C/ Littorales et touristiques, les villes terrains d'expérimentation de la technique sanitaire

‘« Évian-les-Bains est aujourd'hui une des Stations sanitaires les plus réputées et les plus fréquentées de la France. A ce titre elle est de ces villes qui, suivant l'expression de M. le Dr Bouloumié, doivent être à « l'avant-garde du progrès en hygiène publique ». La Municipalité l'a ainsi compris et elle se propose de faire tous les sacrifices nécessaires pour améliorer les conditions de salubrité de la localité, afin de la rendre plus que jamais digne de l'affluence des visiteurs qu'elle reçoit en grand nombre chaque année. » 1881

Les villes balnéaires ou thermales1882 sont souvent les premières à adopter les innovations sanitaires et à jouer le rôle de modèle ou de terrain d’expérimentation : Évian, Thonon, Aix-les-Bains, Vichy, Vittel, ou La Bourboule, mais également Biarritz, Cannes, Cabourg ou Paris-Plage sont des lieux où l'hygiène publique compte beaucoup. L'environnement des curistes ou des touristes doit être soigné, sous peine de les voir quitter la station pour une rivale (française ou même étrangère dans le cas des visiteurs britanniques ou russes). A certaines époques, les stations allemandes sont même accusées de colporter de fausses rumeurs d'épidémies dans les stations françaises, pour chercher à leur voler leur clientèle. Pour lutter contre Carlsbad ou Wiesbaden, les villes d'eaux de l'Hexagone doivent donc être hygiéniquement parfaites ; ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas (le tout-à-l'égout fait par exemple toujours défaut à Vichy en 1929)1883.

Les villes de santé et de loisirs sont donc des lieux particulièrement surveillés par l'État et ses conseils d'hygiène : une circulaire du Ministre de l’Intérieur du 18 juillet 1908 prescrit des enquêtes sur les conditions sanitaires de toutes les stations1884. Quatre ans plus tard, l'enquête sur l'alimentation en eau, l'évacuation des eaux usées et la salubrité des villes de plus de 5000 habitants est étendue aux localités « qui reçoivent à certaines époques de l’année un apport très notable de populations saisonnières (stations thermales, climatiques, balnéaires) », dont la liste doit être établie par chaque préfet1885. Les principales d'entre elles sont dans un monde d’émulation et de compétition, pour tenir le rang face à la concurrence française et internationale. L'ingénieur municipal d'Aix-les-Bains s'efforce à plusieurs reprises de titiller l'amour-propre de son maire en agitant le spectre de la concurrence, afin d'obtenir des améliorations dans le service de la propreté : « il importe pour le bon renom et l’avenir de notre station d’améliorer considérablement cette branche du service de la voirie » (1923) ; en 1944, il rappelle que la ville devra « compléter son équipement aussitôt que les circonstances économiques le permettront afin que cette station ne reste pas, comme elle l’était en 1939, au dernier rang des villes d’eaux de France en ce qui concerne le système d’enlèvement et de transport des ordures ménagères »1886. Les hygiénistes, tantôt déplorent les insuffisances de l'hygiène publique dans ces « villes de luxe »1887, tantôt les incitent à présenter des rues propres au regard des touristes étrangers1888 et à leur offrir une quantité appréciable d'eau potable :

‘« L’eau à fournir doit être abondante et pure. Il n’est pas rare que des villes américaines mettent à la disposition de chaque habitant 4 à 500 litres d’eau par jour. Si on veut attirer les étrangers dans nos stations minérales ou climatiques, il ne faut pas hésiter à donner de l’eau en abondance et à dépasser résolument le chiffre extraordinairement petit de 50 litres par jour et par tête, auquel s’arrêtent certaines Municipalités dans l’importance de la quantité d’eau à distribuer.
Il faut résolument dépasser le chiffre minimum de 150 litres par tête et par jour pendant la saison fréquentée par les étrangers. »1889

Assez souvent, durant l'entre-deux-guerres, les projets d'assainissement sont dictés par la volonté d'obtenir le label de station climatique. Cette qualification n'est en effet attribuée qu'après production d'un dossier soumis au Ministère de l'Intérieur et étudié par des membres du Conseil supérieur d'hygiène. Le Conseil supérieur d'hygiène, étudiant la question de la destinée finale des ordures ménagères sur le littoral méditerranéen, au milieu des années 1920, s'alarme des conditions d'un certain nombre de stations touristiques : « tout est à faire, par le moyen d’une réglementation générale d’abord, ensuite par la création d’usines d’incinération, principalement dans les stations maritimes vers lesquelles convergent tant de visiteurs venant chercher dans le Midi santé et repos. »1890

Les hygiénistes citadins sont d’autant plus critiques à leur égard lorsqu’ils s’y rendent en vacances : des monographies fines permettraient de retracer le rôle des riches habitants saisonniers dans les travaux d’adduction d’eau. Avant la Seconde Guerre mondiale, la Compagnie des Eaux et de l'Ozone, qui, partie de Nice, a conquis des dizaines de marchés dont ceux de Dinard, Granville, Saint-Cast, etc., affirme encore : « La distribution d’une eau exempte de tous mauvais goûts et odeurs est particulièrement prisée dans les stations estivales. »1891

‘« Sur le mail, près du délicieux endroit où les égouts diaprent la mer bleue de teintes imprévues, j’ai souvent rencontré le maire de ma station balnéaire. C’est un important exportateur breton de primeurs dont la conversation fruste n’est jamais sans intérêt, témoin la suivante que j’eus avec lui certain jour et qui me semble très intéressante à noter dans ce jour.
- Votre ville est vraiment charmante, monsieur le maire ; les hôtels ressemblent à des maisons bourgeoises, les villas n’ont pas l’aspect de confiseries au rabais, la plage est de sable fin ; on trouve communément du poisson frais à des prix abordables ; vous n’avez ni casino, ni disciplinaires dans les environs ; vieux logis où le rouet tourne encore le soir au récit des légendes, filets bleus et voiles blanches des petits bateaux, clochers de dentelles tintinnabulant chaque soir, sur les flots rougis de soleil mourant, leur pieux rosaire, tout cela mériterait à votre petite station d’être un « Barbizon » breton… Mais que j’aurais de plaisir à me laver les mains dans de l’eau claire et quelle douceur de penser que dans quelques jours, pensant au retour, j’abandonnerai enfin les innombrables bouteilles d’eaux plus ou moins minérales que j’ai dû ici collectionner !
- Eh, mon Dieu, cher monsieur, la plus jolie plage du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Nous n’avons pas d’eau de source ici, c’est en vain qu’aux alentours nous en avons cherché ; l’humus n’a pas d’épaisseur et l’on trouve tout de suite le granit qui d’ailleurs pointe en de nombreux endroits en rochers ;
- Qu’appelez-vous aux alentours ?
- Bien sûr que ce n’est pas à des kilomètres ; vous pensez bien qu’on ne peut pas songer à creuser des puits ou à faire un lavoir tellement loin des maisons que personne n’y puisse commodément aller.
- Si vous avez envisagé la question ainsi, vous avez évidemment raison. Mais votre conseil municipal ne s’est-il jamais préoccupé de faire une adduction d’eau ; n’a-t-il jamais eu à sa disposition des économies qui lui permettent, le Pari mutuel aidant, d’envisager cette solution ?
- Une adduction d’eau ! Cher monsieur, y pensez-vous ? Vous autres, gens des grandes villes, vous ne doutez de rien ! Nous avons sans doute eu, à plusieurs reprises, des économies dont nous pensions disposer ; nous avons acheté des rentes sur l’État avec et puis quelques champs pour arrondir notre pré communal et comme cela, jamais, monsieur, jamais nos populations n’ont payé de centimes additionnels. »1892

La nécessité de satisfaire les exigences d'une clientèle aisée et soucieuse de l'hygiène de son lieu de vacances aurait donc poussé un certain nombre d'acteurs à mettre en œuvre des dispositifs techniques innovants dans les stations balnéaires. C'est le cas en Belgique, où l'épuration de l'eau par le peroxyde de chlore, selon les procédés des chimistes Bergé et Duyk, combinés aux filtres d'Andrew Howatson, se répand à Ostende et Middelkerke1893. Ostende, station choyée par la monarchie belge, est l'une des premières villes du continent à épurer chimiquement ses eaux d'alimentation, puis à installer une station de traitement de ses eaux résiduaires, en fonction dès 19091894. La concurrence avec la station thermale de l'intérieur, Spa, peut expliquer également cette tendance des stations littorales belges à adopter les procédés modernes de génie sanitaire. En s'avançant dans le continent, on retrouve le même phénomène en Allemagne (Wiesbaden) et dans l'empire d'Autriche (Baden, Marienbad, Abbazia, ont des installations d'épuration biologique des eaux usées avant 1912)1895.

Plus au sud, Le Touquet Paris-Plage est la première ville balnéaire à adopter un incinérateur, vers 1911-1912. Conçu selon un système allemand, il est modifié au sortir de la première guerre mondiale par la toute jeune société SEPIA, qui se lance ainsi dans sa conquête d'une position prédominante sur le marché français, pour faire oublier les fours étrangers du début des années 19101896. La station de la Mer du Nord, qui compte environ 3000 habitants l'hiver et 25 000 résidents en été, projette également un système d'assainissement dans les années 1920, pour lequel, vu l'importance de ses propres ressources, elle ne sollicite aucune subvention étatique1897. Quelques mois plus tard, Cabourg emboîte le pas à la municipalité de Paris-Plage, suivie par le port charentais de Rochefort.

L'usine de Paris-Plage (SEPIA, 1921)
L'usine de Paris-Plage (SEPIA, 1921) AM Lyon, 923 WP 273.

Sur la côte normande, le cas de Trouville a déjà été relevé. Cette station fait parler d'elle dans le monde des spécialistes, en adoptant au début des années 1890, avec enthousiasme, le système Liernur (pour lequel la société des frères hollandais William et Francis Liernur lui consent un rabais). Le réseau pneumatique est inauguré en 1897, en présence d'édiles de France et de l'étranger1899. Mais vingt ans plus tard, faute d'avoir assuré un approvisionnement en eau satisfaisant, la ville côtière échoue à se voir reconnaître le statut de ville climatique1900. Les stations de la Manche sont au premier plan des innovateurs : dès la période précédant la Première Guerre mondiale, les localités de la région de Dinard adoptent un système commun d'alimentation en eau stérilisée par l'ozone, tout comme Saint-Servan et Paramé (désormais rattachées à Saint-Malo), qui font établir leur projet d'assainissement par la même firme, le Bureau technique d'hygiène, comme Dinan1901. Avranches (avant 1914) et Granville complètent le tableau.

Rendons-nous maintenant sur la côte atlantique. Les Sables-d'Olonne goûtent à l'eau ozonisée quelques mois plus tard (voir affiche ci-dessous). La municipalité vendéenne se lance aussi dans un assainissement original à la fin des années 1920 en faisant confiance au système pneumatique de Pierre Gandillon.

L'eau stérilisée par l'ozone, un argument pour séduire le touriste ?
L'eau stérilisée par l'ozone, un argument pour séduire le touriste ? AM Clermont, 2O 3/35, affiche reproduite dans un exemplaire de la revue L'eau pure, n°2.

Plus au sud, voici Biarritz, « lancée » par l'impératrice Eugénie. Au début du XXe siècle, la municipalité fait étudier par les meilleurs spécialistes de l'assainissement (Imbeaux et Bechmann) un projet d'égouts. Alors qu'un débat est ouvert en séance sur l'opportunité d'une usine d'épuration, un conseiller avance que « même s'il était prouvé que les résidus d'eaux polluées se perdent entièrement au large, on ne pourrait faire à Biarritz de système de tout-à-l'égout se déversant à la mer. Les exigences en matière d'hygiène de la clientèle d'une ville balnéaire, et de Biarritz surtout, s'y opposeraient absolument et l'effet moral de l'adoption d'un pareil système serait déplorable. »1903 C'est pourtant bien ce que se résout à faire la cité basque, au début des années 1920. Mais la guerre est passée par là, rabaissant les ambitions des projets d'assainissement de la Belle Époque1904. L'objectif est alors plutôt d'augmenter le volume d'eau potable disponible, pour rattraper les stations mieux dotées que sont Cannes et Vichy1905. Comme Aix-les-Bains, Biarritz est donc bien inscrite dans une dynamique d'émulation et de concurrence entre « villes de luxe ». Son projet d'usine d'incinération, « clef de voûte » d'un « centre industriel » municipal est explicitement destiné à « maintenir Biarritz au premier rang des stations balnéaires du monde »1906. L'administration de la station basque, quelques années plus tard, se sert de son statut pour marchander le prix des poubelles hygiéniques proposées par la société « Forges de Strasbourg » :

‘« Si nous arrivons à trouver un type nouveau de poubelle vraiment intéressant pour des villes de luxe comme Biarritz, il est certain que ce type sera adopté rapidement par des villes comme St-Sébastien, Cannes, Vichy, Pau, etc. et qu’en conséquence, l’outillage de fabrication pourra être amorti sur un plus grand nombre de pièces.
J’espère donc que votre Société voudra bien examiner à nouveau la question et m’adresser des propositions plus raisonnables. » 1907

Sur le littoral languedocien, peu d'innovations sont recensées en matière de génie sanitaire ; il faut dire qu'il reste encore largement infesté par les moustiques à cette époque1908. L'avis des hygiénistes sur les villes de la région est très négatif1909; les annuaires statistiques et descriptifs dirigés par Édouard Imbeaux montrent que certaines cités du Midi sont encore dépourvues de toute distribution municipale d'eau potable vers 19101910. Nous trouvons trace de quelques projets d'amélioration de l'hygiène urbaine, notamment à Perpignan1911. Dans les années 1890, Andrew Howatson signale au maire de Cannes qu'un projet de stérilisation des eaux par son procédé serait en bonne voie aux Saintes-Maries-de-la-Mer, sans qu'on en retrouve trace ultérieurement1912: comme Howatson aimait à répéter ses références aux municipalités qu'il démarchait, on peut raisonnablement penser que le projet fut enterré.

Restons près de la Croisette, avant que sa renommée ne devienne internationale. Cannes, comme Trouville ou les Sables-d'Olonne, a innové. Elle garde en mémoire son expérience et en tire, à l'occasion, des marques de fierté. Ainsi, dans les années 1930, alors que la question de « l'assainissement des plages » continue de se poser dans la sous-préfecture des Alpes-Maritimes (cf. supra, chapitre VI), un conseiller municipal prend la peine d'affirmer en introduction de son rapport que « la ville de Cannes a toujours été et est encore aujourd'hui la ville la mieux assainie de la Côte-d'Azur », possédant un réseau complet d'égouts du système séparatif, commencé « dès 1893, c'est-à-dire à une époque où aucune autre ville en France ne l'avait encore appliqué. Elle a donc été dans ce domaine, comme dans beaucoup d'autres, une initiatrice. Cela suffit à remettre à son véritable plan la question de l'assainissement. »1913 Est-ce par volonté de continuer à faire œuvre pionnière que, quarante ans plus tard (on rappelle par exemple, en séance, un rapport élogieux du Dr Proust sur le réseau séparatif vieux de 45 ans1914), le conseil adopte le principe d'un projet d'épuration par dilacération, procédé quasiment inconnu en France à l'époque, qui ne sera mis en fonctionnement qu'après la seconde guerre mondiale1915?

Les stations de la Côte d'Azur sont cependant loin de remplir, à la fin des années 1920, tous les critères des hygiénistes. Un rapport du Conseil supérieur d'hygiène sur le traitement des ordures en France signale ainsi que, malgré l'existence d'usines à Antibes et Beaulieu, « dans cette région, tout est à faire, par le moyen d’une réglementation générale d’abord, ensuite par la création d’usines d’incinération, principalement dans les stations maritimes vers lesquelles convergent tant de visiteurs venant chercher dans le Midi santé et repos. »1916

Poussées par leur administration municipale, ou par les conseils des autorités hygiénistes et les démarchages des entrepreneurs, les cités de repos, de plaisir et de santé ont donc pu constituer un modèle attractif pour le reste des villes françaises : la success story de la Compagnie Générale de l'Ozone, partie de Nice, en est l'illustration. Cependant, elles ont subi parfois des échecs cuisants (Toulon ou Nice sur la question du traitement des ordures : voir supra, chapitre VI). La « littoralisation » de l'innovation en matière de génie sanitaire est, en tout cas, le phénomène le plus frappant qui ressort d'une géographie de ce thème.

Notes
1881.

Ville d'Évian-les-Bains, assainissement et amélioration de la distribution d'eau, rapport de M. Bechmann, Évian, imprimerie Munier, 1893.

1882.

Les stations thermales ont suscité divers travaux, parmi lesquels Christian Jamot, Thermalisme et villes thermales en France, Publications de l’Institut d’études du Massif Central, 1988 et Carole Carribon, Du thermalisme mondain au thermalisme social ? Les villes d’eaux françaises dans l’Entre-deux-guerres (1919-1939), thèse d’histoire, université Bordeaux III, 2001.

1883.

Discussion au Conseil supérieur d'hygiène à propos d'une campagne d'opinion d'origine allemande, insinuant que Vichy serait frappée par la typhoïde : CSHP 1929, p. 652-662.

1884.

Application de la loi du 15 février 1902. Rapports présentés au Conseil départemental d’hygiène de l’Hérault par M. H. Bertin-Sans, 1907-1909, Montpellier, imprimerie J. Lauriol, 1909, « salubrité des stations balnéaires », p. 63-88.

1885.

AD Creuse, 5M 144, circulaire du ministère de l'Intérieur, 5 novembre 1912. Pour les réponses, voir AN F8 215 à 225.

1886.

AM Aix-les-Bains, 1O 126, rapport de l'ingénieur municipal, 2 octobre 1923, et 1T 1, rapport de l'ingénieur municipal, 18 septembre 1944.

1887.

AM Biarritz, 1O 269. L'expression est employée dans un rapport-programme dactylographié résumant le projet d'extension de la ville (non daté, vraisemblablement 1923 ou 1924).

1888.

Ibid.: « dans une station de l'importance de Biarritz, il est de toute nécessité, en effet, d'offrir aux nombreux étrangers, baigneurs et touristes, l'aspect d'une voirie propre et irréprochable ».

1889.

F. Diénert, « L’alimentation en eau potable des Villes d’eau, Stations balnéaires, Stations climatiques et touristiques », L’eau, 15 mars 1920, p. 26.

1890.

CSHP 1928, « Rapport présenté au nom d’une sous-commission chargée d’étudier la question des ordures ménagères », p. 299.

1891.

AM Annonay, 6O 4, brochure de références (1937), phrase présente sur la page évoquant Granville.

1892.

L’eau, 15 mai 1911, p. 61.

1893.

Parmi les nombreuses lettres d'Howatson sur ces deux références : AM Pau, 2O 2/9, lettre au maire de Pau, 20 mars 1901.

1894.

AM Chartres, DC 4/178, lettre de la Société de Stérilisation des Eaux (Andrew Howatson), 27 novembre 1900, et La Technologie sanitaire, 1er avril 1901, « Procédé de purification et de stérilisation Howatson-Bergé appliqué aux eaux destinées à l'alimentation de la ville d'Ostende. Rapport de la Commission d'étude chargée d'expertiser le procédé ». TSM, octobre 1910, « L’usine d’épuration des eaux résiduaires d’Ostende, par le procédé physico-chimique Vial », p. 236.

1895.

« Progrès réalisés dans le traitement des eaux résiduaires », TSM, février 1912, p. 48. Marienbad est désormais en République tchèque et Abbazia est l'actuelle Opatija, en Croatie, surnommée à la Belle Époque la « Nice autrichienne ».

1896.

AM Lyon, 923 WP 273, brochure « Le problème des ordures ménagères et sa solution pratique » [1921 ou 1922].

1897.

CSHP 1926, p. 416. Biarritz est dans la même situation : AM Biarritz, 3D 9, brouillon de lettre à M. Marchandeau, président de l'Association des Maires de France, 5 janvier 1935.

1898.

AM Lyon, 923 WP 273.

1899.

AM Nîmes, 1O 447, et notamment lettre au préfet du Calvados, 26 novembre 1897.

1900.

Information donnée par Roger-Henri Guerrand, « Trouville : l'invention de la ville balnéaire (1830-1940) », Mœurs citadines, Paris, Quai Voltaire, 1992, p. 80.

1901.

TSM, juillet 1924, notice nécrologique de Louis Gaultier, p. 149-150.

1902.

AM Clermont, 2O 3/35, affiche reproduite dans un exemplaire de la revue L'eau pure, n°2.

1903.

AM Biarritz, 5I1, brochure Ville de Biarritz. Projet général d’assainissement. Exposé de M. Forsans, maire. Rapport de M. le Docteur Gallard au nom de la Commission d’assainissement. Conseil municipal séance du 7 avril 1907, Biarritz, Imprimerie E. Seitz, 1907.

1904.

Sur le rôle de la guerre, voir supra, chapitre VII.

1905.

AM Biarritz, 1O 269, rapport programme du plan d'extension et d'aménagement, dactylographié, s. d. [1923 ou 1924].

1906.

AM Biarritz, 1M 41, rapport « Le nouveau centre industriel de la ville de Biarritz », s. d.

1907.

AM Biarritz, 1M 40, lettre du 28 décembre 1927 à E. Rosier, représentant des Forges de Strasbourg.

1908.

Notamment à partir de Sète vers la Camargue (« Rapport sur le paludisme dans les Dombes et en Camargue », CSHP 1926, p. 519-540).

1909.

Application de la loi du 15 février 1902. Rapports présentés au Conseil départemental d’hygiène de l’Hérault par M. H. Bertin-Sans, 1907-1909, Montpellier, imprimerie J. Lauriol, 1909, chapitres « salubrité des stations balnéaires », p. 63-88 et « conditions sanitaires des communes à mortalité trop élevée dans le département de l'Hérault », p. 105-275.

1910.

C'est le cas de Frontignan, 6000 habitants, au milieu des années 1920 (CSHP 1926, p. 144).

1911.

AD Pyrénées-Orientales, 2OP 2689, brochure Mairie de Perpignan. Projet d'amélioration de la distribution d'eau potable. Rapport de l'ingénieur de la ville, Perpignan, imprimerie Martial Faraill, 1912 (référence donnée par Jean-François Malange).

1912.

AM Cannes, 6O 36, lettre d'Howatson au maire de Cannes, 29 décembre 1896.

1913.

AM Cannes, 7O 18, rapport du 28 février 1935 lu en séance publique du 1er mars 1935 (souligné dans le texte).

1914.

Ibid., extrait du registre des délibérations du conseil municipal de Cannes, 12 août 1937.

1915.

AM Cannes, 12 S 1.

1916.

CSHP 1928, p. 289.