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Le travail que j’achève aujourd’hui est né d’un concours de circonstances bien peu banal et n’aurait jamais vu le jour sans mon directeur de thèse, Jean-Claude Vallecalle, à qui je dois tant.
Lorsqu’en 1999 j’ai reçu mon premier arrêté d’affectation et ma nomination pour Péronne, dans la zone industrielle d’Amiens, j’ai demandé à l’Education Nationale un report d’un an pour poursuivre ma scolarité. J’étais loin d’imaginer qu’elle s’étendrait sur une décennie entière…
A l’heure des dernières mises en pages et corrections, il me faut rendre grâce à tous ceux qui ont permis à ce projet d’aboutir. Parmi eux, je réserve une place de choix à Jean-Claude Vallecalle pour m’avoir proposé de diriger mes recherches alors que mon sujet de DEA en grammaire et stylistique modernes venait d’être refusé par l’enseignant à qui je l’avais soumis. Il m’a fait l’honneur de me juger apte à entreprendre une thèse alors que je n’y songeais pas moi-même et il m’a suggéré un domaine d’études encore inexploré sous bien des aspects.
Toujours présent dans les différentes étapes de mon cheminement intellectuel et professionnel, il m’a fourni nombre de documents prêts à l’emploi à une époque où les bibliothèques avaient, pour la novice que j’étais, le côté obscur et effrayant des territoires inconnus. Il a mis à mon service toute sa connaissance et son érudition et m’a appris tant sur l’utilisation de l’outil informatique que sur les méthodes de travail. Ses exigences de rigueur et de précision m’ont amenée peu à peu à dominer une impétuosité de jeune chercheur pour prétendre à une maturation et à une réflexion plus organisées. J’ai redouté souvent ses avis et annotations sur mes pages et j’ai suffisamment maudit ses corrections de détails pour mesurer à présent toute la gratitude que je lui dois. Qu’il soit remercié de sa constance et de l’amitié qu’il m’a toujours témoignée.
Je veux également remercier Jean-René Valette pour sa gentillesse et les conseils qu’il m’a prodigués. Il a été mon premier enseignant de langue et de littérature médiévales et je lui sais gré de m’avoir initiée à cette discipline dans laquelle j’aspire à me spécialiser. Il m’a toujours soutenue et encouragée pendant ces dix longues années chaque fois que l’occasion s’en est présentée et son regard bienveillant sur mes travaux m’a été d’un précieux secours.
Je tiens à saluer aussi les différents professeurs et chercheurs qui se sont ponctuellement intéressés à mes recherches : Monsieur René Specht depuis sa Suisse natale, Madame Franca di Ninni de Venise, Monsieur Didier Ottaviani de l’ENS de Lyon, Monsieur Pierre Servet de l’Université Lyon 3 et Madame Leslie Morgan de l’Université de Loyola aux Etats-Unis. Leurs réponses aimables, encourageantes et lumineuses à mes courriers ou messages, parfois accompagnées d’ouvrages introuvables en France, de tirés à part ou de références bibliographiques, ont donné une profondeur sociale à des études trop souvent solitaires.
Parmi les amis qui ont suivi de près ou de loin mes réflexions et investigations, je dois à Anaïs une initiation efficace au traitement de texte et à ses subtilités et à Nico un œil amène et un intérêt visiblement sincère pour mon travail. Qu’il sache que sa proposition de relecture m’a touchée.
Je ne saurais finir cette liste sans un mot pour ma mère et mon beau-père qui ont eu le courage et la patience de relire mes épreuves alors que rien ne les prédestinait à un tel domaine de spécialisation. Plus largement, j’exprime une pensée particulière pour tous les grands-parents de mes trois enfants qui ont souvent pris le relais pour que maman puisse travailler.
Enfin, je dois à mon mari d’avoir su supporter mes angoisses et mes humeurs et d’avoir assuré au quotidien une logistique dont je me déchargeais. Entré dans ma vie après Nicolas de Vérone, il ne s’est jamais offusqué de la présence étouffante de ce rival omniprésent et m’a épaulée de son inconditionnel soutien.