2/ Au service des municipalités ? Les périodiques d’informations édilitaires

‘« Il est désormais impossible d’ignorer les événements de la vie municipale en France et à l’étranger ; les administrateurs sont tenus d’être constamment à l’affût des moindres perfectionnements apportés aux rouages édilitaires, à l’outillage urbain. Chaque jour voit se produire le libre échange des idées et des initiatives et les municipalités qui se tiendraient volontairement en dehors de ces informations intercommunales ne tarderaient pas à porter la peine de leur ignorance. » 414

Les débats autour des dispositifs techniques susceptibles d’améliorer la qualité sanitaire du cadre quotidien des citadins ne se cantonnent pas aux revues spécialisées, destinées à un public averti de docteurs en médecine ou de diplômés des grandes écoles d’ingénieurs : l'innovation s'invite au sommaire de lectures destinées aux maires, conseillers municipaux, secrétaires généraux de mairie, et autres employés de l’administration communale.

Les problèmes posés par l’approvisionnement en eau de la capitale (ou de son homologue britannique), l’extension du tout à l’égout et le fonctionnement des champs d’épandage, et le traitement des ordures ménagères sont abondamment relatés dans la Revue municipale 415. Cette publication est un des meilleurs représentants de l’éclosion d’une presse édilitaire à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, nouvelle affaire éditoriale416. Ces périodiques offrent aux municipalités (élus et personnel administratif) un regard différent des divers bulletins officiels publiés par les ministères qui venaient jusque-là garnir les rayons des bibliothèques administratives municipales417, en adoptant un point de vue centré sur la cité, qu’elle soit française ou étrangère, sur l’amélioration de sa gestion et sur les réalisations de ses administrateurs.

Dans les colonnes de cette Revue Municipale, créée en octobre 1897 par le journaliste parisien Albert Montheuil418, l’édile et le fonctionnaire municipal peuvent donc se documenter et apprendre beaucoup sur les réalisations édilitaires, non seulement en France, mais aussi à l’étranger. Ainsi, la Revue municipale réserve un traitement favorable à la question de la municipalisation des services publics : les articles sur le sujet sont fréquents, telles de nombreuses études de cas pris au Royaume-Uni, en Belgique et en Allemagne – ce dernier pays étant considéré comme un endroit où « jamais l’État n’aurait l’idée d’empêcher une commune de racheter une concession pour la municipaliser »419. L’attention de l’équipe d’Albert Montheuil aux expériences étrangères n’est pas sans rappeler celle de la Revue d’hygiène et de police sanitaire de 1879, ou celle de la Revue socialiste, à la différence que la Revue municipale ne présente pas explicitement un point de vue partisan. Toutefois, son directeur apparaît lié au milieu des conseillers municipaux parisiens et ouvre ses colonnes de préférence aux élus de sensibilité socialiste420, comme Paul Brousse et Adrien Veber421 – mais pas uniquement : il publie également des articles de Louis Dausset, élu nationaliste habitué des réseaux réformateurs, et du monarchiste Ambroise Rendu422. En outre, Montheuil ouvre sa revue à un grand nombre de communes qui font part de brèves sur leurs projets ou leurs réalisations récentes, dans une rubrique intitulée « La vie municipale » : Paris et Lyon s’y disputent la prééminence, mais on trouve bien d’autres maires enclins à faire parler de leurs villes, comme le montre la carte des villes référencées dans la revue (annexes, section 1, cartes 4 et 5). La région parisienne, le nord-est et l'axe Saône-Rhône sont les bastions de la production de nouvelles édilitaires.

De l’autre côté de l’échiquier politique, Jean-Baptiste Daure, maire de la toute petite commune d’Alan dans la Haute-Garonne, fonde également une revue, à laquelle il donne le titre de Vie municipale (1905). Destinée plutôt aux maires de communes rurales, elle tient une ligne éditoriale hostile à la République laïque et à l’administration préfectorale423. La clientèle des municipalités est également convoitée par d’autres revues, telle l’École des Communes.

De ce foisonnement éditorial dont on ne connaît pas trop l’ampleur de la pénétration au sein de la France municipale, il ne reste plus tellement de traces dans les archives424. Les périodiques, parfois conservés dans les bibliothèques administratives des conseils municipaux, sont rarement parvenus jusqu'à nous. Dans la correspondance, quelques indices témoignent de leur réception à l'échelon municipal, comme des lettres à divers éditeurs pour se procurer des numéros non reçus – à Mâcon pour la Revue municipale (1912) et la Revue d’hygiène (1932)425. Dans les archives des services d’ingénierie se glissent parfois des numéros isolés de revues spécialisées, comme L’Édilité technique 426 ou La Technique Sanitaire et Municipale, et de publications destinées aux administrateurs comme Les Services Publics ou la Revue d’administration communale 427. A Limoges, dans les années 1920, La Technique Sanitaire et Municipale est distribuée aux divers ingénieurs municipaux, qui attestent en avoir pris connaissance en signant sur la première de couverture et qui, plus rarement, annotent des pages avec leurs commentaires428.

Quelques rares collections remarquablement bien conservées permettent d'entrevoir la diffusion de ces publications jusque dans les petites villes : les archives municipales d’Oullins, ville ouvrière proche de Lyon, dotée d'une « mairie dont le fonctionnement dépasse en importance bon nombre de sous-préfectures »429, conservent un grand nombre de revues, parmi lesquelles La Vie Communale et Départementale, une publication qui participe au renouvellement et à l’enrichissement du paysage des revues consacrées à l'activité municipale durant l’entre-deux-guerres. Ce nouveau mensuel d’informations édilitaires, qui paraît à partir de décembre 1923, expose dans son premier numéro l’idée que l’après-guerre marque une évolution par rapport à la période précédente, par une intervention sans cesse accrue des pouvoirs locaux (conseils municipaux et conseils généraux) dans la vie économique du pays. Il propose de les aider en jouant le rôle de « centre d’informations administratives » et de « Conseiller technique impartial »430, et en offrant un service de consultations gratuites pour ses abonnés431 : « la Revue se mettra bien volontiers à la disposition de ses abonnés et lecteurs pour confier aux spécialistes les plus qualifiés les dossiers qu’ils lui adresseront en vue de recherches approfondies ou d’études techniques. Elle leur fera connaître, dans chaque cas, les conditions auxquelles ces études pourront être entreprises »432. Qu’il s’agisse de périodiques destinés aux édiles ou de ceux conçus pour les techniciens, les principaux titres font tous part de l’existence d’« offices de consultation » qui proposent des services d’enquête et de renseignement à des conditions variables (quelques témoignages en annexe, section 3).

Comme la Revue municipale l’avait fait avec sa rubrique « La vie municipale », La Vie Communale et Départementale se veut un écho des activités menées par les conseils municipaux : sa rubrique de « brèves » municipales s’intitule d’ailleurs « Écho des villes ». Elle est sans doute alimentée par des relations épistolaires avec les municipalités (ou leurs secrétaires généraux). Ainsi, lorsque le directeur de la revue écrit à Lyon en 1924 pour envoyer des exemplaires des premiers numéros et prier le secrétaire général de la mairie « de bien vouloir examiner la possibilité de lui apporter les souscriptions des services de l’Hôtel de Ville de Lyon que la Revue peut intéresser », il ajoute qu’il lui « serait également agréable de recevoir quelques notes sur l’activité municipale dans votre Ville et d’être régulièrement informé des initiatives de votre municipalité ». Lyon négocie sa collaboration. La réponse indique : « Je suis tout disposé à vous adresser le bulletin municipal officiel de la ville de Lyon qui paraît tous les dimanches et qui relate la vie municipale de la cité. En échange je vous demanderais de faire un service régulier de votre publication à la mairie de Lyon »433.

Liste des abonnements de la bibliothèque du conseil municipal de Lyon en 1931
Liste des abonnements de la bibliothèque du conseil municipal de Lyon en 1931 AM Lyon, 1112 WP 004. Les revues édilitaires côtoient les bulletins de ministère, des revues culturelles et des publications très spécialisées.

Appuyée sur le réseau des associations de maires (à partir de 1926, le périodique devient l’organe de l’Union des villes et communes de France435), La Vie Communale et Départementale échappe au destin incertain de ses concurrents : sur les 34 périodiques à destination des municipalités qui voient le jour entre 1919 et 1939, 16 ne dépassent pas les deux ans d’existence ; en 1939, Henri Sellier critique d’ailleurs leur nombre et la visée lucrative de leurs auteurs436. Sa rédaction a su s’entourer d’un réseau de collaborateurs compétents (« tous nos collaborateurs sont des praticiens »437), fonctionnaires de la préfecture de la Seine, élus, directeurs de bureaux d’hygiène, ingénieurs des TPE, juristes, etc., tout en se présentant comme une institution dépolitisée (« La Vie Communale et Départementale ne servira aucun parti politique »438), soucieuse uniquement d’améliorer l’efficacité de l’administration.

L’objectif de coopération documentaire entre revues est souvent mis en pratique dans la plupart des périodiques, au sein de rubriques « revue des revues » ou « revue des journaux ». En 1925, La Technique Sanitaire publie un « programme d’amélioration » dont un des objectifs est de « faire dépouiller systématiquement les publications que reçoit l’Association de façon à fournir une documentation de premier ordre »439. Certaines revues incitent même à la reprise de leurs articles, telle L’eau : « A tous nos confrères qui veulent contribuer à propager en France les notions d’hygiène, la reproduction de nos articles est autorisée. Pillez-nous… mais citez-nous ! »440 Aux États-Unis, le mensuel American City a la même attitude : « The American City is not copyrighted. Use its material freely, but please give credit to the magazine and the authors quoted »441. Cette intertextualité souhaitée – à de rares exceptions près442 – permet à des articles de circuler entre les divers publics privilégiés de ces publications, notamment dans le domaine de l’hygiène urbaine. Enfin, pour faciliter les comptes rendus, les revues s’échangent leurs numéros : en 1924, l’AGHTM accepte une proposition d’échange avec la revue Les Travaux publics et, l’année suivante, avec La Vie Communale et Départementale »443.

L’étude suivie de la Revue municipale et du Mouvement Communal Français,puis de La Vie Communale et Départementale, nous a permis de vérifier que ces périodiques consacrent beaucoup d’espace aux questions d’assainissement (sensibles au tournant du XXe siècle, dans le contexte de débats puis d’application sur la loi du 15 février 1902), et aux nouveaux « problèmes d’urbanisme » consécutifs à la loi du 14 mars 1919 sur les plans d’aménagement prescrits aux villes de plus de 10 000 habitants444. Avant 1914, l’importance de l’attention portée par la Revue Municipale au génie sanitaire se manifeste par de nombreux articles décrivant le traitement des eaux usées ou des ordures ménagères en Angleterre, en Allemagne ou en Amérique. Après les 32 premiers numéros du Mouvement Communal Français, dans la table des matières 1924-1925, l'entrée « ordures ménagères » contient 7 références, record parmi les diverses matières traitées, devant circulation (6 entrées) et automobiles, assainissement des villes ou lotissements (4 entrées chacune) - si l'on excepte « Congrès des Villes » et ses 14 entrées445.

Si certains titres disparaissent (pas forcément à cause des guerres mondiales), l’habitude de lire la presse édilitaire, afin de regarder ce qui se fait ailleurs et d’avoir des points de comparaison, a sans doute été prise dans beaucoup de municipalités vers la fin du XIXe siècle et le début du XXe, en même temps que la « fonction publique municipale » s’étoffait et se renforçait qualitativement446. Du côté des éditeurs, on sent de temps en temps pointer le souci d’élargir son lectorat pour triompher de la concurrence : « Faites lire La Vie Communale et Départementale par vos amis. Il y en aura certainement qui seront heureux de la connaître et de la consulter »447. Il faut non seulement être lu, mais partir à la conquête d'un nouveau public en étant visible : « Nous devons nous extérioriser davantage […] Nous devons prendre part aux manifestations d’ordre pratique intéressant l’hygiène : concours publics d’assainissement, expositions, etc., y prendre part en tant que Conseils, j’entends »448.

Les revues, qui avaient pris l’habitude de livrer à leurs lecteurs des comptes rendus plus ou moins détaillés des Congrès et des Expositions449, entrent donc dans le jeu de ces événements (des pavillons de la presse y sont d’ailleurs présents). Suivons-les pour étudier ces manifestations où l’on met en scène la modernité, autant de lieux qu’ont également arpentés élus et techniciens municipaux.

Notes
414.

RM, 10 novembre 1900, p. 2537.

415.

Intérêt pour l’assainissement de Paris sans doute lié à un intérêt plus général du directeur de la revue pour les questions d’hygiène.

416.

Renaud Payre évoque l’existence d’« un marché de la réforme municipale dont les enjeux lucratifs sont perceptibles à travers la floraison de périodiques d’administration municipale » (A la recherche de la « science communale », thèse citée, p. 389).

417.

Tels le Bulletin officiel du Ministère de l’Intérieur, le Bulletin officiel du Ministère des Travaux Publics, ou le Bulletin de statistique et de législation comparée du Ministère des Finances (tous trois conservés aux archives municipales de Lyon).

418.

Officier de l’instruction publique et président de la « Presse municipale parisienne » avant 1898, il devient membre de la Société de médecine publique et de génie sanitaire en 1901 et secrétaire du bureau permanent des Congrès des Maires de France (1909-1912). Il décède en 1922.

419.

Charles Bos, conseiller municipal de Paris, « Les services publics », RM, 2 avril 1898, p. 356.

420.

Cette proximité, bien que très discrète, se révèle au détour de certains articles. Ainsi en 1902, suite à des élections municipales en Italie, la revue salue le « triomphe de la démocratie et victoires socialistes dans les grands centres », comme à Bergame « qui est depuis des siècles une place forte du cléricalisme le plus noir » (RM, 9 août 1902, p. 3989).

421.

Patrizia Dogliani a montré que la question du « socialisme municipal » avait été développée dans les deux décennies précédentes par Benoît Malon, dans la Revue socialiste qu’il avait fondée en 1885 ; Adrien Veber, ancien secrétaire de Malon, reprit ses idées dans les premières années du XXe siècle. Voir Un laboratoire de socialisme municipal : France (1880-1920), op. cit., p. 15-17.

422.

Exemple de l’enquête comparative menée par Louis Dausset, « Les augmentations ou diminutions de recettes des principales Villes de France, depuis la guerre », RM, 16-31 mars 1917, p. 61-62. Dausset est de sensibilité nationaliste, mais il fait partie des Français présents au premier Congrès international des Villes de Gand en 1913. Sur l’implication hygiéniste de Dausset et Rendu, voir Marie Charvet, Les fortifications de Paris, op. cit.

423.

Patrick Le Lidec, La République et ses maires, 1907-1997. 90 ans d’histoire de l’AMF, op. cit., p. 30-32.

424.

Le numéro de novembre-décembre 1935 de La Vie municipale est tiré à 14 158 exemplaires (attestation d’huissier insérée dans le numéro de janvier 1936 conservé aux AM Lyon, 675 WP 23). Dans les archives de Paul Marchandeau (président de l’Association des Maires de France de 1933 à 1944), on trouve un récapitulatif des tirages des principaux périodiques d’administration municipale en 1938. Si l’information est lacunaire – le tirage du mensuel La Vie Communale et Départementale est mentionné comme inconnu –, le document offre quelques indications sur la vitalité de cette presse administrative : La mairie tire à 44 000 exemplaires, suivie du Journal des maires (34 000), du Journal des communes (13 000) et de La Vie municipale (10 000). Des périodiques plus ciblés, notamment ceux destinés essentiellement au personnel municipal, ont des tirages moindres : L’action communale tire à 3 000 exemplaires (Archives Paul Marchandeau, Archives départementales du Tarn, 65J 27, Récapitulatif des différents groupes de journaux, 1938). Renseignements donnés par Renaud Payre, dans « Les efforts de constitution d’une science de gouvernement municipal : La Vie Communale et Départementale », article cité, p. 204.

425.

AM Mâcon, registres de correspondance. Registre n°63, lettre du 24 août  1911 au directeur de la Revue Municipale. Registre n°96, lettre du 25 janvier 1928 au directeur de la Revue Municipale. Registre n°103, lettre du 26 janvier 1932 au directeur de la librairie Masson.

426.

L’Édilité technique envoie son premier numéro (janvier 1908) à « environ 5000 personnes intéressées aux questions de travaux publics et d’assainissement » ( n°2, février 1908, p. 2) et tire en décembre 1911 à 3000 exemplaires (AM Avignon, 3N 18, numéro de décembre 1911). La revue publie en 1909 un numéro « technique » tiré à 10 000 exemplaires et adressé « aux préfets, maires des villes de quelque importance, ingénieurs et conducteurs des ponts et chaussées, architectes et agent-voyers, compagnies concessionnaires d’eau, gaz, électricité, tramways, etc. aux grandes Administrations, sociétés et établissements industriels constituant des agglomérations en dehors des villes, ingénieurs-conseils et architectes libres, entrepreneurs de travaux publics, de plomberie, d’éclairage, etc. » (L’Édilité technique, octobre 1910).

427.

AM Belfort, 1M 14/3, Les Services Publics, 15 mai 1929. AM Valence, 1M 92, numéro de la Revue d’administration communale, février 1934.

428.

BM Limoges, cote REG 58 270. Des numéros portent le cachet « Ville de Limoges. Service des Travaux. Le directeur de la voirie et des eaux ». Annotations : TSM, décembre 1921, article « l’enlèvement des ordures ménagères de la ville de Genève », p. 261-262. Tableaux griffonnés et note : « les chiffres au crayon sont ceux applicables actuellement à Limoges ». 

429.

D'après le secrétaire général de l’Association des maires du Rhône (AM Lyon, 1112 WP 001, brochure Association des Maires du Département du Rhône. Compte rendu de l’Assemblée générale annuelle du 11 octobre 1925, p. 7).

430.

« A nos lecteurs », VCD, décembre 1923, p. 2-3. Autres messages de publicité, VCD, février 1924, p. 96 : « l’organe moderne et vivant indispensable à tous ceux qui veulent être sérieusement informés et documentés sur toutes les questions d’administration et de jurisprudence » et « une Revue dégagée de l’esprit de routine, animée du désir d’être un instrument de travail utile, de renseigner rapidement et sûrement ses lecteurs ».

431.

Service de consultation mis en place à la même époque par l’Association des Maires de France. La Revue municipale propose également depuis l'avant-guerre les services de son office de consultation technique. RM, 16-31 mai 1908, « Nos dossiers », p. 137.

432.

VCD, décembre 1923, p. 30.

433.

AM Lyon, 1112 WP 001, lettre de La Vie Communale et Départementale, 1er juillet 1924 (texte en italique correspondant à une notation manuscrite rajoutée sur la lettre). Réponse du 10 juillet 1924 au directeur de La Vie Communale et Départementale.

434.

AM Lyon, 1112 WP 004. Les revues édilitaires côtoient les bulletins de ministère, des revues culturelles et des publications très spécialisées.

435.

La Vie Communale et Départementale fusionne alors avec Le Mouvement Communal Français.

436.

Renaud Payre, « Les efforts de constitution d’une science de gouvernement municipal : La Vie Communale et Départementale », article cité, p. 204.

437.

VCD, décembre 1923, p. 3.

438.

Ibid., p. 2.

439.

TSM, février 1925, p. 61.

440.

L’eau, phrase présente sur la couverture en 1924.

441.

The American City, décembre 1933, p. 40 (consulté à la Bibliothèque du Congrès à Washington).

442.

Dans les années 1930, certains articles d’Émile Mondon, qui est quasiment le seul contributeur de la Revue municipale pour les questions d’hygiène urbaine, sont suivis de la mention « reproduction interdite ».

443.

TSM, novembre 1924, p. 245 et juin 1925, p. 151.

444.

Sur ces lois, voir infra, chapitre III.

445.

Le Mouvement Communal, n°32, 19 décembre 1925, « Table des matières 1924-1925 ».

446.

Voir Bruno Dumons, Gilles Pollet et Pierre-Yves Saunier dans Les élites municipales sous la IIIe République : des villes du Sud-Est de la France, Paris, CNRS éditions, 1998.

447.

VCD, janvier 1924, p. 49.

448.

Bernard Bezault, « La Société de médecine publique et de génie sanitaire », RHPS, février 1912, p. 216.

449.

Par exemple, la Revue d’hygiène et de police sanitaire consacre un numéro entier au Congrès d’hygiène de Bruxelles en septembre 1903.