a) Les villes reconstituées

Après les deux guerres mondiales, des dizaines de milliers de logements sont dévastés. Certaines agglomérations sont presque intégralement à reconstruire. C'est une opportunité pour les architectes-urbanistes, qui dressent des plans d'aménagement selon les principes dégagés dans les années 1910 (Reims est ainsi l'objet de différents travaux, dont ceux de l'urbaniste américain George B. Ford). Les ingénieurs sanitaires sont également concernés : la Reconstruction, à partir de 1918 comme après 1945, est une occasion de moderniser ou de compléter les distributions d'eau et les systèmes d'assainissement, voire carrément de mettre en place ces derniers. Un seul exemple : Chauny, en Picardie, au début des années 19201937. Le jury de son concours d'alimentation en eau et d'assainissement est composé des meilleurs spécialistes : MM. Colmet-Daâge, Dimitri, Dollfus, et les docteurs Guilhaud et Rolants, tous membres du CSHP de France1938. Les hygiénistes, comme Edmond Bonjean, côtoient les architectes-urbanistes dans les œuvres destinées à promouvoir la « Renaissance des Cités ».

Le comité de l'association « Renaissance des Cités »
Le comité de l'association « Renaissance des Cités » AM Lyon, 324 WP 002, Le plan de Chauny, brochure citée.

Notes
1937.

AM Lyon, 324 WP 002, brochure Le plan de Chauny. Le premier plan d'aménagement et d'extension mis au concours en France, Paris, « Renaissance des Cités », 23 rue Louis-le-Grand, 1920.

1938.

TSM, septembre 1921, p. 200.

1939.

AM Lyon, 324 WP 002, Le plan de Chauny, brochure citée.