5.3. Analyse des comportements de localisation résidentielle des ménages de l’aire urbaine de Lyon

Avant de passer à la construction du modèle de localisation résidentielle, on va effectuer une étude des comportements des différentes catégories de ménages en termes de choix de localisation. L’analyse des tableaux croisés va nous aider à mettre en évidence de façon plus explicite, variable par variable (pour les variables de profil des ménages), ces comportements de localisation.

On a vu dans la section précédente de ce chapitre que la densité de population est un bon indicateur pour apprécier le degré d’urbanisation ou de développement urbain des différentes zones de l’aire urbaine. On a donc conclu qu’on pourra l’utiliser dans le modèle, sous une forme catégorielle, pour décrire la localisation (les différentes catégories de cette variable sont les alternatives possibles à choisir par les ménages pour se localiser, en faisant l’hypothèse qu’un ménage, au moment de son choix, ne s’intéresse pas forcément à un IRIS ou autre, mais plutôt à une forme urbaine, un niveau de développement urbain).On a retenu la typologie en quatre classes d’IRIS, en fonction de la densité de la population correspondante (voir dernière sous-section de la section précédente).

L’accessibilité aux services urbains a été identifiée comme l’un des principaux facteurs discriminants entre les différents types de zones, susceptibles d’orienter les choix des ménages en matière de localisation résidentielle. Il apparaît donc nécessaire, dans notre tentative de modéliser les choix résidentiels des ménages, d’accorder une attention particulière à cette notion.