1/ Les canaux de diffusion de la technique sanitaire

La création des associations précédemment évoquées s'accompagne sans surprise d'une croissance du nombre de périodiques dédiés à l’hygiène publique et à la technique sanitaire, dans un contexte général d'essor de la presse technique386.

Le monde des hygiénistes possède, outre la vénérable institution des Annales d’hygiène publique (depuis 1829), la Revue d’hygiène et de police sanitaire, organe de la Société de médecine publique depuis 1879. La RHPS se présente comme un outil de communication entre les hygiénistes de tout le pays, permettant de remédier aux défauts de communication présentés par la pyramide d’institutions créées par l’État : selon un de ses premiers articles, il y aurait

‘« plus d’une étude et plus d’un rapport vraiment dignes d’être publiés, et qui ne sortiront jamais des cartons où les a laissés se perdre l’indifférence des préfets, si quelque travailleur animé d’autant de zèle que de persévérance ne cherche pas à les en tirer  […] une des principales préoccupations du comité de rédaction de la Revue d’hygiène est précisément d’empêcher désormais que tant de matériaux précieux soient perdus, et de donner ainsi aux auteurs de tant de travaux intéressants, la notoriété qu’ils méritent et qui, jusqu’à présent, leur a presque complètement fait défaut […] qui lit les fascicules imprimés des conseils des départements ? Qui peut lire surtout leurs rapports manuscrits ? enfin, qui lit le Recueil des travaux du comité consultatif387, même parmi ceux qui auraient le plus d’intérêt à les connaître ? Quelques membres à peine des conseils d’hygiène, car il n’y a qu’un très petit nombre de départements qui échangent leurs publications388, et chaque département ne reçoit qu’un exemplaire du Recueil. » 389

De nouvelles publications se taillent une place dans le paysage littéraire des spécialistes d'hygiène publique : la Revue pratique d’hygiène municipale 390 et Le mouvement sanitaire, respectivement avant la Première Guerre mondiale et dans l’entre-deux-guerres. La première obtient, après quelques mois d’existence, la reconnaissance officielle de son utilité par le gouvernement, par la circulaire ministérielle du 20 juin 1905391. Destinée en premier lieu au public des directeurs et employés des nouveaux services municipaux et départementaux d’hygiène392, elle se démarque dans son programme tant des revues scientifiques que des revues de droit administratif et prétend aider le personnel municipal à faire face aux nouvelles obligations que lui créent les lois du 21 juin 1898 (Code rural) et du 15 février 1902 (protection de la santé publique)393. Elle cherche à faire émerger un réseau du personnel hygiéniste : ses premiers numéros contiennent la liste, département par département, des membres des conseils d'hygiène ; elle publie des articles de médecins hygiénistes provinciaux, la liste des postes vacants dans les bureaux municipaux et les services départementaux d'hygiène, et relate la vie de l’Association amicale des directeurs de bureaux d’hygiène et des inspecteurs départementaux d’hygiène de France et des colonies, une fois celle-ci fondée. A partir du milieu des années 1920, le Mouvement sanitaire s'inscrit dans le même créneau394.

Enfin, les acteurs du mouvement en faveur de l'hygiène urbaine peuvent également puiser tant dans des publications très spécialisées, comme la Revue pratique des abattoirs et de l’inspection des viandes et comestibles, que dans des périodiques généralistes ou de vulgarisation consacrés à l’hygiène qui se multiplient durant cette « Belle Époque » des revues, comme le Journal d’hygiène, L’hygiène générale et appliquée, etc. Certains médecins sont de véritables entrepreneurs éditoriaux, tel le Dr Allyre Chassevant, rédacteur en chef de L’hygiène générale et appliquée. En province, des publications similaires existent, souvent lancées par des pharmaciens et destinées au grand public ; leur durée de vie est parfois courte395.

Les grandes revues généralistes d’hygiène publique sont principalement dirigées par des professionnels travaillant pour l’administration publique : médecins des hôpitaux, de l’armée, professeurs de la faculté de médecine de Paris. Les « Pastoriens » y sont bien représentés396. Par leur prestige et l’importance de leur diffusion, elles sont également un lieu de publication convoité par les techniciens du privé : les périodiques sont pour eux une bonne occasion d'acquérir une notoriété et de séduire de futurs clients à travers la prétendue objectivité de leurs articles397.

Faute de pouvoir publier à leur guise dans des revues contrôlées par des médecins, les entrepreneurs du génie sanitaire cherchent à créer leurs propres périodiques, où ils font la promotion de leurs techniques et procédés brevetés398. La société Puech, Chabal et Cie, spécialisée dans la filtration des eaux, crée la revue Eau et hygiène, en 1909, que l’on retrouve dans un carton des archives d’Avignon, ville où elle était en concurrence avec d’autres sociétés d’épuration de l’eau399. La même année, la Compagnie pour l’Éclairage des Villes et la Fabrication des Compteurs et Appareils divers, 106 rue de Lourmel à Paris, l’imite en éditant Le Courrier de l’Eau, du Gaz et de l’Électricité, dont la rédaction est installée au 108 de la même rue400. L'eau pure, sous-titrée « Bulletin d'informations de la Compagnie générale de l'Ozone », paraît en 1911401. Enfin, plus subtile est la méthode qui préside à la création de Municipalités et hygiène publique en 1933. Ce périodique, au titre ambitieux, se présente comme une « Revue bimestrielle de documentation technique » ; mais dès son premier numéro, il circonscrit son champ d'action en affirmant : « notre seule activité sera limitée au rôle que joue l’eau sous toutes les formes de son utilisation dans la vie publique »402. Dans les trois numéros conservés à la Bibliothèque nationale, les articles couvrent un champ encore plus restreint : les grands équipements collectifs que sont les bains-douches, les piscines, les lavoirs municipaux ; il n’est pas question de distribution d’eau potable. Rien dans les publicités ne laisse entrevoir une connivence avec des intérêts industriels. L’adresse de la rédaction est au 21 bis rue Victor Massé, dans le IXe arrondissement de Paris. Derrière la façade se cache en fait la « Société générale d’habitations à bon marché », qui s’offre un espace publicitaire dans la Revue municipale à partir de 1930 dans la rubrique « Bains et Lavoirs Municipaux »403, ce qui explique la thématique retenue dans les articles de Municipalités et hygiène publique. L’industriel tente de susciter l’intérêt des municipalités pour sa spécialité à travers un périodique au titre alléchant, tout en prenant garde de ne pas s’afficher dans sa revue pour lui donner une apparente objectivité.

Les intérêts industriels, eux-mêmes à l’origine de la création d’associations, comme on l’a vu plus haut, sont largement représentés dans les premiers numéros du Génie sanitaire dans les années 1890, puis de L’Édilité technique, créée en janvier 1908. Le premier, créé en 1891, est explicitement destiné aux hygiénistes non médecins : son manifeste débute par une citation du Dr Napias, selon qui l’hygiène « doit intéresser non plus seulement les médecins, mais aussi les ingénieurs et les architectes, qui savent s’éclairer de ses lumières et qui aident puissamment à ces progrès »404

‘« Les médecins et les hygiénistes tels que Proust, Brouardel, Arnould, Napias, A-J. Martin, Collin, ont posé les principes, exprimé des vœux. – La parole est maintenant aux praticiens, aux ingénieurs sanitaires et aux architectes.
C’est pour ces derniers que nous fondons le « GENIE SANITAIRE » qui sera l’organe spécial de la science de l’ingénieur et de l’architecte appliquée à l’hygiène et à la salubrité publique.
Nos colonnes seront ouvertes à tous ceux d’entre eux qui, à un titre quelconque, s’occupent de la pratique de l’hygiène, mais plus particulièrement à ceux qui ont inventé, soit un appareil, soit une disposition nouvelle permettant l’application des principes de la science hygiénologique. Notre but est d’enregistrer au jour le jour tous les progrès, tous les perfectionnements, de noter toutes les tentatives, d’encourager tous les efforts ; de faire, en un mot, les annales techniques et pratiques de l’hygiène, annales où seront condensés tous les renseignements pouvant guider les chercheurs dans leurs travaux, faciliter leurs études et vulgariser les résultats qu’ils obtiendront.
Ces renseignements sont aujourd’hui disséminés dans beaucoup de journaux et de revues, les études sont publiées à droite et à gauche, et il ne peut en être autrement puisque, jusqu’à présent, la science de l’ingénieur et de l’architecte, appliquée à l’hygiène, n’a pas d’organe spécial. C’est cette lacune que le « Génie Sanitaire » essaiera de combler. » 405

Dans le Génie sanitaire, revue à l'apparence sérieuse, dotée d’un comité de rédaction international et mixte – techniciens du public et du privé – comme dans des publications plus modestes, telle L’hygiène moderne (1909), un grand nombre d’articles révèlent l’attachement aux intérêts industriels : sous couvert d’un titre large, ils tiennent en effet plutôt du « publi-reportage » à propos d’un seul procédé, d’une entreprise particulière qui est toujours citée à l'exclusion de ses concurrentes. Ces artifices assez grossiers ont certainement dû empêcher l’essor des abonnements, notamment chez les ingénieurs d’administrations publiques, habitués à subir la propagande des industriels. Bernard Bezault, membre du comité de contrôle de L’Édilité technique, conscient de l’enjeu que représente le lectorat des administrations pour l’accroissement des débouchés et du nombre de clients potentiels, propose à ses collègues, « en vue de recueillir plus facilement les adhésions des municipalités, de faire une démarche auprès du Ministère de l’Intérieur pour obtenir de lui qu’il veuille bien signaler aux Administrations Municipales et Départementales l’intérêt considérable que présentent, pour elles, l’Association et son Journal »406. Il voudrait que ce périodique, favorable aux entreprises, bénéficie de la même recommandation officielle que la Revue pratique d’hygiène municipale et la Revue municipale. On ne sait si la démarche a été faite mais elle n’a de toute façon pas abouti.

A l’opposé des périodiques soumisaux intérêts industriels, voici la revue L’eau, créée par un ingénieur polytechnicien résidant en banlieue parisienne (Asnières), Louis Descroix, en 1908407. Le ton de son journal, avant la Première Guerre mondiale, témoigne de son indépendance d’esprit et du refus de céder aux sirènes des industriels proposant leurs « progrès techniques »408. On est probablement en présence d’une « revue famille », pour reprendre la classification de Jacques Julliard. Sa revue se poursuit tout au long de l’entre-deux-guerres, et reprend après 1945, avec l’aide de proches (P. et H. Descroix : ses enfants ?). Elle se donne l’objectif de parler non plus seulement d’eau potable, mais également d’assainissement409. Mais l'autonomie initiale à l'égard des intérêts commerciaux semble perdue, car l'adresse du siège du journal est la même que celle d'un groupe d'intérêt en faveur de l'assainissement, le Comité « Hygiène et Eau »410.

Enfin, évoquons d’autres sources d’information potentielles pour les acteurs de l'amélioration hygiénique des villes : d’une part, quelques grandes revues professionnelles qui traitent des mutations techniques engendrées par le souci de l’hygiène urbaine.  Du côté des ingénieurs, le paysage documentaire est dominé par Le Génie civil, publié depuis 1878, qui tient ses lecteurs au courant de l’évolution des techniques d’épuration des eaux usées, à travers des articles souvent très pointus ; quant aux architectes intéressés par le génie sanitaire, ils publient de temps en temps dans L’architecture, hebdomadaire de la Société centrale des architectes français ou dans La Construction moderne, créée par le centralien Paul Planat. Ont pu être utiles également les bulletins de liaison entre anciens élèves d’une grande école technique, ou entrepreneurs d’un même secteur industriel411, tel le Bulletin de la société des techniciens brevetés de l’Institut de technique sanitaire, publié à partir d’octobre 1925. Un de ses abonnés, le Dr Messerli, directeur du Bureau d’hygiène de Lausanne, en souligne l’intérêt, en insistant sur

‘« l’utilité incontestable d’une association telle que l’Association des Anciens élèves de l’Institut de Technique sanitaire, ayant non seulement pour but de maintenir les relations d’amitié entre eux, mais aussi de faciliter leur documentation scientifique, de les renseigner sur les progrès de la technique sanitaire ; il est utile que l’hygiéniste adhère à pareille association, afin de ne pas être isolé. » 412

Apparaît donc un paysage dense de publications qui se disputent le lectorat des techniciens municipaux tout au long de la période considérée. Deux ou trois grands titres émergent comme publications de référence : la Revue d’hygiène et de police sanitaire, dont les articles sont repris dans les périodiques destinés aux édiles, comme à partir de 1903 dans la Revue municipale 413 ; La Technique Sanitaire et Municipale, qui bénéficie d’un lectorat provincial et international important ; Le Génie civil, revue plus généraliste mais prestigieuse, à la fréquence hebdomadaire.

Notes
386.

Sur ce domaine encore très peu étudié par les historiens, voir Patrice Bret, Konstantinos Chatzis, Liliane Pérez (dir.), La presse et les périodiques techniques en Europe, 1750-1950, Paris, L'Harmattan, 2008.

387.

Nous avons consulté les volumes annuels de ce recueil à la Bibliothèque de la Faculté de médecine de Lyon (1889-1932) : les pages d'un très grand nombre d'entre eux n'avaient pas été découpées...

388.

Le Conseil d'hygiène du Rhône ne parvient à publier que deux volumes au XIXe siècle (1860-1885 et 1886-1892), alors que l'on souhaiterait une publication annuelle. Le premier est envoyé à au moins 19 conseils départementaux (AD Rhône, 5M 82, liste du 14 avril 1888).

389.

Dr J. Bergeron, « Les conseils d’hygiène des départements. Ce qu’ils sont, ce qu’ils pourraient être », Revue d’hygiène et de police sanitaire, n°1, janvier 1879, p. 26-27.

390.

Publiée de janvier 1905 à décembre 1926, par l’éditeur de Nancy Berger-Levrault. Ses volumes postérieurs à 1914 sont nettement moins gros que ceux publiés avant la guerre. Son titre complet était : Revue pratique d’hygiène municipale urbaine et rurale consacrée aux questions d’hygiène et de salubrité publiques intéressant les municipalités des villes et des communes rurales, les administrations départementales et les services départementaux d’hygiène, les conseils départementaux d’hygiène, les commissions sanitaires, les bureaux d’hygiène, les médecins des épidémies, etc.

391.

Voir Revue pratique d’hygiène municipale, juillet 1905, n°7.

392.

Suite à la loi de 1902, les villes de plus de 20 000 habitants et les stations thermales doivent créer un bureau municipal d’hygiène. Les départements sont fortement incités à instituer des inspections départementales d’hygiène. Voir infra, chapitre III.

393.

« Notre but – notre plan », Revue pratique d’hygiène municipale, janvier 1905, n°1, p. 1-8.

394.

Créé en 1924, il paraît jusqu’en 1940, puis de juillet à octobre 1947. Il se veut l’organe de l’Association des Médecins hygiénistes français (en cela il prend le relais de la défunte Revue pratique d’hygiène municipale).

395.

Exemple des périodiques Limoges-Hygiène et Nevers-Hygiène avant 1905, qui semblent ressusciter sous le titre Hygiène et santé. Journal mensuel de vulgarisation, dont on trouve de nombreuses éditions locales dans les années 1930 (d’après les notices du catalogue de la BnF).

396.

Prenons l’exemple du comité de rédaction de la Revue d’hygiène et de police sanitaire en 1906, où seuls un ingénieur et un architecte viennent briser l’unité constituée par la formation médicale : Dr Albert Calmette, directeur de l’Institut Pasteur de Lille ; Dr Grancher, professeur à la Faculté de Médecine de Paris et membre de l’Académie de médecine ; Dr Letulle, médecin des hôpitaux, professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris ; Dr Martin, directeur de l’hôpital Pasteur ; A. Petsche, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées ; Dr Roux, directeur de l’Institut Pasteur ; E. Trélat, directeur de l’École spéciale d’architecture ; Dr Vincent, professeur à l’École du Val-de-Grâce.

397.

Sur les stratégies de publicité des industriels, voir infra, chapitre III.

398.

Sur la presse d’entreprise en général, à usage commercial et à usage interne, voir Catherine Malaval, La presse d’entreprise française au XXe siècle. Histoire d’un pouvoir, Paris, Belin, 2001.

399.

AM Avignon, 3N 17. On y trouve de nombreux exemplaires des numéros 2 et 3 de la revue Eau et hygiène  (1909). La BnF conserve la revue jusqu’en 1912.

400.

La BnF possède les sept premiers numéros de la revue (mai-novembre 1909).

401.

AM Clermont-Ferrand, 2O 3/35, numéros de L'eau pure, juin 1911 et septembre 1911.

402.

Municipalités et hygiène publique, n°1, janvier-février 1933, p. 2.

403.

RM, janvier 1930, p. 1301.

404.

Dr Napias, Manuel d’hygiène industrielle (1882), cité dans « Notre programme », Le Génie sanitaire, n°2, 1891, p. 18.

405.

« Notre programme », Le Génie sanitaire, n°2, 1891, p. 18. Nous avons respecté les mises en italique. L'idée que le moment est venu pour les ingénieurs d'emboîter le pas aux médecins (ou que ces derniers s'effacent devant eux) se retrouve au moment de la création de la Société des Ingénieurs et Architectes Sanitaires (Le Génie sanitaire, février 1895, p. 34-35).

406.

L’Édilité technique, mai 1908, p. 51.

407.

Revue consultée à la BnF. Des numéros des années 1930 et 1932 ont été retrouvés aux AM Avignon, 3N 19.

408.

Par exemple, la stérilisation de l’eau par l’ozone y est souvent critiquée pour son coût, son manque de fiabilité et de résultats. L’AGHTM, dont Descroix est membre, lui rend hommage « pour le bon combat qu’il mène pour l’Hygiène dans son vaillant petit journal L’eau » (TSM, février 1924, p. 44).

409.

La revue prend d’ailleurs pour nouveau titre : L’eau. Revue mensuelle de l’eau potable et de l’assainissement.

410.

C'est-à-dire 25 rue du Général-Foy, Paris 8e, dans les années 1940. Sur le Comité Hygiène et Eau, voir infra, chapitre III.

411.

Dans ce dernier cas, exemple du Bulletin technique de la Chambre syndicale des entrepreneurs de couverture, plomberie, eau, gaz, assainissement et hygiène de la ville de Paris et des départements de Seine et Seine-et-Oise publié à partir du milieu des années 1920.

412.

Dr Messerli, « L’organisation et le fonctionnement des services municipaux de la ville de Lausanne », Bulletin de la société des techniciens brevetés de l’Institut de technique sanitaire, n°3-4, avril-juillet 1926, p. 74-92.

413.

Par exemple, l'article du docteur Calmette, « L’épuration biologique des eaux d’égout à Manchester », RM, 7 novembre 1903, p. 699-704, avait été publié précédemment dans la RHPS d’août 1903.