2/ Des facteurs géographiques

L'adoption de l'innovation procède parfois d'une volonté politique, mais tient aussi au problème spécifique rencontré dans une localité et à la nécessité, pour le résoudre, de devoir choisir une autre solution que celles disponibles sur le marché à ce moment. En effet, l'imitation pure et simple ne fonctionne pas toujours dans un domaine aussi lié à l'environnement que l'assainissement : les spécialistes contemporains ont conscience que chaque ville est un cas d'espèce, et qu'il ne faut pas vouloir y appliquer des solutions « modèles ». En 1909, les instructions du CSHP sur les projets d'assainissement précisent d'emblée : « L'assainissement d'une ville étant une question trop complexe pour se prêter à une solution uniforme et pour être tranchée d'après des règles absolues, la municipalité, avant de faire le choix de l'un des deux systèmes applicables à l'établissement d'un réseau d'égouts : système unitaire ou système séparatif, devra se livrer à un examen approfondi des circonstances locales »1826. Les « conditions locales » sont également un facteur prépondérant dans le cas du traitement des ordures ménagères : les partisans des cellules de fermentation insistent sur le climat méditerranéen qui impose moins de chauffage aux citadins (d'où une quantité moins importante de cendres et de matières combustibles et une quantité plus importante de déchets organiques, riches en eau et plus difficiles à brûler) ; de plus, les cités provençales sont entourées d'une banlieue maraîchère particulièrement active où il est facile d'écouler un terreau produit à partir des ordures. Les techniciens spécialistes de l'incinération admettent également que « le problème de l'incinération des ordures ménagères varie avec chaque ville en raison de la quantité de gadoue à traiter et que ce sont les conditions locales qui fixent la manière dont doivent être utilisés l'énergie et les sous-produits »1827. Ce phénomène de recherche d'une solution adaptée au contexte géographique (topographique, hydrographique, géologique) prévaut aussi dans le domaine de l'épuration des eaux usées : les localités méditerranéennes sont confrontées à des cours d'eau dont le débit est très réduit pendant la saison estivale et il convient d'éviter les nuisances olfactives engendrées par des rivières où les eaux d'égout remplacent quasiment les eaux douces1828.

Le rôle joué par les conditions géographiques locales dans l'implantation de l'innovation est particulièrement mis en valeur dans le cas de l'épuration des eaux potables des petites villes. Au tournant du XXe, siècle, au cœur de la province, Cosne-sur-Loire (Nièvre), Lectoure (Gers), L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), trois communes dont la population est comprise entre 4000 et 7000 habitants, se considèrent – ou sont présentées par des observateurs – « en retard », car elles sont toujours dépourvues de distribution municipale d'eau. Pour telle ou telle raison, les projets ou tentatives d'entrepreneurs du réseau régional ne sont pas menés à leur terme : à Cosne, le concessionnaire du service de La Charité-sur-Loire tente bien de convaincre les édiles, mais ceux-ci sont réfractaires au principe de la concession1829 ; à Lectoure, le concessionnaire, établi dans la petite ville voisine de Fleurance, abandonne son projet, sans qu'on en connaisse la raison, puis est remplacé par un certain Lombrail, qui a réalisé des distributions d'eau et de gaz dans la région toulousaine (Revel, Foix, Villemur...), mais qui échoue à mettre en place celle de la petite ville gersoise1830. A ces déconvenues s'ajoute le problème de la mauvaise qualité bactériologique des eaux de rivière disponibles, dans un contexte d'impossibilité de disposer d'un volume suffisant d'eau de source. Sa résolution passe par une solution technique proposée par un « pionnier » : l'ingénieur sanitaire Howatson à Lectoure, la Société industrielle de l'Ozone à Cosne. A l'Isle-sur-la-Sorgue, la société Puech-Chabal, qui propose initialement son système de filtration, veut faire de la ville un terrain d'expérience grandeur nature pour la stérilisation par les ultra-violets, après que le concours d'épuration des eaux potables de Marseille a consacré l'insuffisance des filtres à sable utilisés seuls1831. Ces innovations peuvent donc mettre en lumière une localité modeste, telle Cosne-sur-Loire : facilement accessible en train depuis Paris, elle devient un lieu de passage habituel de la commission des eaux du conseil municipal de la capitale1832. Des savants intéressés par la question de l'épuration des eaux n'hésitent pas à écrire à l'administration municipale nivernaise1833. En 1900, une entreprise démarche l'administration de Chartres en lui avouant qu'elle a « choisi [cette] ville parce qu'elle est à proximité de la capitale et que le succès, s'il y a lieu, aura plus de retentissement et de répercussion que dans une ville éloignée »1834.

Certaines de ces villes n'innovent pas au hasard ; si les premières installations datent généralement des années 1900-1906, des projets d'épuration des eaux sont parfois présentés aux conseillers municipaux dès la fin des années 1880 ou le début des années 1890, ce qui laisse à penser que les édiles étaient sensibilisés à cette question et plus disposés à accorder leur confiance à une innovation1835. Pour d'autres, on peut probablement partager l'idée que « dans les situations d'urgence, de trouble, de complexité et de difficulté à évaluer et à prescrire le travail des uns et des autres, il est fort possible que des décisions soient prises selon la rencontre hasardeuse entre des questions et des réponses », autrement dit entre des municipalités et des entreprises porteuses d'un procédé d'ingénierie sanitaire1836.

L'autre dimension géographique dans le processus de diffusion de l'innovation consiste dans l’imitation régionale. L'« effet de voisinage », facteur proposé par Torsten Hägerstrand dans son œuvre pionnière sur la diffusion des innovations (étude sur une petite région suédoise)1837, paraît jouer dans les enquêtes menées par les villes – notamment celles de petite taille – sur les dispositifs de gestion de la ville au quotidien : police, réglementation des foires et marchés, étude des prix alimentaires, etc. Les maires, surtout à partir des années 1920, se rencontrent dans des instances nouvelles, comme les Associations départementales d'élus ou certaines structures intercommunales, qui renforcent le partage des bonnes pratiques. Ils s'échangent des adresses ou des noms, par exemple en matière de conseil juridique lorsque le besoin s'en fait sentir1838. La carte des correspondants de Cosne (annexe, carte 9) montre bien qu'avant d'être ville innovante, consultée de toute la France, elle est attentive aux expériences de petites villes du Centre (Gien, Sens, Clamecy, etc.). De plus, cette dimension n'est pas surprenante dans certains domaines : en matière d’eau, beaucoup de choses dépendent des conditions géologiques et climatiques locales. Ainsi, des solutions similaires peuvent-elles être adoptées par des villes voisines. En 1909, un conseiller municipal de La Ferté-Bernard (Sarthe) écrit au directeur du service des eaux de Chartres pour connaître les résultats bactériologiques de l'eau ozonisée distribuée dans la préfecture d'Eure-et-Loir : « si l'analyse est bonne, comme nous avons une rivière qui passe au milieu de notre ville, nous pourrions peut-être copier votre installation. »1839 Dans la bordure orientale du Massif central, c'est le cas du barrage-réservoir pour l’alimentation en eau. Adoptée par Annonay, Saint-Chamond, Saint-Étienne, Rive-de-Gier, Roanne (et peut-être d’autres villes1840), cette solution est défendue par un conseiller municipal de Givors :

‘« rien ne peut plus nous instruire que les exemples que nous avons autour de nous, et en s’inspirant nous marcherons à coup sûr. La ville de Saint-Chamond va, son barrage amorti, se trouver à la tête d’un service d’eau lui rapportant la belle somme de 100 000 francs par an. […] Les exemples abondent des villes qui ont construit des barrages pour s’approvisionner en eau potable tandis que très rares sont les exemples d’élévation d’eau au moyen de machines et encore il faut savoir que là où l’on a adopté ce système c’est que l’on était dans l’impossibilité absolue de faire autrement. »1841

Cette imitation régionale s'appuie également sur l'apparition progressive de réseaux de villes clientes constitués par les entrepreneurs, selon une logique cumulative : les marchés obtenus en appellent d'autres. Thierry Poujol révèle l'importance du facteur « localisation initiale » de la réalisation des réseaux d'assainissement sous vide dans la France des années 1970-1980 (essentiellement construits par deux entreprises régionales, en Gironde et dans l'Oise) ; « la diffusion spatiale de l'innovation est étroitement liée aux secteurs géographiques d'activités propres aux deux entreprises »1842. Le couple ville/entreprise est donc important dans le destin de la propagation d'un procédé et dessine des cartes de France qui ne se recoupent pas, selon les procédés et les sociétés.

Parmi le tissu des villes, petites et moyennes, certains innovateurs semblent rester des exemples isolés, signe que la technique ne convainc pas et que l'entrepreneur n'a pu développer un réseau de clients. Outre-Rhin, c’est le cas de la stérilisation des eaux par l’ozone : en 1910, selon Puech et Chabal, l’usine de Paderborn est la seule qui fonctionne en Allemagne, « aucune autre ville n’a suivi son exemple dans la voie de la stérilisation par l’ozone qui paraît maintenant complètement abandonnée dans le pays par les pouvoirs publics et qui n’est pas préconisée par le Conseil supérieur d’hygiène allemand »1843. En France, les villes qui jouent le rôle de « cobaye » invitent leurs homologues à la prudence ; ainsi, l’architecte de la ville d’Auch, conseiller de la localité gersoise de Lectoure qui a adopté le procédé Howatson d’épuration des eaux, prévient le directeur des travaux de Pau : « Je crois à l’avenir du système combiné de la filtration précédant la stérilisation au peroxyde de chlore, mais je ne crois pas devoir conseiller à une Municipalité l’emploi du système employé à Lectoure, avant qu’il n’ait donné des résultats plus concluants »1844.

La ville ne peut fonctionner sans recourir à des entrepreneurs privés, tandis que les inventeurs ont besoin de pénétrer le marché urbain. Lorsqu’ils racontent leur histoire, les industriels mettent en avant une ville modèle, qui leur permet de trouver des débouchés au sein d’autres cités. La Compagnie des Eaux et de l’Ozone, rappelle que le savant-entrepreneur niçois Marius Otto1845 put faire des essais dans sa ville. « L’exemple donné par la Ville de Nice fut bientôt suivi par de nombreuses Municipalités »1846. La bataille contre la Société industrielle de l'Ozone pour parvenir à emporter le marché niçois fut probablement âpre, en utilisant la presse et les pressions sur les élus1847. Dans les années 1930, elle est parvenue à gagner des commandes publiques dans presque toutes les régions de France, en groupant cependant ses marchés par zones (voir carte ci-dessous). Tout se passe donc comme si, à partir de quelques foyers initiaux, l'innovation percolait à travers le tissu régional. Ainsi, dans l'Ouest, la CEO séduit dès 1907 Avranches et Dinard, puis Lorient peu après, et par le biais des solutions intercommunales (et sans doute de l'échange d'expérience entre édiles), acquiert rapidement de nouvelles références sur les côtes septentrionale et méridionale de Bretagne. Il en va de même sur la Côte d'Azur : réalisation de la distribution intercommunale de la Vésubie jusqu'à Menton en 1910, obtention du marché de Toulon dans les années 1920. Il faudrait sonder les archives des localités de taille moyenne d'un grand quart sud-ouest qui lui font confiance dans l'entre-deux-guerres (Angoulême, Cognac, Bergerac, etc.) pour voir si l'implantation régionale a servi là aussi à faire pencher la balance en faveur de la CEO au moment du choix des édiles.

La carte des installations d'épuration de l'eau par la Compagnie des Eaux et de l'Ozone (1932)
La carte des installations d'épuration de l'eau par la Compagnie des Eaux et de l'Ozone (1932) AM Brive, 5I 235, brochure de la C.E.O.

Le même processus a pu fonctionner dans le cadre de l'épuration des eaux de plusieurs villes du Tarn, département d'origine de l'industriel Armand Puech. Celui-ci s'oriente vers la filtration des eaux après avoir rencontré des problèmes de qualité de l'eau pour son usine textile. Au tournant des XIXe et XXe siècles, l'obtention de marchés de la filtration de l'eau à Londres et à Paris lance la dynamique de son entreprise, grâce à deux ingénieurs centraliens (de la même promotion) : Henri Chabal, originaire du Gard, son principal associé, et François Cottarel. Vers 1903, Puech et Chabal démarchent des villes aux quatre coins du territoire : ils obtiennent la confiance des édiles de Nantes, Pau, Arles, Annonay, Romorantin. Dix ans plus tard, ils se sont fait une place auprès des maires des villes tarnaises (sept communes de plus de 5 000 habitants en 1912). A Castres, un nouveau projet d'adduction d'eau est voté par le conseil municipal, comportant filtres Puech et Chabal et stérilisation par les ultra-violets1849. Leur société présente également un projet de filtration et de stérilisation des eaux du Tarn pour la ville de Graulhet1850. La filtration des eaux attire enfin les communes de Lavaur1851, Carmaux et Mazamet. C'est un vrai réseau départemental qui apparaît ici, situation où l'aura de l'innovateur originaire du « pays » explique peut-être le taux important d'équipement en filtres à sable. Seules la préfecture (Albi), Gaillac et la petite commune de Lacaune (3 360 habitants) n'y ont pas recours1852. Enfin, dernier exemple des stratégies complexes de persuasion, la façon dont la Société générale d'épuration et d'assainissement tente de persuader Clermont-Ferrand de l'intérêt de lui faire étudier son assainissement. Elle assène d'emblée la preuve chronologique et statistique de sa compétence : « Voilà plus de vingt ans que nous nous consacrons exclusivement à cette question fort complexe qu'est l'assainissement en général […] nous avons à nous seuls exécuté plus des 2/3 des installations actuellement en service en France ». Après l'évocation de ses références (principalement des cités ouvrières, nous détaillerons plus loin ce type de lieu d'innovation), l'interlocuteur fait un gros plan sur la région : « nous avons également étudié des installations moins importantes dont quelques-unes sont en service dans votre région, notamment celles des cités de la Haye Dieu, la Pradelle, dépendant de l'usine Michelin. »1853 Dans le cas de la capitale auvergnate, la rhétorique de Bernard Bezault est sans effet ; en revanche, il semble avoir établi beaucoup de projets pour des villes du Nord et de l'Est (La Bassée, Loos, Lens, Valenciennes, Chauny, Villerupt, etc.) et le bouche à oreille entre municipalités a peut-être favorisé son entreprise1854.

L'effet de voisinage a certainement joué un rôle dans l'adoption d'innovations du génie sanitaire. Il est lié, pour notre sujet, aux conditions géographiques régionales, et renforcé par l'effort commercial des entrepreneurs. Le réseau de communication entre villes a servi la diffusion, mais n'a pas empêché le jeu éventuel des multiples obstacles relevés dans la seconde partie. Maintenant que l'existence de processus partis de petites villes est démontrée, il reste à savoir s'il y a cependant des effets de seuil de population qui expliqueraient l'inégale diffusion des innovations sur le territoire national.

Notes
1826.

« Instructions générales relatives à la construction des égouts, à l'évacuation et à l'épuration des eaux d'égouts », 12 juillet 1909.

1827.

AM Lyon, 923 WP 273, brochure SEPIA, « La destruction des ordures ménagères et de tous autres déchets », s. d.

1828.

Une des premières localités à en prévoir une, avant 1914, est Draguignan (AD Var, 2O 50/33, extrait du registre des délibérations du Conseil départemental d'hygiène, 30 octobre 1909) ; dans l'entre-deux-guerres, d'autres localités varoises, comme Brignoles, Fréjus, Roquebrune ou Vidauban, ont des projets d'assainissement avec épuration biologique des eaux usées (d'après comptes rendus des travaux du CSHP).

1829.

AM Cosne-sur-Loire, 1O 187.

1830.

AM Lectoure, O 217.

1831.

AD Vaucluse, 2O 54/15, avenant du 21 décembre 1910 au traité concernant l’épuration des eaux d’alimentation de la ville de L’Isle-sur-Sorgue, en date du 29 septembre 1907. Sur le résultat du concours de Marseille, TSM, juin 1912, p. 149.

1832.

La 6e Commission du conseil municipal de Paris s'y rend plusieurs fois entre 1905 et 1912 (AM Cosne, 1O 194, lettres au maire de Cosne, 5 novembre 1905, 17 janvier 1906, 12 avril 1907, 1er octobre 1910, 19 septembre 1912).

1833.

AM Cosne, 1O 189, lettre de Jules Courmont, 29 juin 1907 (« chargé de faire un rapport sur l'application de l'ozone à la stérilisation de l'eau potable en France pour le congrès international d'hygiène de Berlin »).

1834.

La Technologie Sanitaire, 15 novembre 1900, p. 187.

1835.

Exemple de Cherbourg où une épuration par les filtres à charbon avait été testée dès 1890-1893 (Eau et hygiène, n°13, avril 1912, p. 23). La question des eaux est déjà posée dans les années 1890 à Cosne-sur-Loire, Lectoure, Chartres et Châteaudun.

1836.

Norbert Alter, L'innovation ordinaire, Paris, PUF, collection Quadrige, 2e édition, 2005, p. 54.

1837.

Torsten Hägerstrand, Innovation diffusion as a spatial process, op. cit.

1838.

Un certain nombre de municipalités de la région lyonnaise (AM Aix-les-Bains, 1O 293, lettre du maire à Maître Appleton, 18 novembre 1935 ; AM Saint-Étienne, 1I 119, lettre de Jean Appleton, 21 septembre 1933) consultent le même avocat, Me Appleton, qui défend les victimes au procès de la Compagnie générale des Eaux en 1930. Le maire de Biarritz écrit à Me Le Henaff « à la suggestion de mon collègue et ami, M. Garat, maire de Bayonne » (AM Biarritz, 1O 269, lettre du 30 décembre 1930).

1839.

AM Chartres, DC/4 189, lettre de G. Desnos, 20 janvier 1909.

1840.

Ibid., lettre du maire de Chazelles-sur-Lyon (Loire), 4 février 1924. Pour l'achèvement, voir L'eau, juin 1935.

1841.

AM Givors, 1D 1/17, délibération du conseil municipal, 9 avril 1909.

1842.

Thierry Poujol, op. cit., p. 94.

1843.

Eau et hygiène, n°7, juillet 1910.

1844.

AM Pau, 2O 2/9, lettre d’André Francou, architecte de la ville d’Auch au directeur des travaux de Pau, 19 septembre 1902.

1845.

M.-P. Otto dispose d'ailleurs du soutien d'une partie de la presse niçoise (AM Chartres, DC4/174, coupures de presse du Petit Niçois).

1846.

AM Annonay, 6O 4, brochure « Eau et Ozone », 1937.

1847.

AM Chartres, DC 4/185, lettre de M. Hubert, depuis Nice, 7 février 1905 : l'adjoint au maire de Chartres relate que deux ans auparavant, le conseil municipal de Nice avait adopté « en principe », le procédé Marmier et Abraham. « Aussitôt les Otto arrivèrent et firent naître une campagne de presse si forte qu'à 1 voix de majorité leur procédé fut adopté ».

1848.

AM Brive, 5I 235, brochure de la C.E.O.

1849.

AN, F8 225, dossier du Tarn, réponse de Castres au questionnaire sur l'alimentation en eau et la salubrité des villes de plus de 5000 habitants, 1er juillet 1913.

1850.

Ibid., réponse de Graulhet, 1er juillet 1913.

1851.

Dans ce cas, ce sont des filtres à sable non submergé, système non breveté complété par le procédé concurrent de la Compagnie générale de l'ozone.

1852.

Ibid.

1853.

AM Clermont, 2O 16, lettre du 27 mai 1922 au maire de Clermont.

1854.

Projets connus par le compte rendu des travaux du Conseil supérieur d'hygiène publique, ce qui ne nous renseigne pas sur leur réalisation effective.