1.3.3.2. Le modèle DRAM/EMPAL

Ce modèle a été conçu par Putman (1994) et a été le modèle le plus utilisé aux Etats-Unis dans les années 90. C’est un modèle quasi-dynamique d’interaction spatiale fondé sur la théorie de l’entropie.

Le modèle global contient deux modules qui tournent séparément (figure n° 6) :

Les premières versions du modèle sont basées sur une approche à la Lowry, puis il a évolué en intégrant les éléments de la théorie des choix discrets.

Figure n°6 : Architecture du modèle DRAM / EMPAL
Figure n°6 : Architecture du modèle DRAM / EMPAL

Source : Putman, 1994.

Ce modèle présente, cependant, de nombreuses limites.

Les principales caractéristiques démographiques des ménages qui affectent de façon significative les choix de localisation et de déplacement manquent.

Le marché foncier n’est pas représenté. Ainsi, l’effet des changements dans les services de transport sur les prix des sols et les aspects clé du processus de développement urbain ne peuvent pas être reflétés.

L’incohérence entre le zonage utilisé par DRAM/EMPAL et celui utilisé dans la modélisation transport peut causer des pertes d’information et affecter la précision des prévisions.

Il est recommandé que le modèle soit itéré jusqu’à ce que les résultats des deux modules convergent, autrement, les résultats risquent de ne pas être cohérents.

Le concepteur du modèle assume que le modèle ne fonctionne pas bien avec un zonage fortement désagrégé ou lorsque l’activité est éparse.