Une mission d'étude et ses petits événements2370

Extraits du récit du voyage de la délégation municipale de Rouen fait par un de ses participants (Lyon, Nice, Cannes, Toulouse, 14-21 décembre 1930)

Après avoir visité l'usine de fermentation des ordures ménagères de Cannes et son triage, peu hygiénique, « nous étions ensuite invités par la Municipalité de Cannes à un déjeuner au Casino municipal et nous avons goûté là une hospitalité charmante qui nous a valu pendant une heure la promenade enchanteresse du super-Cannes. »

A Toulouse :

« Au Capitole, le Secrétaire général convoque, toute affaire cessante, le chef de l'usine d'incinération et le chef des transports que nous questionnons sur leurs services, M. Saint-Paul notant les choses intéressantes pour n'avoir plus, le lendemain matin, qu'à visiter l'usine. [...] »

« Nous apprenons là des choses nouvelles. Il faut ajouter 9 kgs de charbon à la tonne d'ordures ménagères pour assurer une combustion convenable, surtout à l'époque des petits poids, des artichauts et légumes divers, et où justement la production des ordures fléchit, sinon en volume, du moins en tonnes. [...]

Salués entretemps par un adjoint qui nous souhaite la bienvenue et paraît désolé de ne pouvoir nous offrir à déjeuner le lendemain, cette intéressante conversation prend fin à 7 heures du soir et le lendemain matin, à 7 heures, nous étions à l'usine. »

La ville de Toulouse « fait ce qu'elle a résolu suivant le programme qu'elle s'est tracé, et tout comme Villeurbanne, municipalise tout ce qu'elle touche. L'usine boucle son budget aisément

en payant son entretien et ses améliorations.

Ensuite, vite à la gare pour le train du retour à 10 heures. Et là, pendant douze heures, nous avons tout le temps de digérer et classer ce que nous avons vu. »

Notes
2370.

AM Rouen, 1I 17, rapport des délégués de la 5e Commission sur le voyage d'études concernant les ordures ménagères, 10 janvier 1931.