b/ La Pharsale

Le titre de Pharsale, proposé par H. Wahle, est contestable, et contesté d’ailleurs par F. di Ninni77, parce que ce nom n’apparaît jamais dans le texte de Nicolas de Vérone qui lui préfère toujours celui de Thessalie. Ainsi, il est question de « l’estor de T(h)esaille »78, de la « meslee de Tesaille »79 ou du « meschief de Tesaille »80, autant d’expressions qui pourraient résumer l’œuvre ou tout du moins en annoncer le contenu global : la guerre civile entre César et Pompée et plus précisément la lutte armée qui opposa les deux généraux en Thessalie.

Il serait également possible d’intituler la première chanson de geste de Nicolas de Vérone les « Feit des Romeins rimé[s] »81 puisque le poète se présente à deux reprises, dans le prologue puis au cœur du texte, comme versificateur de la chronique en prose préexistante82.

En effet, la Pharsale est une adaptation fidèle, servile pour certains83, d’une partie des Fet des Romains. Cette chronique française anonyme du début du XIIIe siècle, accessible dans la seule édition de L.‑F. Flutre, est, comme son titre l’indique d’ailleurs, un Compilé ensemble de Saluste, Suétone et Lucain 84 et raconte in extenso la vie de César de sa naissance à sa mort85. Elle relate aussi bien les premières campagnes de Pompée, la guerre des Gaules, les débuts de la guerre civile, les autres succès de César après sa victoire en Thessalie86, que la bataille de Pharsale proprement dite qui n’occupe que les chapitres 12 et 13 du troisième livre et que Nicolas de Vérone réécrit sous forme de chanson de geste.

Dès lors, l’épopée franco-italienne apparaît comme la transformation d’un extrait d’une œuvre historique en prose, destinée à la lecture, en un poème narratif indépendant, destiné à l’exécution orale ou prétendu tel. Ce poème de 3166 vers est entièrement construit autour du combat qui marque la fin de la guerre civile, depuis l’arrivée des deux armées en Thessalie jusqu’à la fuite de Pompée, son errance, ses retrouvailles avec Cornélie et sa mort.

Pourtant, Nicolas de Vérone connaissait l’intégralité des Fet des Romains et disposait d’un manuscrit complet de ce texte comme le prouve la proposition « anç q’en Egipt venist Cesar ne suen barné »87 présente dans la dernière strophe du poème. Cette prolepse fait allusion aux aventures de « César en Egypte » qui constituent le chapitre 15 de la chronique française88. Le poète franco-italien se réfère également, en une occasion, aux chapitres antérieurs à ceux qu’il a choisi de mettre en rimes. Au moment du combat singulier entre les deux héros, il ajoute au texte-source des précisions concernant la monture de César :

‘Cesar prist regreter suen buen cival veras,
Qar il estoit cornu com fu cil Bucifas
Qe roy Porus tua soz le Macedonas :
Qatre oreille avoit en le cef, sens nul gas,
E la choe fendue, le poil riçu e non ras,
Li piés avoit coupus, fendus en quintes clas,
E plus dures les ongles qe n’est peron de sas.
De dans un grand desert le pristrent mont Bidas ;
A Cesar le dona roy Michomedas,
Qe fu sir de Betine ; qar jamés tel civas
Ne fu por indurer grand poyne e grand mesas89.’

Dans la chanson de geste, le personnage de César apparaît pour la première fois au vers 677 ; « adobé »90, il se rend sur une hauteur pour scruter l’horizon et faire le point sur la situation. Lorsqu’il se bat contre Pompée, il n’a donc jamais été question de sa monture. Les précisions au sujet de Bucéfal que Nicolas de Vérone introduit alors dans son texte se trouvent au chapitre 11, § 19, des Fet des Romains 91 et l’auteur de la chronique en prose n’avait donc aucune raison de la répéter plus tard92.

A l’exception de cet exemple, Nicolas de Vérone se cantonne à la mise en vers de son extrait de prédilection et le contenu de la narration ainsi que le détail des aventures sont strictement similaires à ceux de la source qu’il utilise. La juxtaposition des deux textes en témoigne. A ce titre, la confrontation des deux versions du songe de Pompée est édifiante93 :

La Pharsale Les Fet des Romains
En vision li fu q’il ert a grand delis
En la cité de Rome e suen cors ert asis
En la plus aute sieçe là ou il [fu jadis],
Quand il oit les vitoires desour ses enemis
D’Espagne e d’Egit e des strances devis :
E ce fu en l’aaçe de trente ans complis.
Environ luy furent tretuit ses buens amis,
Li rois, li senators, li princes, li marchis,
E portoient son nom trosque les airs seris,
E tout le mond entier sembloit a lui souzmis.
Mes ce fu faus ensogne,- par voir je°l vous plevis-,
Che mais ne revit Rome, ne Rome luy neïs.
Bien la cuidoit veoir - de ce soiés toz fis -
E Rome luy ausi, q’avant q’il fust partis
Se seroient ensamble baisé et acoilis.
Les dames, les pulcelles, li jounes, li flouris
Le cuidoient ancor veoir sans et aitis,
E ch’il deüst sa vie fenir en cil païs :
Qar bien l’auroient veü, se fortune vousis,
Mes tant li fu contraire qe a mort le tramis
En le païs estançe das culvers maleïs…
Il li fu vis que il estoit a Rome en un theautre que il ot jadis fet. Ilec veoit tot le pueple de Rome assemblé entor lui, qui i fessoit joie et portoit son non par loenge jusqu’as nues. Tot en cele maniere li fessoient joie et triumphe et a procession apres les victoires que il ot eües des terres d’Epsaigne, d’Egypti et d’aillors, quant n’estoit pas encore en l’eage de trente anz. Mal feïst qui en ce point l’esveila et qui li tosist tant de feinte joie come il avoit, car li cruiex jors estoit pres ou il devoit avoir assez anui et tristor. Boenseüreus fust se il veïst Rome et Rome lui un seul jor, en tel joie que se il se poïssent entrebesier. Rome meïsme en fust joieuse et s’en tenist por boeneeüreuse. Ne savoit pas que fortune deüst sa roe torner en tel guise que il ne retornast ja mes en Rome, car il s’entrefust besié au departir. Mes Rome le cuidoit encore reveoir, et le quidoient sepelir a honor et plorer viel home et joene fames et puceles, come il firent quant Brutus, li dux qui chaca Tarquine, morut. Autresi grant honor li cuidoient il fere a la mort. Totes voies le plorerent li Romain, encor morust il loign d’els.

Les mêmes détails, les mêmes termes se retrouvent d’un texte à l’autre et cette similitude est la règle ; tout autre passage l’aurait aussi bien mise en valeur. Nicolas de Vérone ne semble jamais s’éloigner de la lettre des Fet des Romains, si ce n’est qu’il en propose une version rimée.

Cependant, cette différence formelle est essentielle : c’est elle, par exemple, qui permet au rédacteur du catalogue de la bibliothèque des Gonzague de distinguer les deux exemplaires du « Cesarianus »94, titre médiéval donné aux Fet des Romains, du manuscrit qui contient le texte de Nicolas de Vérone désigné par les termes « Cronice Cesariani per versus »95 qui auraient pû servir de titre moderne à la chanson de geste. Mais les éditeurs ont boudé la désignation de l’inventaire médiéval et ont préféré l’appellation Pharsale qui a l’avantage de présenter le contenu du poème épique et de renvoyer au récit du combat et à la disparition de Pompée.

Mais on ne peut évoquer la Pharsale sans faire explicitement référence à Lucain, auteur du De Bello civili (connu aussi sous l’appellation Pharsale). Or, Nicolas de Vérone ne s’en inspire pas directement puisqu’il suit toujours, à une exception près, la version des Fet des Romains. Du reste, ce titre n’est pas sans ambiguïté puisque les chapitres 12 et 13 du troisième livre de la chronique française que Nicolas de Vérone réécrit ne sont, à leur tour, qu’une adaptation des seuls livres VI, v. 314 à VII, v. 872 du poème latin, lequel comporte dix livres et 8060 hexamètres96. Le combat entre Lentulus et Basilius, par exemple, ou le combat singulier entre César et Pompée, ne sont pas décrits chez Lucain alors qu’ils se retrouvent dans le texte en prose et donc dans l’épopée franco-italienne97. Pendant 865 vers, exactement du v. 1058 au v. 1923, c’est-à-dire pendant plus du quart de son œuvre, Nicolas de Vérone raconte d’après les Fet des Romains et avec la fidélité que l’on a vue, les péripéties d’une bataille que Lucain s’est dispensé de retracer98.

H. Wahle avait identifié douze passages où les Fet des Romains et leur mise en vers différaient fortement. Il en avait conclu à un recours fréquent à l’épopée latine99, mais le texte de la chronique française dont il disposait était probablement altéré. S’en remettant à l’édition de L.‑F. Flutre, R. Specht ne trouve plus que deux cas problématiques pour l’identification de la source copiée par Nicolas de Vérone et suppose finalement que le manuscrit des Fet des Romains que le poète avait sous les yeux contenait des gloses100. Pour F. di Ninni, il n’y a plus qu’un exemple digne d’intérêt101. Aux vers 615-620 de la Pharsale, on peut lire :

‘Ancour nous dit Lucan qe sor mons Auganaus,
Joste le flum Brente ch’est cler cum fust cristaus,
Ou Anthenor ferma suen leu e suen casaus,
Estoit a celu pont un metre naturaus
Qe plus savoit des sors qe nul home carnaus.’

alors que le texte français ne parle ni du fleuve, ni d’Anthénor, ni des collines euganéennes, autant d’éléments qui se retrouvent chez Lucain102, et évoque simplement « uns huem qui savoit d’augure et d’enchantemenz » qui « si seoit en un mont desor Venice »103. Tous les manuscrits des Fet des Romains que nous avons consultés s’en tiennent à cette leçon et aucun n’est annoté104, mais nous n’avons pu accéder à tous105, certains sont aujourd’hui perdus106 et peut-être en existe-t-il qui ne sont pas même recensés.

Il est donc actuellement difficile de trancher et de savoir si Nicolas de Vérone disposait d’un exemplaire commenté des Fet des Romains, s’il s’en est ponctuellement remis à la lettre du texte de Lucain, ou s’il connaissait par cœur des passages du De Bello civili. Par ailleurs, si l’expression « sicum dist Lucan » apparaît fréquemment dans l’épopée de l’auteur franco-italien107, la plupart du temps dans le deuxième hémistiche du vers, elle est souvent purement rhétorique, simple cheville de versification et le nom de Lucain se retrouve précisément là où les Fet des Romains y faisaient déjà référence108. Cela ne signifie donc pas que Nicolas de Vérone ait eu directement recours au poème latin mais confirme bien plutôt la logique d’une réécriture fidèle de la chronique en prose.

Adopter le titre de Pharsale malgré tout, c’est induire une référence directe, bien que non prouvée, à l’épopée latine et donc mettre l’accent sur un processus d’intertextualité qui ferait de Nicolas de Vérone un habile combinateur de sources mais non pas un créateur. Tout comme pour la Passion, la désignation moderne du poème permet une identification rapide du contenu mais ne rend pas compte des éventuelles spécificités du texte de Nicolas de Vérone.

Notes
77.

F. di Ninni, éd., Introduzione, p. 89.

78.

La Pharsale, v. 41, 165, 2604 et 2617.

79.

La Pharsale, v. 2638.

80.

La Pharsale, v. 2694.

81.

La Pharsale,v. 28 et 31.

82.

La Pharsale, v. 28-31 et 1933-34.

83.

Voir à ce sujet R. Specht, Recherches sur Nicolas de Vérone, op. cit., p. 181 et L.‑F. Flutre, Les Fet des Romains dans les littératures française et italienne du XIII e au XVI e siècle (thèse de doctorat d’Etat), Paris, 1932, p. 112-123.

84.

Li Fet des Romains, Compilé ensemble de Saluste, Suétone et Lucain, éd. L.‑F. Flutre, K. Sneyders de Vogel, Paris, Gromingue, 1938.

85.

Respectivement, première partie, ch. 1-9, p. 5-61 et quatrième partie, p. 711-742.

86.

Respectivement, première partie, ch. 10-11, p. 62-78 ; deuxième partie, p. 79-341 ; troisième partie, ch. 1-11, p. 347-493 et troisième partie, ch. 14-19, p. 574-710.

87.

La Pharsale, v. 3161.

88.

Les Fet des Romains, p. 614-655.

89.

La Pharsale, v. 1882-1892. Ce développement, à ce moment de la narration, a un intérêt multiple : il permet tout d’abord d’équilibrer les strophes entre elles et de rétablir une certaine équité du combat singulier entre les deux chefs ennemis. Le récit, qui reprend à l’identique les différents éléments présents dans les Fet des Romains (chapitre 12, § 37-38), s’organise à la façon d’un montage alterné, une laisse étant consacrée à César, l’autre à Pompée, pendant toute le récit de l’engagement. Pour respecter l’équité, il fallait au poète trouver un équivalent au motif de la description de l’arme de Pompée (laisse LII), présente dans le texte source. C’est donc le cheval de César qui fournit le thème de ce développement.

90.

La Pharsale, v. 678.

91.

Les Fet des Romains, p. 489, l. 28-p. 490, l. 9. Il convient donc de corriger ce qu’en dit F. di Ninni pour qui la présentation du cheval de César est tirée du Roman d’Alexandre : « il riferimento a Bucefalo e la descrizione del cavallo di Cesare, come pure l’accenno a Nichomedas […] sir de Betine mancano nei Fet. La descrizione del cavallo di Cesare ricalca quella di Bucefalo, Roman d’Alixandre, p. 11, 1-10. Dallo stesso Roman viene l’episodio di Porus che uccide Bucefalo sotto Alessandro, p. 360, 215. Un riferimento a Bucefalo anche in Entrée d’Espagne, v. 12603-12604 », Note de son édition, p. 197.

92.

Voir à ce sujet, R. Specht, Recherches sur Nicolas de Vérone, op. cit., p. 127.

93.

La Pharsale, v. 334-356. Les Fet des Romains, p. 504, l. 27-p. 505, l. 13.

94.

Il s’agit des manuscrits n° 12 et 13 de l’inventaire de la bibliothèque (W. Braghirolli, P. Meyer, G. Paris, « Inventaire des manuscrits », art. cit., p. 507), qui contiennent tous deux le même texte des Fet des Romains. Le n° 12 est le manuscrit Marc. Fr. que L.‑F. Flutre désigne par la lettre M dans Les Manuscrits des Fet des Romains, Paris, Hachette, 1932, p. 45-48. Le n° 13, qui ne s’en distingue que par le fait qu’il n’est pas orné de miniatures, est aujourd’hui disparu.

95.

Il s’agit du manuscrit n° 11 de l’inventaire du catalogue publié par W. Braghirolli, P. Meyer, G. Paris, « Inventaire des manuscrits », art. cit., p. 507.

96.

L’épopée historique composée par le poète latin raconte ainsi nombre d’épisodes saillants du duel entre César et Pompée : passage du Rubicon -livre I.‑, siège de Marseille -I, III.‑, campagne de César en Egypte -I, IV.‑, traversée de la mer, campagne en Thessalie -I, VI.‑, bataille de Pharsale -I, VII.‑, mort de Pompée -I, VIII.‑, échauffourée d’Alexandrie -I, X.‑.

97.

Respectivement, ch. 12, § 30-31 / laisses XXXVII.‑XXXVIII, v. 1063-1106 et ch. 12, § 37-38, laisses IL.‑LVII, v. 1343-1511.

98.

Le poète latin explique d’ailleurs qu’il refuse de retracer les excès des différents protagonistes de son œuvre lors du combat. Voir Lucain, De Bello civili,éd. A. Bourgery, Paris, Belles Lettres, coll. Universités de France, 1993, 2e édition 1997, VII, v. 552-556 :

« Hanc fuge, mens, partem belli tenebrisque relinque,

Nullaque tantorum discat me vate malorum,

Quam multum liceat bellis civilibus, aetas.

A potius pereant lacrimae pereantque querellae :

Quicquid in hac acie gessisti, Roma, tacebo ».

99.

H. Wahle, éd., Introduction, p. X.‑XIII.

100.

R. Specht, Recherches sur Nicolas de Vérone, op. cit., p. 153-157. Voir aussi à ce sujet A. Limentani, « L’epica in lengue de France », art. cit, p. 362-364.

101.

F. di Ninni, éd., Introduzione, p. 16-17.

102.

Lucain, De Bello civili, VII, v. 192-195 :

« Euganeo, si vera fides memorantibus, augur

Colle sedens, Aponus terris ubi fumifer exit

Atque Antenorei dispergitur unda Timavi… ».

Nicolas de Vérone, qui connaissait la région, corrige l’erreur géographique de Lucain et remplace le Timave par la Brenta.

103.

Les Fet des Romains, p. 510, l. 23-24.

104.

Dans Les Manuscrits des Fet des Romains, op. cit., L.‑F. Flutre décrit 47 manuscrits des Fet des Romains (p. 26-87). De cet inventaire, nous avons retenu les exemplaires copiés avant 1343 (date de composition de la Pharsale de Nicolas de Vérone), soit 19 manuscrits, ceux que L.‑F. Flutre désigne par les sigles B3, P14, M, P16, C1, P11, B4, H, P13, P17, P18, V3, C2, V1, B2, P5, P9, P10 et P19. Le manuscrit V3 est celui qui sert de base à l’édition du texte de L.‑F. Flutre : on peut donc exclure que Nicolas de Vérone ait utilisé celui-ci car les différences sont nombreuses entre sa Pharsale et la lettre du texte de l’édition moderne de la chronique française. Le manuscrit M se trouvait dans la bibliothèque des Gonzague en 1407 (n° 12 de l’inventaire). Nous nous en sommes procuré une copie, mais un examen rigoureux montre que Nicolas de Vérone ne s’en est pas servi, ou en tous cas n’a pas eu uniquement recours à lui, à l’encontre de ce que croyait A. de Mandach dans « Les manuscrits uniques de La Passion et de La Pharsale », art. cit., p. 237, note 10. Pour les autres, nous avons consulté, par ordre de pertinence, les manuscrits B3, P14, P16, P11, B4, P13, P17, P18, C2, V1, B2, P5, P9, P10 et P19, soit respectivement les n° 10168-72 de la Bibliothèque royale de Bruxelles, ancien fonds français n° 1394 (précédemment n° 7509, antérieurement encore: Colbert 1997), ancien fonds français n° 23082 (anc. Compiègne 47), ancien fonds français n° 726 (précédemment n) 7160, antérieurement encore, Bibl. Mazarin n° 69) de la BNF, n° 10212 de la Bibliothèque royale de Bruxelles, ancien fonds français n° 1391 (précédemment n° 7508, antérieurement encore Baluze 523), ancien fonds français n° 23083 (ancien Sorbonne 236), ancien fonds français n° 23084 (ancien Sorbonne 242) de la BNF, n° 768 du Musée Condé de Chantilly, n° 4792, ancien fonds latin de la Bibliothèque du Vatican, n° 9104-05 de la Bibliothèque royale de Bruxelles, ancien fonds français n° 251 (précédemment n° 6895, antérieurement encore n° 79), ancien fonds français n° 295 (précédemment n° 6918, antérieurement encore Colbert 301), ancien fonds français n° 686 (précédemment n° 7134, antérieurement encore n° 291 et Fontainebleau n° 314), nouvelles acquisitions françaises n° 3576 (n° 963 de la vente Enschédé, 1867; n° 61 du catalogue de la vente Didot, 1881).

105.

Nous n’avons pu consulter les manuscrits C1 et H, soit le n° 726 du musée Condé de Chantilly et le n° 431 du fonds Thott de la Bibliothèque Royale de Copenhague.

106.

C’est le cas, par exemple du manuscrit n° 13 de l’inventaire de la bibliothèque des Gonzague, que Nicolas de Vérone aurait bien pu consulter…

107.

La Pharsale, v. 40, 46, 78, 402, 106, 607, 615, 925, 959, 1038, 1059, 2039, 2072, 2156, 2203, 2251, 2364, 2895, 2981, 3109, 3120.

108.

Tel est le cas par exemple des occurrences des v. 607, 1038, 2039 ou 2895 qui viennent respectivement des Fet des Romains, p. 510, l. 9-10, p. 521, l. 9, p. 542, l. 3 et p. 562, l. 11.