4. 0. La troisième vague

A partir des années soixante-dix, on peut parler de la troisième vague d’émigration russe en France, composée essentiellement de quatre groupes:

Voyons un peu les statistiques:

Année 1946 1962 1982
Russes et Soviétiques 50 934 26 220 7 452
Français d’origine russe ou soviétique 16 039 26 620 19 716

En dehors de l’immigration, un nombre croissant de Soviétiques se sont rendus en France et y ont fait leurs séjours à des titres divers:

Un danseur légendaire Rudolf Noureev a fait parti des personnes qui ont choisi de se réfugier à l’Occident. En 1961, il avait demandé l’asile politique à Paris. Fasciné par l’œuvre de Marius Petitpas, il a remonté ses ballets, en donnant à la danse masculine une nouvelle dynamique. Noureev a ainsi recréé 131 ballets, où il a associé le meilleur de la tradition russe avec sa propre vision novatrice. Directeur du Ballet de l’Opéra de Paris de 1983 à 1989, il est le créateur des chorégraphies sur lesquelles s’appuie principalement aujourd’hui le répertoire classique de cette compagnie.

Cette troisième vague d’émigration est caractérisée, du point de vue linguistique, par une maîtrise très variée du français par des arrivants russophones. Quoique leurs habiletés communicatives sont, dans l’ensemble, plus élevées, en comparaison avec la vague d’émigration précédente.