Après avoir constaté la variété et l'intensité de tous ces échanges d’expérience sur les dispositifs d'ingénierie sanitaire, qu’ils aient eu lieu sur le mode épistolaire ou par le biais d’excursions (que l'on veut croire studieuses, même si le tourisme a pu se mêler plus ou moins heureusement à l'observation, surtout chez les élus), il peut être opportun de dégager quelques grandes logiques présidant à la mise en contact des municipalités. Nous avons relevé le mode d'élaboration de l'itinéraire qui apparaît le plus rationnel et le plus fréquent : la ville choisie par une autre comme destination a été repérée suite à la lecture d'un article ou d'un ouvrage, à une communication dans un congrès, ou à l'avis donné par un spécialiste bien informé, et parfois pas désintéressé, comme dans le cas des courriers d'invitation au voyage envoyés par les entrepreneurs du génie sanitaire. Mais à côté de ces démarches d'étude motivées par un souci de vérifier des données intéressantes, peut-être y a-t-il des connexions opérées pour des motifs moins « scientifiques », telle des affinités plus particulières entre villes d’une même couleur politique. Difficile de valider clairement cette dernière hypothèse, les traces d’un phénomène de collaboration privilégiée entre maires de même sensibilité politique en matière d’hygiène urbaine étant très faibles. La raison principale du manque d'influence joué par le facteur de l'appartenance politique tient probablement au fait que le processus de collecte de l'information était souvent orchestré par un professionnel (ingénieur, médecin), dont la démarche n'était pas dictée par des considérations politiques.
Après une première initiative dans la dernière décennie du XIXe siècle (congrès de conseillers municipaux socialistes)1095, et l'organisation de congrès des maires de France à partir de 1907, l’entre-deux-guerres est l’époque où les municipalités s’organisent en réseaux politiques1096. Mais ceux-ci n’ont pas toujours eu une grande activité et leur efficacité est difficilement mesurable. La majorité des villes françaises étudiées sont alors administrées par des municipalités radicales ou socialistes. Les socialistes semblent être plus soudés et avoir organisé le plus d’institutions1097, concurrencés toutefois par la droite républicaine1098. On a rappelé dans le chapitre II le rôle joué dans les réseaux officiels de maires par Henri Sellier, dont les prises de position étaient parfois commentées au cœur de la province : à Limoges, la majorité socialiste, discutant de la question de l’octroi, dit ainsi en 1927 :
‘« qu’on ne vienne pas nous citer en exemple les municipalités qui ont déjà consommé cette suppression, les unes en opérant par paliers, les autres par une abolition complète de la totalité des taxes, nous répondrons qu’il existe encore un millier de villes ayant un octroi. A la vérité, il est indispensable de tenir compte des particularités de chaque cité, de sa situation géographique, de son étendue, de la nature des éléments de sa population, de son caractère industriel ou touristique […]. Ces considérations doivent nous servir de guide dans la recherche de la réforme la plus opportune et la meilleure. Nous les trouvons formulées dans une interview récente accordée par l’un des nôtres, Henri Sellier, maire et conseiller général de Suresnes, président du Conseil Général de la Seine. »1099 ’C’est du côté socialiste que nous avons repéré le plus souvent des tendances à l’éloge et à l’imitation des réalisations de « municipalités-sœurs ». Depuis les premiers succès importants aux élections municipales de 1892 et 1896, leurs politiques édilitaires sont observées avec attention, par les camarades comme par les adversaires politiques. Dans une brochure consacrée à son usine d’incinération, la municipalité de Toulouse, dirigée par Étienne Billières, mentionne les propos flatteurs de Léon Baylet, adjoint au maire de Marseille, que l’on présente comme converti à l’incinération par la visite de l’installation toulousaine, qu’il aurait qualifiée de « miracle de la science », avant de déclarer que « sur ce chapitre, c’est Toulouse qui donne l’exemple à Marseille ». La brochure précise que « M. Léon Baylet souhaite, en terminant, que les deux grandes capitales du Midi soient reliées bientôt par les voies navigables et aériennes, comme elles le sont déjà par leurs affinités ethniques et politiques »1100. A Villeurbanne, le samedi 16 juin 1934, une conférence des municipalités socialistes est organisée à l’occasion de l’inauguration du quartier des « Gratte-Ciel » (le lendemain doit avoir lieu une fête en présence de municipalités de tout bord)1101. La municipalité de Limoges s’inspire de cette même commune de Villeurbanne et d’autres villes socialistes (Bordeaux, Toulouse), lorsqu’elle décide en 1932 de ne pas renouveler le traité de concession du monopole des pompes funèbres1102. Après 1935, la municipalité communiste qui s'empare de Villeurbanne reçoit des demandes de renseignements d'autres villes dirigées par le Parti1103. Cette solidarité politique fonctionne également dans le sens inverse, lorsque l’opposition de droite critique un projet. Toujours à Limoges, alors que la municipalité socialiste projette une usine d’incinération près de la Vienne, le quotidien Le Courrier du Centre utilise ainsi l’exemple marseillais pour illustrer son argumentation sur les défauts de la méthode :
‘« Les habitants de Marseille, où fonctionne le système d’incinération, en savent, paraît-il, quelque chose. Suivant les vents, les odeurs nauséabondes qui se dégagent de l’usine les incommodent jusqu’à une grande distance.Cependant, même si la sensibilité politique est différente, les rapports restent courtois, au sein des congrès annuels des maires de France1105 comme lors des visites ponctuelles d'une délégation dans une autre ville. Déjeuners, promenades près des dernières réalisations municipales, ponctuent les journées de « travail » et permettent la confrontation des politiques édilitaires. Ainsi, les élus rouennais (radicaux) qui visitent avec l'ingénieur en chef de la cité normande les usines de traitement des ordures de Lyon (radicale), Villeurbanne (socialiste), Cannes (modérée) et Toulouse (socialiste), en décembre 1930, retiennent de leur voyage le socialisme municipal omniprésent dans la ville de Haute-Garonne et dans la voisine de Lyon. Toulouse « fait ce qu'elle a résolu suivant le programme qu'elle s'est tracé, et tout comme Villeurbanne, municipalise tout ce qu'elle touche »1106. Les propos de l'avocat lillois Basquin, ami du maire conservateur de Chartres, sont une exception dans tout notre échantillon de correspondances : à propos des conseillers municipaux de la métropole du Nord, où avait été expérimentée la stérilisation de l'eau par l'ozone en 1898-1899, il écrit en 1900 que « ce sont des collectivistes que j'ai combattus avec mes amis politiques en 1896, et avec qui nous n'avons pas de relations. Mais vous pourriez écrire à M. Delory, maire de Lille, en votre qualité de collègue. Il est probable qu'il vous répondrait. »1107
Les échanges passaient, plus fréquemment que par des visites officielles, par les lettres : en 1922, le secrétaire du groupe socialiste à l’Hôtel de Ville de Saint-Nazaire écrit au « citoyen Mistral » [maire de Grenoble] qu’« une discussion s’étant élevée, entre la majorité municipale et la minorité socialiste au sein du Conseil, nous serions désireux de savoir si dans votre ville a été instituée une taxe de balayage pour couvrir les dépenses nécessaires à l’entretien de la propreté de votre ville »1108. Il est difficile de saisir leur ampleur, la correspondance ayant pu passer par le canal politique (sections SFIO, cabinet du maire) et ne pas avoir été conservée dans des dossiers qui restent plutôt techniques et gardent avant tout la trace des actes des ingénieurs.
A l’inverse, la différence de sensibilité ne semble pas avoir joué le rôle de repoussoir quand la ville était dans le besoin de collecter de l’information. En cela, on retrouve une manifestation de l’apolitisme proclamé par les associations d’entraide comme l’Association des Maires de France et l’Union internationale des Villes pour qui, les maires affrontant les mêmes problèmes, notamment face aux gouvernements centraux et aux soucis des citadins, seul le partage des expériences peut leur permettre de progresser dans la gestion municipale et d'améliorer concrètement l'environnement urbain. L'UIV organise en 1934 un voyage à travers la France (radicale, modérée et socialiste), consacré aux installations de traitement des ordures ménagères. Il constitue en quelque sorte des travaux pratiques préalables à la Conférence de Lyon dont l’un des sujets porte sur la collecte et le traitement des ordures. Nous en avons retrouvé un écho lorsque le maire d’Athènes, depuis son hôtel d’Aix-les-Bains, écrit à son collègue d’Avignon :
‘« Monsieur le Maire,Ce qu’il fait le 10 août suivant. La question, à laquelle nous ne pouvons répondre, se pose évidemment de savoir dans quelle mesure la visite de l’édile grec dans la Cité des Papes a pu influencer l’étude de la question de la destruction des ordures par la municipalité athénienne.
‘« Nos mairies sont aujourd’hui de véritables bureaux d’enquêtes, de renseignements et de statistiques. »1110 ’Comme en témoigne ce propos d’un maire de la région lyonnaise, la période étudiée fut celle d’une accélération de l’ouverture des villes et des municipalités à l’apprentissage des expériences de leurs homologues. Ces pratiques n'étaient pas nouvelles, mais l’amélioration des transports physiques (chemins de fer et navigation à vapeur, puis automobile) et l’innovation en matière de télécommunications (télégraphe, téléphone1111) ont facilité l’échange des informations. D’ailleurs, lorsqu’on se penche sur les dossiers conservés dans les archives des services techniques, il apparaît très vite que les villes étaient insérées dans un réseau souple et vaste et que toute réalisation édilitaire – et, avant même la concrétisation éventuelle, tout projet –, ne se concevait que par rapport à des exemples existants, à imiter, à dépasser ou à éviter de reproduire.
Au début de la prise de conscience de la nécessité d'améliorer l'environnement urbain (années 1880-1910), les exemples à suivre étaient disséminés à travers le monde1112, nécessitant d'attentives lectures de périodiques spécialisés ou des voyages au-delà des frontières nationales, petites aventures dont les conseillers municipaux et les techniciens de localités provinciales tiraient souvent quelque fierté. Les réseaux régionaux mobilisés pour les affaires édilitaires classiques et quotidiennes devenaient insuffisants lorsqu’il s’agissait de projeter des grands équipements complexes et coûteux (incinérateurs, stations d’épuration, etc.). Nous vérifions en tout cas, pour la première moitié du XXe siècle, la continuité d’un procédé repéré par William B. Cohen pour le siècle précédent : « The provincial cities [...] were open to the outside world – comparing themselves to and learning from other French and foreign cities »1113. Ces correspondances et ces voyages au sujet de questions techniques, comme le traitement des ordures ou l'épuration des eaux potables, introduisaient de la nouveauté, non seulement dans le bagage de connaissances des administrateurs municipaux, mais également dans leur horizon, élargissant le cercle des localités dignes d'intérêt.
La modernisation des villes françaises ne peut donc se concevoir ni comme un simple processus vertical, où les municipalités exécuteraient des ordres venus d'en haut, ni comme un phénomène se déroulant en « vase clos », qui aurait impliqué des interactions entre villes, État et entreprises, dans les limites nationales. Les municipalités de la Belle Époque, des Années Folles, de la Grande Dépression ou de la Reconstruction, ont beaucoup échangé entre elles et n’ont pas hésité à s’intéresser de près aux réalisations de leurs homologues étrangères. Reste à savoir comment les voyageurs municipaux ont prolongé la réflexion une fois de retour sur place. L'achèvement d'un voyage d'études est en effet souvent loin de sonner le glas de la procédure d'enquête ; de nouvelles questions se posent, de nouvelles étapes sont nécessaires pour éclairer encore plus le choix ultime du conseil municipal.
La clarification des eaux de l'Eure à Chartres : en passant par Alexandrie et par Laval
Un rapport du docteur Gabriel Maunoury, au nom de la Commission des Eaux de Chartres, au conseil municipal de cette ville, en 1914 – que nous reproduisons en annexe, section 51114 – offre un bon exemple de mobilisation des divers modes de documentation. Correspondance inter-municipale, appel aux réseaux d'experts et de collègues, visite officielle, voyage personnel : toutes les opportunités d'apprentissage au sujet de l'épuration des eaux y sont évoquées. Depuis le début du siècle, la question de la clarification des eaux destinées à être stérilisées par l'ozone se posait à Chartres1115. En effet, en temps d'orage ou de crues, l'eau de l'Eure, chargée en matières argileuses, était trop trouble pour que l'effet bactéricide de l'ozone s'applique parfaitement. Vers 1903-1904, la municipalité apprend que des expériences ou des installations fonctionnent, notamment à Alexandrie, mais décide de ne pas adopter le principe d'une coagulation des matières par le sulfate d'alumine, pour ne pas introduire de produit chimique dans l'eau1116. La question reste en suspens mais elle est reprise une dizaine d'années plus tard. Le Dr Maunoury ne l'avait pas oubliée, car il avait pu, « en novembre 1906, constater directement le résultat du procédé lors d'un voyage à Alexandrie »1117. Tout d'abord, la municipalité prend des renseignements auprès de son conseiller favori, Edmond Bonjean1118. Entre octobre 1913 et le printemps 1914, rien ne filtre, dans les archives, des activités de la commission des eaux de Chartres ; de février à avril 1914, le directeur du bureau d'hygiène, le docteur Lhuillier, conduit des essais avec un appareil fourni par la Compagnie générale de l'Ozone à l'usine municipale. C'est ensuite que l'on décide d'en savoir plus : « se renseigner sur les villes de France qui emploient le sulfate d'alumine ? Savoir quelles eaux de rivière sont ainsi traitées ? Savoir les divers procédés employés. »1119 Dès le lendemain de la séance de la Commission des eaux, on écrit à la fois à la Compagnie Générale de l'Ozone, constructeur de l'usine de stérilisation de Chartres, et à Edmond Bonjean (chef du laboratoire du CSHP), pour connaître la liste des villes « qui font emploi du sulfate d'alumine »1120. Dans son rapport au conseil municipal, le docteur Maunoury répète d'ailleurs les noms fournis par ce dernier. Aussitôt les réponses connues, la municipalité chartraine écrit aux deux villes pionnières les plus proches : Avranches et Laval. Le maire d'Avranches n'en sait guère plus sur le fonctionnement de son installation, exploitée entièrement par la CGO. Le docteur Maunoury se rend, au début du mois de juin 1914, avec des conseillers, le maire et les techniciens municipaux, à Laval, où il connaît déjà un collègue membre du conseil municipal, le docteur Edmond Dupré. C'est ainsi que Laval, qui avait adopté la stérilisation des eaux par l'ozone à l'instar de Chartres, troque son rôle d'imitateur contre celui de modèle, d'autant que la géographie et la population (environ 30 000 habitants) rapprochent les deux villes... Mais la Première Guerre mondiale survient, et en 1923, le sulfate d'alumine n'est toujours pas introduit pour clarifier les eaux de l'Eure ; bis repetita : le nouveau directeur du bureau d'hygiène part à Laval pour étudier l'installation de la Mayenne et insiste auprès du maire de Chartres pour hâter l'adoption du procédé déjà choisi par « de nombreuses villes », « la santé de la population étant en jeu »1121. L'événement extraordinaire qui éclate durant l'été 1914 (comme, dans d'autres villes, les événements plus courants que constituent les changements de majorité politique au sein du conseil municipal), est un exemple d'élément contingent qui réduit à néant de longs et patients efforts de documentation !
AM Lyon, 675 WP 23, La Vie communale, janvier 1936 (phrase d'Herriot prononcée au Congrès des Maires 1935). Le terme « solidarité » est d’ailleurs présent dans le titre du périodique La Solidarité. La France Municipale publié par A. Grisoni, proche des élus radicaux (voir Renaud Payre, A la recherche de la « science communale », thèse citée)
Patrizia Dogliani, Un laboratoire de socialisme municipal : France (1880-1920), thèse d’histoire, université Paris 8, 1991.
Voir Renaud Payre, À la recherche de la « science communale », thèse citée, p. 373-383.
AM Limoges, 2D 482, minute de lettre du 5 octobre 1935 au secrétaire général de la Fédération nationale des municipalités socialistes : cette association partisane a mené des enquêtes sur des sujets édilitaires auprès de ses adhérents.
AM Biarritz, 3D 9, documents de la Fédération républicaine des maires et conseillers municipaux de France (1926 et 1928).
Délibérations imprimées du conseil municipal de Limoges, séance du 30 décembre 1927, p. 625.
AM Saint-Étienne, 4O 1, brochure Ville de Toulouse. La Cité Industrielle Municipale du Ramier-du-Château, s. d., [vers 1932-1933].
AM Villeurbanne, 4R 22. A noter que les réalisations de la municipalité Goujon sont ensuite un but d’excursion qui dépasse le cadre des voyages municipaux (voyages scolaires, associatifs, etc.).
Délibérations imprimées du conseil municipal de Limoges, 1932, p. 863. Voir aussi AM Limoges, 2D 477, minute des lettres aux maires de Villeurbanne, Bordeaux, Grenoble, Toulouse, 21-27 janvier 1933.
AM Villeurbanne, 2D 40, lettre du maire de Saint-Pierre-des-Corps, 24 février 1936 (sur le chauffage urbain), lettres d'un adjoint au maire de Calais et secrétaire du Rayon Communiste local, 16 et 23 juillet 1935 (sur le théâtre municipal et les chômeurs).
AM Limoges, 3D 289, article « L’enlèvement des ordures ménagères à Limoges – une usine d’incinération », Le Courrier du Centre, 11 août 1939.
Notons qu'une scission a lieu après 1945, dans le contexte de la puissance du parti communiste (le maire d'Ivry, Georges Marrane, est alors secrétaire de l'AMF) : AM Biarritz, 3D 9, coupure du Parisien Libéré, 1er mars 1949 : « Création d'une Union indépendante des maires de France » ; minute d'une lettre de Guy Petit au Président de l'Association Nationale des Maires de France, 29 décembre 1948, annonçant la démission de la ville de Biarritz.
AM Rouen, 1I 17, rapport des délégués de la 5e Commission sur le voyage d'études concernant les ordures ménagères, 10 janvier 1931. Voir aussi annexes, section 5 .
AM Chartres, DC 4/178, lettre de A. Basquin, 12 novembre 1900.
AM Grenoble, 1O 578, lettre de la section SFIO de Saint-Nazaire, 20 juillet 1922. Voir aussi AM Limoges, 2D 477, lettre au secrétaire du Groupe socialiste d’intérêt général de Marseille, 13 mai 1933.
AM Avignon, 1J 216, lettre de M. A.C. Matsas, président du conseil municipal d’Athènes, 31 juillet 1934.
AM Lyon, 1112 WP 001, rapport du secrétaire général, M. Dorel, maire de St-Genis-Laval dans Association des Maires du Département du Rhône. Compte rendu. Assemblée générale annuelle du 28 octobre 1923, p. 4.
AM Chartres, DC 4/220, note de R. Eckert, de la Compagnie Générale de l'Ozone, Paris, 11 juin 1914, indiquant qu'il téléphonera le lendemain pour obtenir des données sur les filtres.
Nous reviendrons plus loin sur cet aspect (chapitre IX).
William B. Cohen, Urban Government and the Rise of the French City : Five Municipalities in the Nineteenth-Century, New York, St-Martin’s Press, 1998, p. 258.
AM Chartres, DC 4/220, extrait du journal La Dépêche du 1er juillet 1914, « Les conseils municipaux à Chartres », séance du 26 juin 1914. Voir annexes , section 5.
Fessard, « L'application de l'ozone à la stérilisation des eaux potables de la ville de Chartres », RHPS, mars 1909, p. 294.
AM Chartres, DC 4/175, lettre du maire à M. Barois, 10 mars 1904 et correspondance autour du cas d'Alexandrie.
AM Chartres, DC 4/220, extrait du journal La Dépêche du 1er juillet 1914.
Ibid., copies de lettres à Edmond Bonjean, 6 août 1913 et 17 octobre 1913.
Ibid., procès-verbal de la séance de la commission des eaux, 4 mai 1914. Nous respectons la ponctuation du document.
Ibid., copies de lettres du 5 mai 1914. Réponses de la Compagnie générale de l'Ozone, 6 mai 1914 et de Bonjean, 10 mai 1914.
AM Chartres, DC 4/231, rapports de M. Legeay, directeur du Bureau d'hygiène, 28 février 1923 et 11 mars 1923.