4/ L’innovation mise à l’épreuve : les essais partiels

‘« Il était impossible de se lancer dans une pareille innovation et d’engager près de un million et demi des finances de la Ville pour l’application de ce système, sans avoir auparavant effectué des essais entièrement concluants. »1279

Faire un essai à échelle réduite de la méthode prônée pour épurer les eaux ou traiter les déchets est une autre option possible. Elle demande du temps et de l’investissement de la part des concurrents. Elle reste donc assez exceptionnelle, comme dans le cas des concours sur l’épuration des eaux à Marseille ou à Paris – certains inventeurs, comme Henri de Frise (illustration ci-dessous) ayant d’ailleurs demandé, en dehors de tout concours, l’autorisation de construire des installations d’essai sur les eaux de la capitale afin d’inciter leurs clients potentiels à venir les visiter et les savants reconnus à les expertiser1280. Parfois, elle est envisagée, comme à Lyon dans le cadre du projet d’assainissement repris à la fin de la première guerre mondiale ou dans celui de l’incinération des ordures avant le conflit mondial, puis, dans les deux cas, abandonnée1281. Dans les grandes villes comme Paris ou Lyon, les réseaux et infrastructures d’assainissement sont de telle taille qu’on préfère tester les procédés avant d’engager des dépenses de plusieurs dizaines de millions de francs. Ainsi, les ingénieurs de la Seine mettent-ils à l’essai, tout au long de la première moitié du siècle, les méthodes d’épuration biologique des eaux usées, pour trouver un procédé complétant les champs d’épandage de l’ouest parisien, insuffisants pour absorber les eaux d’égouts. Des stations d’expérimentation, de la méthode des lits bactériens à Mont-Mesly près de Créteil1282, puis des boues activées à Colombes1283, fonctionnent pendant de nombreuses années.

L'essai des procédés d'épuration de l'eau dans les usines municipales de Paris
L'essai des procédés d'épuration de l'eau dans les usines municipales de Paris AM Avignon, 3N 17, brochure d'Henri de Frise, vers 1904.

L’un des cadres privilégiés de l'essai partiel paraît être le domaine du nettoiement des voies publiques et du ramassage des ordures ménagères, où les dépenses à engager sont moindres. Les essais sont d’ailleurs proposés spontanément par des entrepreneurs1285 : dans le cas des véhicules de nettoiement, les sociétés profitent parfois de la fourniture d’une balayeuse-arroseuse à une municipalité pour tenter d’attirer les villes voisines. Le 28 novembre 1924, une voiture de la maison Renault, destinée à la ville d’Annemasse, après avoir fait des expériences à Clermont-Ferrand, est à Roanne en vue d’effectuer des essais de collecte et de fonctionnement devant la sous-commission chargée de choisir le type des voitures à employer à Roanne1286. Le représentant Renault à Aix-les-Bains explique au maire d’Annecy, auquel il propose une arroseuse-balayeuse, que son « matériel, une fois mis en circulation dans la région, se faisant hautement apprécier, nous facilitera la conclusion de nouvelles affaires »1287. Ces équipements séparés peuvent susciter des achats espacés dans le temps. On en teste généralement un ou deux, et si on est satisfait, on peut en poursuivre l'acquisition ; on décide parfois de choisir des modèles de deux marques différentes1288.

Les ingénieurs municipaux voient des avantages à ces demandes des industriels : « des essais de voitures d’ordures de différents systèmes ont été autorisés depuis quelque temps et, bien que celui demandé actuellement ne paraisse devoir offrir que peu d’intérêt, il nous semble préférable d’y recourir, un essai d’appareil nouveau pouvant permettre des constatations intéressantes et provoquer des améliorations imprévues du matériel en service ou à l’étude », écrit un ingénieur parisien en 19101289. A Biarritz, des conseillers municipaux prennent l’initiative d'essayer un système de poubelles interchangeables en complément de l’usine d’incinération, pour améliorer le procédé de la collecte et du déversement des ordures ménagères à l’usine, tel qu’ils l’avaient vu lors d’un voyage d’études à Tours. Le rapporteur défend l’idée des essais, bien qu'ils ne se soient pas révélés concluants, le procédé étant jugé trop coûteux : « nous aurions alors négligé d’approfondir une étude et de pratiquer des essais seuls capables de nous donner une certitude et on aurait pu nous le reprocher plus tard »1290.

En revanche, en matière d’usine sanitaire, les installations d’essai peuvent parfois entraîner de cruelles désillusions par la suite. D’ailleurs, la revue Eau et hygiène fait remarquer que l’on ne doit pas se référer uniquement aux rapports « des essais de réception des installations ; à ce moment tout marche toujours à souhait et les experts n’ont qu’à le constater. Après quoi, le silence se fait »1291. Durant l'entre-deux-guerres, la fermentation des ordures ménagères fait l'objet de plusieurs cellules d'essai, non loin de Paris (par le commandant Anger à Villeneuve-Saint-Georges et Versailles et par Pierre Gandillon à Rouen), sans déboucher sur des marchés définitifs1292. On peut penser que ces ingénieurs parisiens voulaient décrocher des marchés dans la région la plus peuplée du territoire ; cependant, leur méthode eût été plus susceptible d'être adoptée dans le Midi, où les ordures contenaient un pourcentage plus élevé de matière organique. Mais à Marseille, en 1926, une installation d'essai semble avoir déçu et hypothéqué les chances de réussite du processus durant les années suivantes ; elle avait été « réalisée dans des conditions très imparfaites, sur des gadoues qui, ayant séjourné trop longtemps à l'air libre et sous la pluie, avaient déjà commencé à fermenter. Et cette expérience hâtive et incomplète n'est pas à comparer comme valeur probante à l'expérience de Cannes », note la municipalité d'Aix-en-Provence. Celle-ci choisit le procédé Beccari après avoir été convaincue par le fonctionnement de l'usine de la station de la Côte d'Azur et par les résultats officiels fournis par la municipalité cannoise, qui « a pris soin, au début du fonctionnement de son usine Beccari de faire constater par experts et par huissiers à chacun des 40 jours de l'opération, que le traitement des gadoues par ce procédé ne donnait ni écoulement ni odeurs »1293. Elle balaie en conséquence la demande formulée parmi les protestations du Syndicat des Contribuables, « de faire construire à Aix par le concessionnaire, une petite usine d'expérience en attendant de construire l'usine définitive » en rétorquant qu'il « est facile de comprendre qu'elle était inacceptable pour un entrepreneur qui a fait déjà dans plusieurs autres villes l'essai de son système et qui n'aurait pu le recommencer à Aix sous forme d'essai réduit qu'avec une importante majoration de prix »1294. L'installation d'essai, comme les autres outils d'aide à la documentation et à la décision, peut être tantôt une marque de prudence de la part de la municipalité et de ses techniciens, tantôt une exigence à mettre au compte de l'opposition à un projet.

La critique locale et partisane des experts et l’instrumentalisation de l’expertise

L’expertise est destinée à éclairer la décision des politiques et techniciens locaux. Mais elle ne reste pas toujours confinée dans cette sphère « politico-technique ». Les intérêts divergents des entrepreneurs en compétition pour imposer leur technique poussent à son exposition dans la sphère de l’opinion, à travers la publicité donnée en faveur d’un procédé, ou au contraire la contre-publicité pour une méthode concurrente, appuyée par des références à des « experts ». On retrouve donc une configuration propice à l'éclosion de conflits, bien antérieure aux questions écologiques de la fin du XXe siècle et à leurs « forums hybrides » qui ont fait l'objet d'études de la part des sociologues1295 ; elle est tout autant postérieure aux débats engendrés par la libération de la parole des riverains dans le cadre des procédures d'enquête de commodo et incommodo sur les établissements dangereux, incommodes ou insalubres1296.

D’une part, l’expertise favorable fait généralement l’objet d’une grande publicité : la Compagnie Générale de l’Ozone reproduit dans ses brochures les avis du professeur Roux, directeur de l’Institut Pasteur, sur la stérilisation des eaux par l’ozone (donnés à différentes dates, dont en 1901 à propos des procédés de la Société industrielle de l’Ozone, appliqués à Cosne-sur-Loire, maison concurrente)1297. Elle n’hésite pas à montrer à ses lecteurs les résultats d'analyses microscopiques de la commission officielle d’essai des procédés à Nice en 1905.

Les propriétés bactéricides de l’ozone au service de la propagande de la Compagnie Générale de l'Ozone
Les propriétés bactéricides de l’ozone au service de la propagande de la Compagnie Générale de l'Ozone Arch. Paris, VO3 126, brochure Ville de Nice. Rapport sur l’application des procédés Otto à la stérilisation par l’ozone des eaux d’alimentation de la ville de Nice, Nice, imprimerie de l’Éclaireur, 1905. Cette page est reproduite par la suite dans de nombreuses brochures commerciales de la Compagnie Générale de l’Ozone.

La presse peut également servir les desseins de tel ou tel parti, de tel ou tel entrepreneur. Elle relaie par l’écrit des manifestations ponctuelles comme les conférences tenues à destination d’une société savante locale, ou ouvertes au grand public. Un grand quotidien national, Le Matin, offre le plus bel exemple de l’engagement partisan de la presse dans le champ conflictuel du génie sanitaire. Propriété de Maurice Bunau-Varilla, le frère de l’ingénieur-inventeur Philippe Bunau-Varilla, il mène durant l’entre-deux-guerres une campagne active en faveur du procédé de la « Verdunisation », que Bunau-Varilla cherche à répandre parmi les villes françaises1299.

D’autre part, l’expertise survient dans un contexte local où la question de l’eau ou de l’assainissement est souvent un événement propice à l’affirmation des clivages politiques. La publication des rapports de commissions consultatives (conseil départemental d'hygiène ou CSHP), des rapports de savants comme les géologues, est chose courante dans les quotidiens locaux, même dans les cas où la polémique n'existe pas ou fait peu de bruit. Au sujet d'Aix-les-Bains, un membre du CSHP rappelle à ses collègues en 1929 que « l’un de vos rapporteurs a bénéficié d’une publicité discourtoise, en des feuilles locales, pour avoir insisté dans ses rapports au Conseil supérieur, sur la nécessité de donner de l’eau potable aux malades venant chercher le soulagement ou la guérison de leurs infirmités, en cette station si réputée »1300. Sans qu’on en sache beaucoup plus sur cette localité, à Saint-Brieuc, la question de l’ozonisation des eaux fait ainsi débat, comme dans la plupart des villes où nous avons dépouillé des archives. Le journal « républicain socialiste » Le Réveil des Côtes du Nord critique tantôt violemment, tantôt ironiquement, les experts qui conseillent à la ville l’ozonisation de ses eaux, comme Edmond Bonjean :

‘« M. Martel est un avocat qui a fait quelques excursions dans l’Auvergne ; M. Bonjean ! Qu’est-ce bien au juste ? Ce n’est pas très clair. On le signale un peu partout recommandant l’ozone. S’il le fait avec autant de discernement qu’à Saint-Brieuc, nous engageons vivement les municipalités à ne pas imiter la nôtre, qui n’a su ni l’écouter ni le comprendre et lui a sottement obéi. »1301
« M. Bonjean fait, comme ses pairs, de l’hygiène en chambre, politique tout au moins. Il possède l’appui des autorités, qui lui payent ses déplacements. Il est officiel. Son langage, à double entente, permet toutes les interprétations. Quand il se trouve devant des ignorants, ce qui lui advient le plus souvent, il a beau jeu ; c’est ce qui nous est arrivé à Saint-Brieuc. Notre ville a été, comme on dit vulgairement, une bonne poire. Le Réveil dit la vérité. M. Bonjean la cache. Ce n’est pas nous qui sommes néfastes, c’est lui. »1302

Du côté des maires, pressés de voir leur programme électoral mis en pratique, l’idée de passer outre les expertises ou de les modifier, quand elles sont défavorables, existe bel et bien. Une plume qui nous semble objective écrit, dans La Technologie sanitaire, en 1901, que le Comité consultatif d'hygiène doit se « tenir en garde contre la mauvaise foi. On lui a envoyé à l'analyse des eaux autres que celles qu'il s'agissait de capter, des échantillons bouillis ou filtrés. Le Comité n'en revient pas et se lamente. Nous voulons assurer aux communes les bienfaits de l'hygiène, dit-il, et les communes s'ingénient à nous tromper ! Le Comité est bien naïf ; pour épargner cent francs, un paysan vendrait son âme au diable et empoisonnerait toute sa commune. Les maires qui ont joué ce tour aux hygiénistes n'en sont que mieux vus de leurs administrés, dont ils ont soigné les intérêts. »1303 Edmond Bonjean écrit au maire de Chambéry, le 15 mai 1893 :

‘« J‘ai fait part à M. le Prof. G. Pouchet, directeur du laboratoire, du but de votre visite, et des remarques présentées par M. l’inspecteur général des Ponts et Chaussées au sujet des analyses des eaux de la ville de Chambéry.
M. le Prof Pouchet m’a chargé de vous informer qu’il lui était absolument impossible de modifier en quoi que ce soit le rapport des résultats des analyses que je vous retourne ci-inclus. »1304

L'édile savoyard avait-il tenté de faire modifier un résultat peu favorable aux eaux dont l'adduction était projetée ? Nous ne le savons pas, mais nous savons en revanche que le maire d'Avignon, quelques années plus tard, « oublie » de faire parvenir au CSHP des analyses défavorables sur les eaux de l'île de la Barthelasse, où l'on comptait puiser les ressources nécessaires à l'alimentation de la population. C'est le déclenchement d'une épidémie de fièvre typhoïde et la vigilance du comité de surveillance des eaux de l'armée qui empêchent le docteur Courmont de donner un avis favorable au projet et qui imposent par conséquent à la municipalité de revoir complètement le mode d'approvisionnement en eau1305.

L'amélioration de l'environnement urbain est un domaine tellement neuf, avant 1914, que les municipalités ont besoin d'outils pour vaincre l'incertitude qui entoure les procédés mis au point par les ingénieurs sanitaires. Concours sur plans ou sur installations d'essai, démonstrations, essais comparatifs de deux modèles, de nombreuses méthodes sont utilisées pour se faire une opinion sur les technologies nouvelles d'assainissement. Cependant, la phase du concours ou des essais n'apparaît pas, dans le corpus étudié, comme quelque chose qui puisse faire basculer la décision dans le sens de l'adoption de l'innovation ; bien au contraire, de nombreux concours ne sont pas suivis d'effet, les experts et les concurrents le savent d'ailleurs. Manque-t-il un appui venu d'en haut, c'est-à-dire des recommandations étatiques qui auraient pu servir d'encouragement à l'action ?

Notes
1279.

AM Biarritz, 1M 41, rapport présenté au conseil municipal de Biarritz, 16 mars 1928.

1280.

C’est le cas d’H. de Frise et A. Howatson pour l’épuration des eaux. Le premier installe le procédé à l’ozone sur l’usine de Saint-Maur (AM Pau, 2O2 9, lettre de M. de Frise au maire de Pau, 18 février 1904). Le second construit des filtres au ferrochlore au réservoir de Montsouris (AM Pau, 2O2 9, lettres des 3 février, 1er mai et 13 mai 1903. Howatson envoie ensuite les rapports de M. le Dr Miquel et M. Albert-Lévy sur les résultats de son installation).

1281.

AM Lyon, 923 WP 003.

1282.

Construite dans les années 1900 d’après les indications du Dr Calmette, lui-même créateur de la station de La Madeleine-les-Lille. Elle fait l'objet de critiques de la part des ingénieurs du privé Bernard Bezault et Félix Nave.

1283.

Construite en partie par la Société générale d’épuration et d’assainissement de B. Bezault, elle fonctionne durant tout l’entre-deux-guerres, sans que la méthode paraisse suffisamment au point pour être exportée dans les villes de province. Voir un avis (non objectif), dans AM Aix-les-Bains, 1O 293, brochure dactylographiée, « Assainissement urbain », marquée du tampon « F. De La Court. Ingénieur ».

1284.

AM Avignon, 3N 17, brochure d'Henri de Frise, vers 1904.

1285.

Nous n'avons trouvé qu'un cas de société qui refuse la demande de la municipalité de procéder à des essais : AM Biarritz, 1M 40, lettre de la STRIUR à l'ingénieur municipal, 16 septembre 1932.

1286.

AM Roanne, 2I 4/1, rapport du 1er décembre 1924.

1287.

AM Annecy, 1O 352, lettre du 4 avril 1927.

1288.

AM Lyon, 945 WP 48, délibération du conseil municipal, 10 novembre 1919. Correspondance et rapports au sujet de la livraison d’automobiles pour ramasser les ordures ménagères de marques SCEMIA et de Dion-Bouton (1919-1920).

1289.

Arch. Paris, VONC 1486, rapport de l’ingénieur de la 1e section, 12 septembre 1910.

1290.

AM Biarritz, 1M 41, rapport présenté au conseil municipal le 16 mars 1928.

1291.

Eau et hygiène, n°7, juillet 1910, p. 66. Voir aussi infra, chapitre VI, §C 2/, le témoignage de l'ingénieur Henri Michel.

1292.

Sur le commandant Anger, AM Lyon, 923 WP 273, divers brochures et tirés à part envoyés par lui à Camille Chalumeau ; sur Gandillon, AM Rouen, 1I 17, rapport du directeur du service Chauffage-Électricité-Transports, 3 octobre 1953.

1293.

AM Aix-en-Provence, I6 70, note au sous-préfet, s. d.

1294.

Ibid.

1295.

Michel Callon, Pierre Lascoumes, Yannick Barthe, Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique, Paris, Le Seuil, 2001.

1296.

Geneviève Massard-Guilbaud, Une histoire sociale de la pollution industrielle dans les villes françaises, 1789-1914, mémoire pour l’habilitation à diriger les recherches, Université Lyon II, 2003.

1297.

AM Brive, 5I 235, brochure « Compagnie des Eaux et de l'Ozone. Références » [vers 1932], p. 10-11.

1298.

Arch. Paris, VO3 126, brochure Ville de Nice. Rapport sur l’application des procédés Otto à la stérilisation par l’ozone des eaux d’alimentation de la ville de Nice, Nice, imprimerie de l’Éclaireur, 1905. Cette page est reproduite par la suite dans de nombreuses brochures commerciales de la Compagnie Générale de l’Ozone.

1299.

AM Nancy, 17W 7, coupures de presse.

1300.

CSHP 1929, p. 412.

1301.

AM Avignon, 3N 17, exemplaire du journal Le Réveil des Côtes-du-Nord, 22 décembre 1910.

1302.

Ibid., Le Réveil des Côtes-du-Nord, 9 mars 1911.

1303.

La Technologie Sanitaire, 15 mars 1901, p. 374-375.

1304.

AM Chambéry, 1Obis 16.

1305.

AD Vaucluse, 2O 7/43, dossier « Adduction d’eau potable. Avant-projet, Barthelasse 1912 », rapports de Jules Courmont au Conseil supérieur d'hygiène, 21 octobre 1912 et 25 novembre 1912. Le projet est abandonné et Avignon se tourne alors vers la stérilisation par l'ozone des eaux de Monclar (usine de pompage rattrapée par l'extension de la banlieue et nappe contaminée par l'infiltration de matières fécales).