1/ Les citadins : obstacles ou moteurs ?

En matière de services urbains, par exemple d’approvisionnement en eau potable ou de ramassage des ordures ménagères, les citadins sont la tierce partie qui intervient concrètement, après l'entrée en vigueur du contrat entre une municipalité et une entreprise concessionnaire. En effet, ce sont les premières victimes d’un mauvais service, comme le fait remarquer un ingénieur savoyard :

‘« les concessions établissent entre le concessionnaire, le concédant et les populations desservies un lien, qui, même sans caractère pécuniaire direct, n’en est pas moins très étroit. Les déboires graves des concessionnaires se répercutent au préjudice des deux autres parties. Dans le cas présent, par exemple, on se rend compte facilement que la non réalisation des espérances du concessionnaire entraînerait des perturbations dans le service, des négligences ou des économies exagérées se traduisant à bref délai par des avaries, peut-être encore des tentatives de mélange d’eaux douteuses, ou même un arrêt partiel ou complet du service. » 811

Victimes réelles ou pas, les riverains prennent l’habitude au XIXe siècle de faire des pétitions adressées au maire, au préfet, voire aux commissions locales d’hygiène. Des travaux récents ont mis en évidence la participation des citadins aux questions relatives à la salubrité de l’environnement urbain, que ce soit à Grenoble812 ou dans la plupart des villes de France, quand il s’agit de protéger son quartier contre l’implantation d’une industrie considérée « incommode, dangereuse ou insalubre »813.

Du fait de leurs responsabilités, les municipalités sont dans un face à face délicat avec les citadins en matière d’hygiène : ceux-ci sont certes des administrés, mais ils sont surtout des citoyens qui vont aux urnes (les élections municipales ont lieu tous les quatre ans environ durant la période considérée). Les électeurs peuvent donc faire peser des revendications relatives à leur cadre de vie : aux États-Unis, des « Civic Leagues » exigent l’amélioration de la propreté de leur cité. Même si elles ne votent pas, les femmes n’y sont pas les moins actives814. En Grande-Bretagne, les mouvements de réformateurs s'intéressent également dès le milieu du XIXe siècle aux questions que l'on qualifierait aujourd'hui d'environnementales815. En France, il semble y avoir eu très peu de mouvements de ce genre816. Mais l’hygiène est bien, sur le papier, au cœur des programmes politiques et des préoccupations électorales, et le moment des élections venu, surtout dans les années 1930, les édiles ne se privent pas de le rappeler dans les ouvrages et brochures édités pour présenter leurs bilans817.

Plutôt que d’associations ayant pour but l’embellissement ou l’amélioration de la propreté de leurs villes, les pressions proviennent en France d’un système « pétition-réponse » lié à des intérêts particuliers, catégoriels ou localisés. Ainsi, le conseil municipal doit répondre aux attentes des quartiers périphériques populaires qui réclament le même équipement que les quartiers plus aisés : avoir une borne-fontaine dans la rue ou pouvoir circuler sur des chaussées en état de viabilité sont des demandes relayées par les conseillers municipaux représentant les électeurs de ces quartiers et soumises à l’arbitrage du conseil municipal. A Limoges, ville ouvrière aux finances et à la population modestes, le conseil opère souvent des arbitrages délicats et les élus modérés donnent suite aux pétitions d’autant plus volontiers que les habitants s’engagent à participer à la dépense d’extension de la canalisation et de pose de la borne-fontaine, avant que la municipalité socialiste ne place l’objectif d’un rattrapage de l’équipement en faveur des quartiers populaires dans ses discours, sinon dans son action. La position des municipalités modérées et radicales conduit à mettre la géographie sanitaire de la ville en conformité avec la géographie sociale : les quartiers de fonctionnaires et de commerçants s’équipent avant les faubourgs ouvriers818. A Lyon, l’ingénieur propose de moderniser le nettoiement des chaussées : « aujourd’hui que toutes les rues des Brotteaux et de la Guillotière sont pourvues de chaussées pavées et que ces quartiers prennent une grande importance, la population devient de plus en plus exigeante en ce qui concerne l’état de propreté des rues, aussi l’emploi de balayeuses mécaniques serait-il d’un puissant secours pour maintenir ces quartiers dans un état de propreté comparable à celui obtenu dans le centre de la ville »819. La propreté concerne aussi les commerçants, hôteliers, et autres professionnels dépendant des visiteurs. Les commerçants de l’avenue de la Gare, à Romans, demandent l’arrosage de leur quartier parce qu’ils s’estiment lésés par rapport à leurs concurrents d’autres quartiers820. Enfin, soulignons que ce système ne profite pas toujours aux classes modestes : les pressions peuvent venir de contribuables aisés, désireux d’influer sur les priorités budgétaires en matière de travaux publics et de faire équiper leur quartier avant les autres821 ; les élites politiques et économiques n'hésitent pas à proposer des programmes d'action, comme à Nîmes où, dans les années 1930, du conseiller général à l'automobile-club du Gard, plusieurs voix se relaient pour réclamer la mise à l'étude d'une usine d'incinération des ordures ménagères822.

L’interaction entre les édiles et leurs administrés ne consiste pas seulement à réaliser ce que réclament les citadins. Ces derniers doivent être disciplinés si l'on veut concrétiser les promesses d’amélioration de l’état de la ville ou les impératifs d’économie des ressources en eau ; de plus, ils n’acceptent pas toujours les projets de la municipalité, particulièrement ceux qui impliquent une participation financière ou une modification de leurs habitudes. Si les médecins ont beaucoup travaillé, dans l’entre-deux-guerres, sur la propagande hygiénique (contre le crachat et l’alcoolisme, pour la vaccination, etc.)823, l’ingénierie sanitaire réclame en parallèle une même démarche d’éducation de la population. Les ingénieurs font de la lutte contre le gaspillage de l’eau potable une de leurs priorités, d'autant que les municipalités doivent faire face à la pénurie durant les périodes estivales, ce qui impose parfois des coupures d’eau nocturnes824. Celui de Chambéry déplore qu’on laisse couler l’eau des bornes-fontaines : « ces appareils, quoique livrés au public, sont complètement dépourvus de surveillance et les enfants et même les gens désœuvrés en font l’objet de leurs amusements et cela au grand préjudice soit des appareils eux-mêmes soit de la consommation normale de la réserve d’eau qui se trouve gaspillée »825. La limitation de la consommation à domicile est assez vite résolue techniquement par les abonnements au compteur, mais ceux-ci ne se répandent pas immédiatement partout, car ils peuvent être impopulaires826. On passe donc progressivement d’un service de la rue, gratuit (borne-fontaine), à un service à l'immeuble ou au foyer, payant. A Mâcon, la municipalité lance un appel à la souscription d’abonnements afin de financer l’extension du réseau vers la banlieue827. La distribution d’eau potable en régie est même un service qui s’avère bien souvent rentable : à Chambéry, au début du XXe siècle, on constate un rendement moyen net d’environ cinq francs par habitant ; en douze ans le nombre d’abonnés est multiplié par dix et le produit des concessions par vingt828. D'autres fois, elle s'accompagne d'un volet social : à Aix-les-Bains, l'abonnement le plus modeste (30 francs par an pour 100 litres par jour) voit son tarif rester identique pendant près de cinquante ans !829

Les élus et leurs hygiénistes cherchent aussi à faire porter la discipline sur la vieille et lancinante question des ordures ménagères830 : cela suppose de supprimer le tas d’immondices déposées sur le trottoir le soir, de le remplacer par une « poubelle » sortie le matin un quart d’heure avant le passage du tombereau – mais le couvercle sur la boîte mettra plusieurs décennies à devenir obligatoire831 ! A Rouen, les poubelles sont imposées en 1893, mais deux ans plus tard, l'ingénieur municipal déplore que « les habitants se prêtent mal au système des boîtes à ordures ; il y a autant d'immondices à côté que dedans » ; en 1909, un conseiller municipal écrit même : « le mal n'a fait qu'empirer; il suffit, pour s'en convaincre, de voir l'aspect de nos voies et de nos trottoirs chaque matin, même dans les quartiers qualifiés d'aristocratiques ! »832Peut-être y a-t-il là exagération, mais cela donne la mesure de la lenteur avec laquelle la population – ici normande, mais qu’on dénoncerait ailleurs pour son insouciance méridionale atavique… – a pris la mesure du problème.

Dans ce domaine, au début des années 1920, les hygiénistes semblent résignés face à une équation dont ils ne maîtrisent pas les termes. Les élus détiennent la clé de la réussite, selon qu'ils osent ou non risquer l'impopularité : « au point de vue politique ou social, toute modification apportée aux habitudes de la population en cette matière, risque d'indisposer, soit les propriétaires, soit les concierges, soit les chiffonniers, dont les plaintes auront, sur les pouvoirs publics, une influence souvent plus puissante que les considérations d'hygiène »833. En tout cas, là où elle semble effective, l'éducation de la population permet d’implanter des méthodes de « tri sélectif » avant l’heure, afin de réduire la quantité de déchets à incinérer ou à mettre en décharge et de remplacer le travail effectué auparavant dans des conditions peu hygiéniques par les chiffonniers ; pratique en usage à Charlottenbourg, près de Berlin, ou encore à New-York834. En Angleterre, « par des campagnes de presse, distribution de tracts, éducation civique dans les écoles, conférences etc., les Pouvoirs Publics incitent les habitants à brûler dans les foyers domestiques le plus possible des résidus du ménage », écrit un urbaniste qui pense qu’une « taxation directe à l’enlèvement, calculée sur la quantité effective d’ordures ménagères fournies à la collecte serait un facteur puissant pour convaincre les ménagères parisiennes de l’avantage de brûler elles-mêmes la plus grande partie de leurs déchets»835. Les rapports entre les pouvoirs publics et les citadins semblent évoluer dans un sens plus « consultatif » lors des Trente Glorieuses836.

Enfin, il est un domaine où l’opposition est fréquente, voire virulente, face aux projets municipaux : c’est l’application du principe du tout-à-l’égout. Après de fortes mobilisations dans la capitale durant les années 1880-1890, des chambres syndicales de propriétaires se dressent un peu partout en France contre les projets d’assainissement837. Les conseils municipaux doivent affronter des propriétaires hostiles aux dépenses prévues : coût des travaux pour relier leurs immeubles à la canalisation municipale, accroissement des impôts consécutif à la mise en œuvre du projet municipal. Ils s’organisent et se font entendre, en restant dans les formes légales, comme à Dijon où le procès-verbal d’enquête sur le projet d’achèvement du réseau d’égouts et d’épuration des eaux usées porte 882 déclarations contraires au projet (mars 1907), dont celle du Conseil d’administration de l’association des propriétaires de Dijon838. A Oullins, petite ville ouvrière qui compte moins de 15 000 habitants, à quelques kilomètres au sud de Lyon, une pétition recueille 958 signatures au moment où la ville obtient une loi l’autorisant à prélever une taxe. Les propriétaires protestent contre « les dépenses, forcément très élevées qu’entraînerait l’établissement du tout-à-l'égout », qui « viendraient ainsi, sans nécessité, augmenter dans de notables proportions les charges déjà très lourdes de la propriété bâtie ; mais que ce serait, en tous cas, au détriment de toute la population oullinoise, sur qui retomberaient fatalement, tôt ou tard, les charges nouvelles »839. Sur le même thème, la municipalité socialiste de Montluçon reçoit quant à elle une pétition de plus de 3100 signatures peu avant les élections municipales de 1904840.

Le rôle des citadins peut donc être varié et leur position ambiguë, tout comme leur attitude à l’égard d’autres pans de l’hygiène, en particulier concernant la lutte contre les épidémies. Même si à la fin du XIXe siècle on réclame des soins médicaux et on fait appel aux services de désinfection mis en place par les villes ou les départements, on reste réticent à la déclaration des maladies comme la tuberculose ou aux mesures d’isolement dont on peut craindre qu'elles stigmatisent une famille aux yeux de ses relations841. Enfin, certains propriétaires ont intérêt à tenter d'infléchir la municipalité en faveur de travaux d'hygiène qui leur rapportent, comme lorsque certaines sources se trouvent sur leurs terrains842, alors qu'ils peuvent se montrer hostiles à un projet d'assainissement augmentant leurs impôts.

Exemples de relations possibles entre la municipalité et les citadins à l’égard de l’eau potable
Exemples de relations possibles entre la municipalité et les citadins à l’égard de l’eau potable AM Chambéry, 1O bis 19, avis sur l’interdiction de laisser couler l’eau des bornes fontaines, 1er août 1890. AM Mâcon, O 621, prospectus de la municipalité (1933) : appel à la souscription d’abonnements pour aider financièrement l’extension du réseau vers la banlieue.
Lettre d’« un électeur qui a voté pour vous » au maire d’Avignon (mai 1934)
Lettre d’« un électeur qui a voté pour vous » au maire d’Avignon (mai 1934) AM Avignon, 3N 13.

Notes
811.

AM Chambéry, 1O bis 16, rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées sur les propositions de M. Granottier, 25 mai 1905.

812.

Estelle Baret-Bourgoin, La ville industrielle et ses poisons. Les mutations des sensibilités aux nuisances et pollutions industrielles à Grenoble, 1810-1914, Grenoble, PUG, 2005.

813.

Geneviève Massard-Guilbaud, Histoire sociale de la pollution industrielle, 1789-1914, Paris, Éditions de l'EHESS, 2009, à paraître.

814.

Martin Melosi, « Refuse as an Aesthetic problem: Voluntary Citizens’ Organizations and Sanitation », in Garbage in the Cities. Refuse, Reform, and the Environment, Pittsburgh, Pittsburgh University Press, 2005,
p. 87-110.

815.

Peter Thorsheim, Inventing Pollution : Coal, Smoke and Culture in Britain since 1800, Athens,Ohio University Press, 2006, chapitre 7 : « Environmental Activism ». Charles-François Mathis, L’émergence d’une pensée environnementale en Angleterre au XIXe siècle, thèse d’histoire, Université Paris IV, 2007.

816.

La Revue pratique d’hygiène municipale signale la constitution à Saint-Étienne, le 22 juin 1908, d’une « Ligue pour la propreté des rues » (janvier 1909, p. 22), dont nous n’avons pas trouvé d’autres traces.

817.

A Marseille, L’œuvre municipale 1929-1935, Marseille, Presses de l’imprimerie municipale de Marseille, 1935, 478 p. A Montluçon, une brochure Compte rendu de mandat 1925-1929, par Marx Dormoy, maire de Montluçon, conseiller général de l’Allier et une brochure similaire pour le mandat 1929-1935. A Villeurbanne, Villeurbanne 1924-1934 ou 10 ans d’administration, Villeurbanne, Association typographique lyonnaise, 1934, 438 p.

818.

Cas analysé dans notre travail La conquête de l’hygiène, Limoges 1850-1914, mémoire de maîtrise sous la direction d’Olivier Faure, université Jean Moulin, Lyon, 2002.

819.

AM Lyon, 923 WP 235, rapport du service de la voirie, 5 mars 1887.

820.

AM Romans, 1O 1, pétition d’un groupe de commerçants de l’avenue de la gare, 10 août 1923 et rapport de l’architecte-voyer du 11 août 1923.

821.

Cas évoqué pour les États-Unis par Hélène Harter, Les ingénieurs des travaux publics et la transformation des métropoles américaines, 1870-1910, Paris, Publications de la Sorbonne, 2001, p. 235-237.

822.

AM Nîmes, 1I 143, lettre de Jean-Jacques Rose (conseiller général) au maire de Nîmes, 19 septembre 1936 et brouillon de lettre du maire à Gérard Lavergne, président de l'automobile-club du Gard, 26 janvier 1937.

823.

Christian Bonah, « Instruire, séduire et prévenir : santé publique et films de propagande sanitaire dans l'entre-deux-guerres », communication au colloque « De la propagande sanitaire à l'éducation pour la santé », tenu à l'université Lyon 2, 28 mai 2009, consultable sur http://podcast.univ-lyon2.fr/groups/propagandesanitaire/blog/ .

824.

AM Aix-les-Bains, 1O 339, copie de la lettre du maire J. Mottet aux sénateurs de Savoie, 22 juin 1908. La situation existe aussi à Paris durant l'été 1911.

825.

AM Chambéry, 1O bis 19, rapport de l’ingénieur au maire, 28 avril 1890.

826.

Estelle Baret-Bourgoin, « Politiques urbaines et accès à l’eau dans la cité : la révolution des eaux à Grenoble à la fin du XIXe siècle », Le Mouvement social, n°213, 2005, p. 9-27.

827.

AM Mâcon, O 621, prospectus de la municipalité (1933).

828.

AM Chambéry, 1O bis 15, rapport de l’ingénieur Pendariès, 21 janvier 1903.

829.

AM Aix-les-Bains, 1O 338, rapport de l’ingénieur municipal, 18 février 1938.

830.

Pour un aperçu au XIXe siècle, Stéphane Frioux, La conquête de l'hygiène, op. cit. Sur les attitudes des citadins à l'égard des pratiques de collecte ou de tri des déchets, plusieurs travaux sociologiques ou ethnographiques ont été menés ces dernières années. Certains articles ont été publiés dans Les annales de la recherche urbaine depuis les années 1980.

831.

Pour des exemples d'indiscipline, AM Cannes, 1J 75.

832.

AM Rouen, 5M 1, procès-verbal de la séance du conseil municipal du 29 janvier 1909.

833.

L. Mazerolle, « Les différents aspects de la question des ordures ménagères. Examen de quelques points particuliers », TSM, juillet 1921, p. 152.

834.

George Avrède, « Enlèvement et utilisation des ordures ménagères à Charlottenbourg », Revue municipale,
1-15 juillet 1906, p. 193-194.

835.

Jean Le Moal, L'Hygiène des villes, de l'incinération des ordures ménagères dans les villes et particulièrement à Paris, thèse de l’Institut d’urbanisme de Paris, 1927.

836.

AM Aix en Provence, I6 107, enquête auprès de la population aixoise concernant la collecte des ordures ménagères, 1968-69.

837.

Gérard Jacquemet, « Urbanisme parisien : la bataille du tout-à-l’égout », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol 26 (1979), p. 505-548. Exemple en province : AM Montluçon, 4O 1/11, registre contenant plus de 3100 signatures (1904), soit 10% de la population totale.

838.

AD Côte d’Or, 4O 239/191, registre d’enquête.

839.

AM Oullins, carton « Tout-à-l'égout. Contentieux ».

840.

AM Montluçon, 4O 1/11.

841.

Je renvoie aux travaux et synthèses d’Olivier Faure et de Patrice Bourdelais cités dans la bibliographie en fin de thèse.

842.

AM Nîmes, 1O 434, lettre de A. Blanc (libraire) au maire de Nîmes, 14 octobre 1898.

843.

AM Chambéry, 1O bis 19, avis sur l’interdiction de laisser couler l’eau des bornes fontaines, 1er août 1890. AM Mâcon, O 621, prospectus de la municipalité (1933) : appel à la souscription d’abonnements pour aider financièrement l’extension du réseau vers la banlieue.

844.

AM Avignon, 3N 13.