8.4.4. Attitude a l’égard de l’apprentissage du kazakh

La question linguistique au Kazakhstan se trouve au cœur de nombreux débats et est considérée par les Russes et les autres minorités ethniques comme l’exemple de la discrimination dont ils sont victimes. Selon la loi « Sur les langues », chaque citoyen doit bien maîtriser le kazakh qui est considéré comme facteur de consolidation du peuple du Kazakhstan. Cependant, la connaissance du kazakh reste encore le problème national. Comme écrit S. Peyrouse (2002), « …outre le fait que le kazakh reste mal maîtrisé par la population kazakhe elle-même, les Russes récusent l’intérêt d’imposer cette langue 327  ». Ainsi, actuellement, la langue kazakhe ne peut pas joue un rôle intégratif dans la nation kazakhstanaise. Cependant, la politique linguistique du pays impose le kazakh dans tous les domaines de la vie active afin de remplacer le russe à l’avenir en qualité de langue de communication interethnique. Nous avons posé la question « croyez vous qu'il est indispensable d'apprendre le kazakh ? » pour effectuer l’analyse comparative des attitudes de chaque groupe ethnique à cet égard. Nous présentons l’analyse des réponses des jeunes kazakhs ci-dessous.

Notes
327.

S.Peyrousse Entre Russie et Asie centrale : regard croisé sur la minorité russe au Kazakhstan, Cahiers d’études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien, n°34, 2002, p.108.