2) La mise en place de commissions déconcentrées

Hormis dans le cadre de la mise en place de réglementations étendues à l’ensemble du territoire, les grandes structures que nous venons de présenter n’interfèrent pas avec les niveaux locaux de gestion des problèmes automobiles. Néanmoins, aux côtés de ces grandes commissions centrales, certains ministères encouragent la mise en place, dans un cadre homogène et national, de commissions locales dont la création peut être parfois provoquée par la volonté d’étendre des initiatives locales réussies. Dans ce cas de figure, on peut citer les Commissions préfectorales de retraits des permis de conduire instituées à partir de 19271415 dans chaque département pour examiner individuellement les cas de retrait ou de suspension des permis de conduire. Relevant toutes plus ou moins de la même organisation, elles sont présidées par le secrétaire général à la police de la Préfecture, et comprennent le plus souvent pour membres des représentants des organisations automobiles locales. Dans le Rhône, deux membres de l’ACR, en général le président du Club et l’un de ses proches collaborateurs1416, assistent à ces réunions à la Préfecture, dont la première se tient le 7 avril 19271417.

Bien que l’initiative soit nationale et généralisée, des disparités existent dans leur fonctionnement et contribuent à la plus ou moins grande réussite de ces structures. Ce sont ces dysfonctionnements que mettent en avant les associations automobiles, et notamment la Fédération nationale des clubs automobiles de France. Lors de son assemblée générale du 13 octobre 1933, elle émet le vœu suivant : « que le fonctionnement des Commissions Consultatives pour le retrait des permis de conduire soit uniformisé, principalement en ce qui concerne la périodicité des réunions ». Elle transmet ensuite ce vœu au Président du Conseil, Ministre de l’Intérieur, qui à son tour le mentionne1418 dans la lettre du 7 décembre 19331419 qu’il adresse à l’ensemble des Préfets : « En me transmettant ce vœu, le Président de la Fédération ajoute : ‘Il est de toute évidence que les sanctions prononcées contre les automobilistes devraient suivre, de très près, la faute commise, sous peine de laisser conduire les coupables pendant des semaines ou des mois, et d’atténuer grandement l’avantage moral des mesures prises à leur égard. Il serait donc d’un réel intérêt de fixer, d’une façon nette et précise, la périodicité des réunions des Commissions consultatives ainsi que les modalités de fonctionnement de ces commissions’. Je ne peux que m’associer à ce vœu et je vous prie de vouloir bien lui donner autant que possible satisfaction ». On observe ainsi que ces réunions préfectorales constituent un des enjeux importants de défense des conducteurs automobiles par les organisations automobilistes elles-mêmes. Par la dénonciation de certains comportements, elles permettent la construction d’une « morale automobile » à laquelle sont attachées les associations automobilistes qui comptent promouvoir une certaine image des automobilistes.

Dans la même perspective, un autre type de commission préfectorale est créé quelques années plus tard à la suite d’une volonté d’extension et d’harmonisation d’initiatives locales. Il s’agit des commissions départementales de sécurité routière mises en place pour débattre des questions de circulation et de sécurité routière. A partir d’initiatives locales centralisées une nouvelle fois par la Fédération nationale des clubs automobiles de France, via les automobiles-clubs régionaux qui la constituent, le Ministre de l’Intérieur décide d’étendre ces structures à l’ensemble des départements. Dans une lettre du 28 mars 1933, il s’adresse aux Préfets1420 pour expliquer les avantages d’une extension de ces structures :

‘« Quelques uns de vos collègues ont pris l’initiative de constituer dans leurs départements des Comités de Sécurité Routière, dont l’action constante, en plein accord avec les services de gendarmerie, a permis d’obtenir une diminution appréciable des accidents d’automobiles. L’Assemblée générale de la Fédération Nationale des Clubs Automobiles de France, en me signalant les résultats acquis, m’a demandé de généraliser la création de comités analogues. Les Commissions qui ont été créées ont pour unique objet de rechercher toutes les améliorations propres à diminuer le nombre d’accidents de la circulation ; elles agissent principalement par le moyen d’affiches, de tracts, d’articles dans la presse locale, de causeries et surtout de conseils, de manière à étendre la connaissance du Code de la route, notamment en favorisant l’enseignement de ce Code dans les écoles, à développer l’éducation des usagers de la route et à obtenir plus de prudence de leur part. J’estime que ces Commissions peuvent apporter à votre administration une collaboration utile en prolongeant son action et je ne verrais que des avantages, si vous le jugez possible, à ce que vous étudiez les moyens de faciliter dans votre département la constitution et la réunion de comités analogues avec le concours bénévole des représentants des associations automobiles et touristiques et à ce que vous leur adressiez toutes les informations nécessaires à leur documentation. Il est, d’ailleurs, entendu que ces commissions conserveront un caractère privé et que leur action se maintiendra dans les limites du programme ci-dessus défini. Elles ne pourront notamment s’imposer en aucun cas dans l’organisation et le fonctionnement de la police de la route qui doit s’exercer, en dehors de toute influence particulière, sous le seul contrôle des autorités responsables. Vous voudrez bien me rendre compte des décisions que vous croirez devoir prendre à ce sujet. »’

Comme il l’est indiqué dans cette lettre, ces commissions s’en tiennent seulement à un rôle consultatif. Elles doivent favoriser des études concernant la sécurité routière ainsi que favoriser l’éducation des usagers à la sécurité de la route. Toutefois, dans le cadre d’une parfaite répartition des compétences des principaux acteurs participant aux actions de sécurité routière, il est nécessaire que chacun d’entre eux valide le principe d’action de cette nouvelle instance. Dans une note du 9 mai 19331421, adressée à MM. Les Généraux Inspecteurs de Gendarmerie, les Colonels, Lieutenants-Colonels et Chefs d’escadron Commandant les légions de Gendarmerie départementale de Paris, le Président du Conseil, Ministre de la Guerre, revient sur le rôle de ces commissions :

‘« Par dépêche du 28 mars 1933, le Ministre de l’Intérieur a signalé aux Préfets les avantages que présentait la constitution de comité de sécurité routière dans chaque département. Le but de ces comités est de rechercher toutes les améliorations possibles à diminuer le nombre des accidents de la circulation en agissant principalement par le moyen d’affiches, de tracts, d’art dans la presse locale, de causeries et surtout de conseils, de manière à étendre la connaissance du code de la route, notamment en favorisant l’enseignement de ce code dans les écoles, à développer l’éducation des usagers de la route et à obtenir plus de prudence de leur part. Il est d’ailleurs entendu que ces comités conserveront un caractère privé et que leur action se maintiendra dans les limites du programme ci-dessus défini. Ils ne pourront notamment s’immiscer en aucun cas dans l’organisation et le fonctionnement de la police de la route qui doit s’exercer en dehors de toute influence particulière sous la direction du Commandant de Compagnie et le contrôle des Commandants de Légion et des Inspecteurs généraux. Je ne vois aucun inconvénient à ce que ces comités se tiennent en rapport avec les Officiers de Gendarmerie qui peuvent ainsi leur apporter le bénéfice de leur expérience et leur procurer d’utiles éléments de documentation. »’

Néanmoins à la suite de ces premières injonctions, les consignes ne sont visiblement pas encore uniformément appliquées. Au congrès des ingénieurs des travaux publics de l’Etat du 5 juin 1934, les participants émettent le vœu « que soient constituées des Commissions départementales et cantonales de sécurité routière présidées par les Préfets ou leurs délégués et composées de membres des automobiles Clubs, de représentants des services routiers (Ponts et chaussées et service vicinal) et des services de police (gendarmerie, Commissaires de Police), qui auraient pour but : de rechercher les causes d’accident et leurs remèdes ; de collaborer à l’amélioration de la signalisation ; de déterminer la présence et les limites des agglomérations sur les voies à grande circulation ; d’entreprendre l’éducation des automobilistes et du grand public »1422. Ainsi dans la foulée, le Ministre de l’Intérieur fait établir une circulaire n° 70 datée du 18 juillet 1934 pour préciser à nouveau le rôle et les missions de ces commissions :

‘« A la demande de l’« Assemblée générale de la Fédération Nationale des Clubs automobiles de France », mon prédécesseur vous a informé par circulaire 185 du 28 mars 1933 qu’il ne voyait que des avantages à la création de ces Commissions, dont il a défini le rôle, et la circulaire 70 du 18 juillet dernier vous a, à nouveau, rappelé le concours que ces organisations bénévoles pouvaient vous apporter. Sous réserve, comme le disait la première des instructions précitées, que les Commissions de sécurité routière conservent un caractère privé et ne s’immiscent en aucune façon dans l’organisation et le fonctionnement de la police de la route, j’estime qu’elles peuvent vous apporter une collaboration utile et seconder efficacement vos efforts dans l’étude des moyens d’améliorer les conditions de la circulation. Je ne peux donc que vous confirmer les recommandations adressées par mes prédécesseurs à leur sujet. »1423

Dans le Rhône, une commission de ce type est effectivement mise en place en avril 1933. Mais, se réunissant principalement dans le cadre de l’examen de questions spécifiques, son mode de fonctionnement est encore très irrégulier, notamment pour le Docteur Bonnet de l’ACR. Il en est l’un des membres les plus actifs puisqu’il rapporte sur plusieurs dossiers. En décembre 1937, il se plaint ainsi auprès du Préfet pour réclamer la reprise des travaux de cette commission1424. Nous savons qu’elle fonctionne au moins jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, puisqu’en février 1940, une séance a lieu à la Préfecture, pendant laquelle le Docteur Bonnet présente un rapport sur la circulation et la signalisation à Lyon1425.

Au début des années soixante-dix, la même initiative est renouvelée à partir de la mise en place des programmes nationaux de lutte contre l’insécurité routière1426. Ainsi un Décret du 29 novembre 1971 crée des « Commissions départementales de la circulation » ayant vocation à s’occuper de sécurité. « Elles seront réformées en 1973 pour spécifier l’activité sécuritaire en leur sein »1427. Par exemple, pour le Département des Alpes-Maritimes, l’arrêté préfectoral du 19 mai 1972 institue une commission départementale de la circulation, dans laquelle on retrouve notamment des représentants de l’Automobile-Club de Nice et le président de la Prévention Routière des Alpes-Maritimes1428. Fonctionnant avec des sous-commissions, elle se montre très active au début des années soixante-dix au niveau de la périodicité de ses réunions et des projets qu’elle examine.

Par ailleurs en France, entre 1933 et 1937, les grandes manœuvres concernant la coordination des transports1429, c’est-à-dire la régulation de la concurrence entre les transports par rails et transports par route et l’organisation des transports de personnes et des transports de marchandises, nécessitent un suivi territorial des activités de transport. Dans ce cadre, des comités techniques des transports sont créés dans chaque département. C’est le règlement d’administration publique pour l’exécution du décret du 19 avril 1934 relatif à la coordination des transports ferroviaires et routiers1430 qui statue sur l’organisation et le fonctionnement de ces comités :

‘« Art. 1er. – Il est constitué dans chaque département un organisme dit « Comité technique départemental des transports ». Ce comité, qui siège au chef-lieu du département, sauf décision contraire du ministre des Travaux Publics, comprend un délégué titulaire et un délégué suppléant, représentant chacune des catégories suivantes :
1° Le ou les grands réseaux de chemins de fer d’intérêt général exploitant des lignes dans le département ;
2° Les réseaux secondaires de chemins de fer d’intérêt général, les réseaux de voies ferrées d’intérêt local et de tramways exploitant des lignes dans le département ;
3° Les entreprises routières ayant, dans le département, des contrats avec l’Etat, le département ou les communes ;
4° Les entreprises libres de transports publics automobiles de voyageurs exploitant des services dans le département ;
5° Les entreprises libres de transports publics automobiles de marchandises exploitant des services dans le département. (…) »’

Dans le Rhône, le Comité Technique Départemental des Transports est créé le 7 novembre 19351431. Il comprend notamment des membres élus du Conseil Général. Après la mise en place de l’arrêté du 28 octobre 1950 du Ministre des travaux publics portant sur l’organisation et le fonctionnement des Comités techniques départementaux des transports1432, ces derniers1433 se répartissent en deux sous-comités, l’un s’occupant des voyageurs et l’autre des marchandises1434. C’est cette instance qui prend principalement en charge les questions de création et de régulation des lignes départementales et inter-départementales de transports public et privé par autocars ainsi que l’organisation des transports scolaires. Comme les entreprises de transports privés sont représentées dans ce comité, la Chambre de commerce de Lyon y envoie siéger deux de ses membres1435, puis trois à partir de février 19621436.

Enfin, sous l’impulsion des services de l’Etat sont également mises en place des commissions spéciales d’études des projets locaux d’infrastructures routières. En tant qu’instance nationale permanente1437 se réunissant pour l’étude de questions importantes concernant les transports1438, le Conseil supérieur des transports1439 du Ministère des Travaux Publics est amené à se prononcer sur certains projets routiers1440. Il examine ainsi les projets d’auto-routes envisagées dans les années trente autour de Lyon et se prononce en 1932 contre le tracé reliant Lyon à Evian1441. De même, une commission ministérielle d’étude de l’autostrade Lyon–Saint-Étienne est mise en place en 19351442 pour l’examen de cette route que réclament les autorités locales depuis le début des années trente. Elle ne valide pas non plus les études présentées par la Société des Autostrades Françaises. Dans le même sens, le Conseil supérieur des travaux publics1443, dans lequel participent les présidents de certaines Chambres de commerce, étudie à son tour ce projet d’autostrade. Ce conseil est ensuite organisé en sous-commissions spéciales visant à étudier des projets particuliers, comme un projet de canal, de tunnel ou de pont. Une commission spéciale de ce Conseil supérieur des travaux publics examine le 25 novembre 1935 le projet de construction d’une autostrade entre Lyon et Saint-Étienne présenté par la Société des Autostrades Françaises en suivant l’avis de la commission ministérielle1444.

Puis de manière cette fois plus institutionnalisée, à partir du 8 décembre 19351445, dans le cadre des réflexions concernant le programme d’aménagement routier de la région lyonnaise, est mise en place une commission permanente d’études des aménagements routiers de la région lyonnaise1446. A l’initiative des services de l’Etat, elle réunit des élus du Conseil Municipal de la Ville de Lyon, du Conseil Général du Rhône, des fonctionnaires des collectivités locales ou des services de l’Etat et certains membres de groupements représentés, comme le président de la CCL ou le président de l’ACR1447. Cette commission est complétée en 1938, par une commission permanente des grands travaux1448. Sa première réunion se tient le 3 février à la Préfecture. « Cette commission composée des membres déjà désignés par le conseil général et par le conseil municipal pour la commission d’étude des projets d’aménagement routier de la région lyonnaise, se réunira périodiquement afin d’examiner, au fur et à mesure de leur achèvement, les différents projets constituant ce programme »1449.

Toutes ces commissions1450, interagissant entre les niveaux national ou local, participent à l’étude et à la discussion de questions et de rapports. Par leur mode de fonctionnement, elles favorisent le rapatriement, la centralisation et la diffusion de connaissances concernant les pratiques automobiles, les routes et les transports en général. Les acteurs qui participent à ces instances sont également amenés à « traverser » d’autres lieux d’échanges et permettent ainsi des passerelles entre plusieurs institutions, plusieurs types de savoirs ou modes de compréhension des questions automobiles. Ainsi les représentants des structures privées (associations, chambres consulaires, experts indépendants) favorisent tout particulièrement la circulation des connaissances entre ces différents commissions. D’ailleurs, les organisations privées s’appuient également sur un système de commissions plutôt élaboré.

Notes
1415.

Cf. Décret du 12 avril 1927 établissant « auprès de chaque préfet une « commission technique spéciale » chargée de convoquer le contrevenant et d’examiner ses observations », cf. Orselli J., 2009, op. cit. Partie II, p. 84.

1416.

Pour la période allant de la fin des années vingt et les années trente, le président Deydier, le Docteur Bonnet et Maître Cuaz sont les plus assidus à ces rencontres.

1417.

Cf. Revue de l’ACR, n° 5 mai 1927.

1418.

Représenté par le Directeur de la Sûreté Générale : G. Thomé.

1419.

Cf. AN 1994 0495 ART 21.

1420.

Idem.

1421.

Représenté par P. Nicolet, Directeur de la Gendarmerie (Bureau Technique), cf. AN 1994 0495 ART 21.

1422.

Lettre du 26 novembre 1934 du Ministre de l’Intérieur (représenté par le directeur général de la sûreté nationale) à MM. Les Préfets, cf. AN 1994 0495 ART 21.

1423.

Idem.

1424.

Réunion du comité du 22 décembre 1937, cf. Revue de l’ACR, n° 12, décembre 1937.

1425.

Dans la même veine, au-delà de ces commissions et de ces organes de représentations, est créée en 1937 au sein du Ministère des travaux publics, une section permanente de la sécurité routière, où la Fédération nationale des Clubs-Automobiles de France est représentée par son Président, cf. Revue de l’ACR n° 12 décembre 1937, p. 414.

1426.

Matérialisés dans le cadre du Décret du 5 juillet 1972 créant le « Comité Interministériel de la Sécurité Routière » (CISR) et le « délégué à la Sécurité routière ».

1427.

Cf. Orselli J., 2009, op. cit., Partie III, p. 200.

1428.

Cf. ADAM 187 W 1.

1429.

Voir sur ce point les travaux de Nicolas Neiertz, La coordination des transports en France, De 1918 à nos jours, Publication du Comité pour l’histoire économique et financière de la France, Paris, 1999.

1430.

Voir le Journal Officiel du 26 février 1935, cf. AN 1994 0495 ART 21.

1431.

Voir AN 19850732 ART 17 et 18.

1432.

Voir CR des travaux de la CCL pour l’année 1950, p. 313 et 314.

1433.

Ils sont alors composés de 5 membres représentants des administrations publiques (Préfecture, Ponts et Chausses, PTT, Armée, Finances) ; 4 membres représentants du Conseil Général ; 4 membres représentants des usagers (dont 3 nommés par l’Office des transports et des PTT et un par le Préfet) ; 3 membres représentants des entreprises de transports par fer, dont deux de la SNCF ; 6 membres représentants des entreprises de transports par route.

1434.

Voir AN 19850732 ART 21 et 22.

1435.

Puis deux membres suppléants sont pour les Chambres de commerce de Tarare et de Villefranche-sur-Saône.

1436.

C’est l’Office des transports et des PTT du Sud-Est, qui gère la nomination pour trois ans des membres des chambres de commerce dans ce comité. Il est également à l’origine de la formulation de nombreuses propositions ou orientations étudiées dans cette structure présidée par le Préfet.

1437.

Dans ce cadre, ces instances sont donc à ranger du côté des commissions centrales et nationales. Elles complètent les dispositifs de réflexions mis en place au sein du Ministère des Travaux Publics et viennent en appui de la Direction des Routes et des sections du Conseil Général des Ponts et Chaussées.

1438.

Comme la réglementation, les projets ou les problèmes liés au secteur des transports.

1439.

Créé par le Décret du 31 août 1937, il compte 81 membres (Appelé parfois Conseil supérieur des ponts et chaussées), cf. Orselli J., 2009, op. cit. Partie II, p. 57.

1440.

Voir Orselli J., 2009, op. cit., Partie II, p. 64.

1441.

Voir AML 0960 WP 30.

1442.

Voir AML 0963 WP 092.

1443.

Créé en 1924, cf. Orselli J., 2009, op. cit. Partie II, p. 57.

1444.

Voir séances des 17 octobre et 12 décembre 1935 de la CCL.

1445.

Suite à la Conférence du Ministère des Travaux Publics qui a lieu à la même date à l’Hôtel de Ville de Lyon.

1446.

Dont la première réunion a lieu le 19 décembre 1935 à la Préfecture du Rhône.

1447.

Cette commission mixte permanente d’études des aménagements routiers de la région lyonnaise suit l’ensemble des projets d’aménagements routiers de la région lyonnaise jusqu’aux années soixante-dix. Ainsi lors de la création de la Courly en 1969, des élus communautaires sont également amenés à siéger au sein de cette instance, cf. A Courly 2039 WP 004.

1448.

Dans cette Commission permanente des grands travaux, on retrouve : le Président de la Commission Départementale, trois conseillers généraux (Putinier, Anier et Leschelier), deux adjoints au Maire de Lyon (Ferré et Cohendy), deux conseillers municipaux de Lyon (E. Jullien et Pinton), l’Ingénieur en chef des ponts et chaussées, l’ingénieur en chef de la ville de Lyon, l’ingénieur en chef du service vicinal, l’ingénieur en chef de la navigation et le directeur général du Service des Eaux.

1449.

Lettre du 31 janvier 1938 du Préfet Bollaert aux différents élus de la région, cf. ADR 694 W 537.

1450.

Pour la fin de notre période d’étude, il faudrait également citer à partir des années soixante, la Commission de l’Equipement Urbain qui émane du Service Urbain créé en 1959 au sein du Commissariat Général au Plan (dans laquelle de nombreux projets de stationnements ou de transports urbains sont examinés) et qui devient à partir de la fin des années soixante, la Commission des Villes (au sein de laquelle est étudiée notamment la question de la mise en place des plans de circulation et où est représentée l’Association des ingénieurs des villes de France), puis la création en 1975 de la commission mixte Etat-Villes, voir Claude V., 2006, op. cit., p. 123, Flonneau M. 2003, op. cit., p. 85 et AN 1979 0291 ART 7.