8.3.2.Niveau de pratique de la religion des parents

La plupart des jeunes ont répondu que leurs parents étaient croyants mais non pratiquants. Au total, 40,4% des jeunes ont indiqué ce niveau de pratique religieuse chez leurs pères, et 51,5% chez leurs mères. Seulement 13,7% des pères et 28% des mères sont croyants et pratiquants. 10% des pères non-croyants et 8,9% des mères non-croyantes, pratiquent encore occasionnellement les rites religieux. Enfin, 13,5% des pères et 4,3% des mères ne sont ni croyants ni pratiquants. Il convient de signaler que beaucoup de jeunes ne savent pas quel est le niveau de pratique religieuse de leurs parents : 20,5% l’ignorent pour leur père, et 7,3% pour leur mère.

Cependant, ces données diffèrent suivant les groupes ethniques. Le pourcentage des pratiquants est plus grand chez les parents d’origine kazakhe : 30% des pères et 34% des mères appartiennent à cette catégorie. Tandis que chez les Russes, la répartition est la

suivante : 6,7% des pères et 25,9% des mères. Dans le groupe « Autres ethnies », 11,7% des pères et 26,1% des mères sont croyants et pratiquants.

Tableau 27°. Niveau de pratique de la religion du père.
Tableau 27°. Niveau de pratique de la religion du père.

La dépendance est très significative. chi2 = 46,44, ddl = 10, 1-p = >99,99%.

Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 371 citations.

Graphique n° 9 : Niveau de pratique de la religion du père.
Graphique n° 9 : Niveau de pratique de la religion du père.
Tableau 28°. Niveau de pratique de la religion de la mère.
Tableau 28°. Niveau de pratique de la religion de la mère.

La dépendance est très significative. chi2 = 25,23, ddl = 8, 1-p = 99,86%.

% de variance expliquée (V de Cramer) : 3,40%

Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 371 citations.

Graphique n° 10 : Niveau de pratique de la religion de la mère.
Graphique n° 10 : Niveau de pratique de la religion de la mère.

La catégorie « les croyants mais non pratiquants » compte 34,4% des pères et 42,6% des mères d’origine kazakhe, 44,9% des pères et 56,2% des mères d’origine russe et 37,9% des pères et 51,1% des mères appartenant aux autres ethnies. Ainsi, chez les parents d’origine russe, le taux des croyants mais non pratiquants est supérieur à celui des autres groupes ethniques.

Le pourcentage des non croyants mais pratiquants occasionnellement les rites religieux est supérieur dans le groupe « Kazakhs » : 17,8% des pères et 18,1% des mères sont classés dans cette catégorie. Chez les parents d’origine russe, ce niveau de pratique de la religion regroupe 7,3% des pères et 3,2% des mères. Dans le groupe « Autres ethnies », 7,8% des pères et 10,9% des mères appartiennent à cette catégorie.

Enfin, nous constatons chez les Russes le taux supérieur des parents non croyants et non pratiquants : 16,3% des pères et 4,9% des mères. Alors que chez les Kazakhs, le nombre des parents de cette catégorie est inférieur : 8,9% des pères et 3,2% des mères. Le groupe « Autres ethnies » compte 12,6% des pères et 4,3% des mères qui sont ni croyants ni pratiquants.

Malgré la dominance du nombre des croyants mais non pratiquants dans les groupes, nous concluons que les parents d’origine kazakhe ainsi que leurs enfants sont plus attachés à la religion que les autres groupes ethniques. En fait, chez les Kazakhs, le nombre des croyants pratiquants régulièrement ou occasionnellement est plus grand en comparaison avec les autres groupes. Notre conclusion se confirme par le fait que le pourcentage des non-croyants et non-pratiquants chez les parents kazakhs est inférieur à celui des Russes et des autres ethnies. Chez les jeunes kazakhs, le nombre des croyants et pratiquants est aussi plus grand que dans autres ethnies. Remarquons aussi que seulement 7,8% des enquêtés kazakhs ignorent le niveau de pratique de la religion de leur père et 2,1%, celui de leur mère ; tandis que chez les Russes et les autres ethnies, les réponses « Ne sait pas » sont beaucoup plus nombreuses. Ces données nous montrent que les jeunes de ces deux derniers groupes sont moins attachés à la religion que les Kazakhs.