Suite à un conflit surgi en 1910 entre certains membres du conseil d'administration et l’ingénieur Paul-Virgile Vaudrey, éditeur de L’Édilité technique, une grande partie des techniciens municipaux, des « ingénieurs sanitaires » et des hygiénistes parisiens membres de l'Union des Services Municipaux dénoncent le contrat avec cette revue et se penchent sur l'hypothèse d'une fusion avec l'AGIAHM – beaucoup, en effet, sont membres des deux groupements267. Vaudrey riposte dans les colonnes de son journal et fonde une nouvelle association : la « Société de Technique édilitaire et d’hygiène publique », dont la présidence échoit au docteur Coreil, directeur du Bureau municipal d’hygiène de Toulon (qui venait d'être élu député aux précédentes élections législatives)268. L’assemblée générale constitutive, à Paris, n’attire que 18 personnes (contre 67 à celle de l'Union des Services municipaux en novembre 1907), ce qui laisse augurer de la faible activité de ce groupement, essentiellement créé pour donner une légitimité et un lectorat stable au journal de Vaudrey269 . Les présents décident cependant, comme l'avait fait l'Union des Services Municipaux, de louer une salle de 50 places dans l’Hôtel des Sociétés savantes pour les réunions mensuelles.

Ces réunions périodiques sont un des principaux moments de sociabilité, forcément parisienne, de ces associations270. Leurs organes officiels, telles la Revue d’hygiène et de police sanitaire pour la Société de médecine publique et de génie sanitaire et La Technique Sanitaire pour l’AGIAHM (qui devient AGHTM en 1911271), publient les comptes rendus des réunions et des débats qui se déroulent lors des séances, ainsi qu'assez souvent, les textes des communications. Ces dernières paraissent osciller entre deux pôles : d’une part, les communications purement scientifiques, généralement faites par des médecins ou des bactériologistes, et de l’autre les communications d’hygiène « appliquée », exposant les propriétés de dispositifs techniques – généralement brevetés et commercialisés par une société – relatifs à l’amélioration de l’épuration des eaux potables ou des eaux usées, ou encore à la collecte et à la destruction des ordures ménagères272. Les débats sont parfois tendus entre les serviteurs de l’intérêt public (ingénieurs des services de l’État et grands médecins universitaires) et les représentants d’intérêts industriels qui veulent faire consacrer leurs procédés. Ces groupements interprofessionnels tentent de clarifier certaines questions discutées à l’époque et pas encore tranchées définitivement : par exemple, quels procédés utiliser pour épurer les eaux usées urbaines ou traiter les ordures ménagères ? Pour cela, ils créent des commissions d’étude qui livrent ensuite devant l'association les conclusions de leurs travaux273.

Associations, communicants et revues : des thèmes identiques
Associations, communicants et revues : des thèmes identiques A une époque où le directeur de la Technique Sanitaire, Victor Van Lint, explique que « le recrutement d’articles originaux est assez malaisé, étant donné que jusqu’ici il n’a pas été possible de rémunérer les travaux envoyés au journal. La plupart de nos membres sont sollicités par d’autres revues pour la publication rémunérée de leurs mémoires » (TSM, avril 1908, p. 74). Articles en gras : stratégie de la multipublication ; italique : article sur sujets polémiques.

Une question est peut-être encore trop souvent passée sous silence dans l'étude des groupes réformateurs de la Belle Époque : celle du rôle ou de la présence des femmes. Ces dernières sont, en l'occurrence, très rares dans le corpus étudié. Aucune femme ingénieur ou presque275, deux directrices de bureaux d'hygiène, Mme Daumezon276 à Narbonne et Mlle Latil277 à Villeurbanne, apparaissent dans les annuaires et dans la vie des associations. D'autres participent à la sociabilité même si elles ne jouent sans doute pas de rôle scientifique : la veuve d'Alfred Durand-Claye, par exemple, est présente à la tribune d'ouverture du congrès de l'AGHTM en 1912 et son décès est annoncé dans la revue de l'association en 1917278. Certaines ont pu être des auxiliaires utiles (secrétaires, traductrices)279. Des épouses, des filles, accompagnent certains membres de l'AGHTM lors des congrès annuels et des excursions qui les suivent, et apparaissent sur les photographies reproduites dans la Technique Sanitaire, aisément reconnaissables à leurs chapeaux (illustration dans le paragraphe D de ce chapitre)280.

Notes
249.

RHPS, février 1908, p. 133.

250.

Quelques associations étrangères : Metropolitan Association of Medical Officers of Health (1856) et Municipal and Sanitary Engineers and Surveyors' Association (1873), American Public Health Association (1872), Deutschen Verein für öffentliche Gesundheitspflege (1873), Société royale de médecine publique de Belgique (1876), Società italiana d’igiene (1879).

251.

Eugène Vallin en fait le compte rendu dans le tout premier numéro de la Revue d’hygiène et de police sanitaire : « M. Latham a consacré par le titre de son livre une appellation nouvelle, le génie sanitaire, c’est-à-dire l’ensemble des connaissances pratiques nécessaires à l’ingénieur chargé des travaux d’assainissement. Avant l’ouvrage de M. Latham, il n’existait en Angleterre aucun traité sur ces matières, et les documents se trouvaient disséminés dans la masse des travaux parlementaires [...]  il n’est question dans ce volume que de l’établissement des égouts publics et des conduites d’eau domestiques ; peu de sujets intéressent à un plus haut point l’hygiène » (RHPS, janvier 1879, p. 73).

252.

Brian Ladd, Urban Planning and Civic Order in Germany, 1860-1914, Cambridge (Mass.), Harvard University Press, 1990, p. 41.

253.

RHPS, février 1913, p. 214. Pour une présentation détaillée de la Société de médecine publique, voir Lion Murard, Patrick Zylberman, L’hygiène dans la République, op. cit., chapitre 1, p. 41-65.

254.

Pour un « panorama suggestif », Konstantinos Chatzis et Georges Ribeill, « Des périodiques techniques par et pour les ingénieurs. Un panorama suggestif, 1800-1914 », dans Patrice Bret, Konstantinos Chatzis, Liliane Pérez (dir.), La presse et les périodiques techniques en Europe, 1750-1950, Paris, L'Harmattan, 2008, p. 115-157.

255.

Le Génie sanitaire, février 1895, p. 39.

256.

Le Génie sanitaire, n°1, 15 mai 1891, p. 17.

257.

RHPS, janvier 1901, compte rendu des assemblées générales extraordinaires des 9 et 26 décembre 1900, p. 47.

258.

Le changement de dénomination, abandonnant « médecine » au profit du terme « hygiène » avait été décidé en 1900 mais on est revenu dessus quelques semaines plus tard. La revue de la société ne comporte que très peu d’indications sur ce revirement. Les Annales d’hygiène publique de 1901 et La Technologie Sanitaire du 1er mars 1901 évoquent d’ailleurs les activités de la « Société d’hygiène publique et de génie sanitaire ». En 1908, le docteur Papillon demande à nouveau de remplacer « médecine publique » par « hygiène », soutenu par Louis Baudet, mais son amendement est rejeté (RHPS, juillet 1908, p. 614).

259.

Bernard Bezault, « La société de médecine publique et de génie sanitaire », RHPS, février 1912, p. 210.

260.

Ibid.

261.

Sur cette tension qui traverse les premières années de l’association, voir Viviane Claude, L’Association Générale des Hygiénistes et Techniciens Municipaux, op. cit.

262.

Le premier numéro de la revue, daté de janvier 1908, mentionne une réunion préparatoire le 23 novembre 1907 à l’hôtel de la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, où P-V. Vaudrey, fondateur de l'association, lit le projet de statuts et une réunion constitutive le 3 décembre. Il donne une liste de 219 membres adhérents (avec quelques doublons).

263.

Citation dans L’Édilité technique, janvier 1908, procès-verbal du Conseil de direction du 27 décembre 1907. Liste dans L’Édilité technique, mai 1908, p. 49.

264.

L’Édilité technique, avril 1908, p. 47.

265.

L’Édilité technique, mai 1908, p. 56. L’étude de Bouvier est publiée par morceaux jusqu’en février 1909.

266.

François-Joseph Ruggiu, dans David Bates et Véronique Gazeau (éd.), Liens personnels, réseaux, solidarités en France et dans les Iles Britanniques (XIe-XXe siècle), Paris, Publications de la Sorbonne, 2006, p. 352.

267.

L’Édilité technique, avril 1910 et mai 1910

268.

Id., juillet 1910 et août 1910.

269.

On est peut-être dans le cas d'un « entrepreneur en réforme » dont l'essai est infructueux. L'argent est crucial pour la survie de certains projets de réseaux réformateurs. Sur cette notion et pour d'autres illustrations contemporaines, Christian Topalov, « Entrepreneurs en réforme », dans Laboratoires du nouveau siècle, op. cit.

270.

En province, les associations ne sont généralement pas « mixtes » : on trouve des sociétés médicales, des sociétés d’architectes, etc. On peut remarquer qu’en 1928, l’AGHTM se donne un président provincial en la personne de Camille Chalumeau, ingénieur en chef de la ville de Lyon, mais que celui-ci est rarement présent aux réunions mensuelles.

271.

Le changement de dénomination pour « Association Générale des Hygiénistes et Techniciens Municipaux » se fait à la suite du retour dans l’association des membres industriels qui l’avaient quittée en 1908. La nouvelle association, qui obtient d’être reconnue d’utilité publique le 23 novembre 1918, existe toujours, sous la dénomination ASTEE (Association scientifique et technique pour l’eau et l’environnement).

272.

La question des communications « commerciales » sera évoquée plus loin, dans le chapitre III.

273.

L'étude de certaines d'entre elles sera menée dans le chapitre VII. Voir aussi l'histoire de la commission des pentes d'égout de l'AGHTM en annexe, section 5.

274.

A une époque où le directeur de la Technique Sanitaire, Victor Van Lint, explique que « le recrutement d’articles originaux est assez malaisé, étant donné que jusqu’ici il n’a pas été possible de rémunérer les travaux envoyés au journal. La plupart de nos membres sont sollicités par d’autres revues pour la publication rémunérée de leurs mémoires » (TSM, avril 1908, p. 74).

275.

En 1928, Thérèse Danger, ingénieur des Arts et Manufactures, licenciée ès sciences et géomètre, devient membre de l'AGHTM (TSM, janvier 1928). Elle est issue d'une famille de géomètres actifs parmi les premiers « urbanistes ».

276.

Directrice du Bureau d'hygiène de Narbonne depuis l'avant-guerre, elle est admise au sein de la SMPGS en 1924, avec pour parrains le Dr Dujarric de la Rivière, secrétaire général, et Léon Mirman, ancien Directeur de l'hygiène et de l'assistance publiques.

277.

AM Villeurbanne, 5J 1. Aussitôt après son doctorat en médecine (1922), elle devient directrice du Bureau d'hygiène de Villeurbanne, jusqu'en 1942 (ensuite elle sera directrice départementale de la santé de l'Allier puis de la Loire et cherchera en vain en 1949 à réintégrer son poste villeurbannais dont elle avait été chassée pendant la période vichyste). Elle présente une communication au Congrès d'hygiène de Paris en 1928, ainsi qu'au Congrès international de technique sanitaire de Lyon en 1932 et à divers congrès de médecins hygiénistes.

278.

TSM, avril 1913, p. 86 et avril 1917.

279.

La fille de l'ingénieur en chef de Moscou Nicolas Zimine aurait servi d'interprète à son père lors d'un long voyage d'études qu'il effectua en Europe et en Amérique en 1897 (TSM, octobre 1909, nécrologie de Zimine).

280.

TSM, février 1925, photographies des excursions du congrès de Genève (1924) et TSM, décembre 1926, photographie de l'excursion à Pont-à-Mousson.