2. Dans la tête des professeures

Trois façons d’être, plus ou moins ponctuellement, dans l’école; mais aussi trois solitudes, en ce sens que dans l’école publique Ferreira, on peut être en difficulté, on peut s’investir ou l’on peut faire un peu comme l’on veut, il n’y a pas trop de recours ou de soutient possible. C’est ce qu’expriment assez souvent la plupart des enseignantes interviewées. L’un d’elle, la professeure Lia, faisant la comparaison entre l’école privée, qu’elle connaît bien pour y avoir travaillé durant des années, et l’école privée, résume bien la problématique de l’engagement: «dans l’école publique, l’engagement, ça dépend beaucoup du professeur; il n’y a pas les obligations qu’on trouve dans l’école privée. Là les parents paient et ils exigent des comptes sur le scolarité de leurs enfants.» Par ailleurs, nombreuses sont celles qui se plaignent de l’absence de reconnaissance de leur travail, de l’indécence de leur salaire qui les obligent à faire double journée de travail, rendant difficile l’envie de s’investir plus.