3.1.3. Le système de modélisation dans SIMBAD

L’architecture globale du projet SIMBAD (figure n° 11) rend compte des interactions qui existent entre les différentes dimensions du système urbain global.

Figure n°11 : Schéma simplifié du système modélisé par SIMBAD
Figure n°11 : Schéma simplifié du système modélisé par SIMBAD

Source : Nicolas et alii, 2006

L'agencement dynamique des calculs des différents modules peut se décrire comme ci-dessous :

  1. A la période initiale, les localisations sont données.
  2. Le croisement entre la localisation des activités et les caractéristiques des ménages résidant dans chaque zone permet de déduire les besoins de déplacements entre chaque zone : les déplacements domicile travail liés aux actifs et à l'emploi (idem pour les études des jeunes), les autres déplacements liés aux différents besoins des ménages et aux services proposés dans chaque zone. Suivant les motifs et l'accessibilité relative des modes, ces déplacements seront différemment répartis en termes d'horaires et de modes utilisés.
  3. Par ailleurs, la localisation des activités va déterminer les flux de marchandises à l'intérieur de l'aire urbaine, là encore avec des types de véhicules et des répartitions horaires différentes selon les activités.
  4. L'introduction des flux d'échanges et de transit, calculés sur la base simplifiée de l'évolution économique générale, permet de compléter le tableau des trafics réalisés sur l'aire d'étude.
  5. L'ensemble de ces trafics de personnes et de marchandises se retrouve sur les différents réseaux, générant parfois, selon l'heure et le lieu, des points de congestion. Le calcul de l'affectation permet de déterminer des accessibilités moyennes par mode et par période (heures creuses, heures de pointe) entre les zones.
  6. Ces accessibilités relatives joueront à long terme sur les localisations et affecteront le point de départ de la période suivante. Par ailleurs, un ajustement entre localisations résidentielles et localisations des activités doit être pris en compte, avec par exemple certaines activités de proximité qui suivent les mouvements résidentiels et d'autres qui peuvent attirer les populations (emplois, services) ou au contraire les repousser (atteintes au cadre de vie, nuisances).

Pour modéliser cette réalité complexe, on utilise plusieurs modèles :

Ces modèles communiquent les uns avec les autres, et ces échanges de données entre les différentes composantes sont assurés par un module d’interface, qui confère aussi le caractère dynamique.