Conclusion partielle

Nous venons d’examiner plusieurs points de vue – surtout interactionnelles et didactiques – sur le dialogue pédagogique comme phénomène complexe et original, permettant d’enseigner/apprendre la langue étrangère (le FLE notamment) dans un cadre institutionnel, dont les étudiants sont non natifs.

Nous nous sommes particulièrement centrés sur l’activité de l’enseignant, sans oublier toutefois que celle-ci n’a le sens qu’en une synergie étroite avec un travail coopératif de ses apprenants.

Nous avons sélectionné des sources théoriques français ayant trait aux points cruciaux de notre recherche. Elles nous ont servi de repères dans nos investigations personnelles dont les résultats sont exposés en troisième partie du présent travail.

Aujourd’hui, il est reconnu que l'acte langagier dépend non seulement du matériel linguistique employé, mais aussi des caractéristiques socio-psychologiques des interlocuteurs et des conditions de leur communication.

Notre but a été de rechercher les moyens à perfectionner l’enseignement du FLE aux étudiants russes, et nous avons estimé que la solution se trouverait éventuellement dans le rapprochement maximal des conditions de réalisation des interactions didactiques à celles des polylogues « naturels », se déroulant en dehors d’un milieu institutionnel et dont les motifs déclencheurs sont liés à des besoins réels des interlocuteurs.