5.4. Modélisation du choix de localisation résidentielle des ménages

Les ménages qui décident de changer de résidence (déterminés par le modèle décrit dans le chapitre précédent), mais aussi les ménages qui entrent dans l’aire urbaine de Lyon provenant de l’extérieur de ce territoire ou les nouveaux ménages qui apparaissent dans l’aire urbaine, doivent faire un choix concernant leur future localisation (zone) à l’intérieur de ce territoire.

Dans cette section, on va proposer une modélisation de ces choix de localisation des ménages dans l’aire urbaine de Lyon. On va se contenter d’une modélisation statique, en se basant sur le comportement de localisation des ménages au niveau de l’année 1999, que l’on va supposer stable (l’aspect dynamique sera pris en compte dans le modèle global (SIMBAD) par l’introduction des scénarios d’évolution de la structure de la population et par les effets de l’évolution et du développement des zones et des infrastructures sur la localisation des ménages).

Pour cela, on va utiliser les données du RGP 1999, plus précisément une population synthétique des ménages dont on connait, parmi d’autres caractéristiques, la localisation au niveau de l’IRIS.

Nous présentons uniquement la formulation que l’on a retenue pour notre modèle (sachant qu’on a testé plusieurs formulations possibles selon les variables qu’on pourrait introduire dans les équations du modèle, en utilisant pour la sélection des critères statistiques comme le niveau de signification des coefficients et la qualité prédictive des modèles (R-deux ou pourcentage des unités correctement classées) et la logique comportementale issue de l’analyse bibliographique (cherchant qu’il existe la correspondance entre les signes des coefficients obtenus et ce qui est préconisé par la littérature)).