1/ Une lecture épique des Evangiles : le personnage de Judas

Incarnation de la trahison, Judas est universellement connu et son ombre se profile obligatoirement au Moyen Age derrière toute peinture de traître. Lorsque Turold décrit Ganelon, il renvoie au disciple du Christ et à sa noirceur : « Guenes est fel d’iço qu’il le trait »525. Le terme « fel » que le poète utilise est identique à celui qui désigne les Juifs dans la plus ancienne des Passions françaises connues526 et l’amalgame est ainsi automatique entre l’idée de trahison et la figure de celui qui conclut un marché avec les grands prêtres du Sanhédrin. D’une certaine façon, Judas préfigure les nombreux barons révoltés de la littérature épique et la notion même de félonie est au cœur de plusieurs chansons de geste527. Au XIVe siècle, par effet de miroir, Nicolas de Vérone décrit, dans sa Passion, un Judas qui rappelle en tous points le Ganelon de la Chanson de Roland.

Judas apparaît dans le récit au vers 88 et il est d’emblée défini comme traître : « Judas le félon ». Il est nommé à dix-huit reprises dans le poème528 mais le nom d’Iscariote n’apparaît jamais. Nicolas de Vérone s’éloigne alors des données évangéliques et Judas est comparable, dans son texte, à Ganelon, Roland, ou tout autre héros type d’une épopée dont le seul nom suffit à caractériser le personnage. Il se distingue par là du protagoniste des autres Passions qui se présente, au moins une fois, avec son identité complète, comme c’est le cas par exemple dans la Passion du Christ franco-italienne publiée par A. Boucherie. Lors de sa première apparition dans ce texte, il est ainsi appelé : « Judas Scariotes »529. Il est particulier que Nicolas de Vérone, dont on connaît le goût du détail et la volonté de fournir une narration exhaustive des faits530, passe sous silence la précision que nous fournissent les sources au sujet du village d’origine de Judas. C’est que le poète préfère une désignation unique du personnage, qui fait de Judas un type, au détriment d’une quelconque revendication d’authenticité anecdotique.

Les épithètes épiques sont peu nombreuses dans la Passion de Nicolas de Vérone et il est révélateur qu’elles qualifient toutes un seul et même personnage : « Judas le felon », « le mescreüs », « le renoiés », « le desloiaus »531. Les quatre adjectifs associent la trahison au manque de foi religieuse. Défini de la sorte, Judas acquiert les caractéristiques non plus seulement du traître, mais aussi, dans une certaine mesure, du Païen. Comme Maozeris, ce « maoves felon Judais »532, Judas ne croit pas en Dieu. Et au moment où il trahit son maître, il n’est plus désigné que par l’adjectif substantivé « le fel »533. Là où les Evangiles se cantonnent à une simple description des faits, en nommant le protagoniste, Nicolas de Vérone substitue le type épique à l’individu : Judas n’est que félonie.

Caractérisé par ses mauvaises intentions, « de mal pensier garni »534, il n’est plus qu’un traître, incapable d’échapper au carcan stylistique de cette typification. Dans l’œuvre du Véronais, il est un double de Maozeris ou de Ganelon : « cil ch’a traï a gran peciés »535 est un « malestru / Par cui le fil de Dieu sera traÿ e vendu »536 et il est en tous points comparable au roi païen « che pour grand traison / S’estoit partu da Zarlle »537 et au parâtre de Roland qui, dans la Prise de Pampelune, trahit Guron de Bretagne :

‘Gainelon remist plein d’iror e d’ahan,
Com cil che de vençier avoit le cuer tot plan
Anseïs sour Guron le noble cevetan.
Mes sour cist traimant ne pensoit Çarlleman538.’

Comme Ganelon, le disciple de Jésus est en permanence attiré par la trahison et est toujours animé par une soif de vengeance. C’est-à-dire que le poète franco-italien respecte la tradition rolandienne et dépeint un Ganelon totalement noir, toujours prêt à trahir. L’épisode de Guron de Bretagne, tel que Nicolas de Vérone le présente, respecte et illustre la donnée légendaire de la félonie du personnage539.

Il en va de même dans la Passion où Judas envisage de vendre Jésus dès le repas chez Simon le lépreux. Marie Madeleine oint le Seigneur et les disciples s’interrogent. Judas s’estime lésé et aussitôt

‘Pensoit tutor a fer la venjeson
De l’onguement ch’estoit espandu a tiel foison,
E disoit entre soy coiement le lairon :
« Je me vençeray bien a curt temps de cist hon,
Car li Juïs l’ont mout en grand suspicion.
Je le lour trairay e ne saura pas con »540.’

Or, dans les Evangiles, il n’y a pas, à ce moment là, la moindre allusion à la volonté de Judas de trahir Jésus. Dans le texte de Matthieu, les disciples sont indignés à cause de la valeur de l’onguent qu’ils auraient préféré vendre pour en donner le prix aux pauvres541. Quelques-uns des apôtres ont une réaction similaire dans Marc et estiment même le prix du parfum à trois cents deniers542. Mais dans les deux cas, Judas n’est pas explicitement désigné à cet instant comme traître. Sa visite aux sacrificateurs intervient après cet épisode sans lien de causalité direct. Luc omet l’épisode du repas chez Simon le lépreux et Jean montre un Judas intéressé et voleur mais non pas encore traître :

‘« Quare hoc unguentum non veniit trecentis denariis et datum est egenis ? » Dixit autem hoc non quia de egenis pertinebat ad eum sed quia fur erat et loculos habens ea quae mittebantur portabat543.’

Du point de vue de la narration elle-même, Judas, chez Simon, n’a pas encore envisagé la trahison.

A l’inverse, par sa préméditation, le personnage de la chanson de geste, se révèle comme un type, dont les caractéristiques n’évoluent pas du début à la fin de l’œuvre. « Félon » dès sa première apparition, avide de vengeance avant même la Cène, Judas est également incapable de se repentir chez Nicolas de Vérone.

En effet, tout comme Ganelon, et à l’inverse de ce qui se passe dans le Nouveau Testament544, Judas prend conscience de son acte, mais ne le regrette pas. Dans la Chanson de Roland, le parâtre de Roland reconnaît, lors de son procès, avoir cherché à se venger du neveu de Charlemagne et à le faire mourir, mais il refuse l’accusation de trahison :

‘Pur que jo quis sa mort e sun destreit ;
Mais traïsun nule n’en i otrei […]
Venget m’en sui, mais n’i a ad traïsun545.’

D’une façon encore plus condamnable, dans la Passion de Nicolas de Vérone, Judas convient : « Ja ay traÿ »546,

‘Mes perdon ne queri de cil pecié mortiaus,
Ainz prist un laz e pues se pendi a un aubroisiaus547.’

C’est là une caractéristique tout à fait originale du poème épique franco-italien.

Cette version s’éloigne non seulement des sources canoniques mais encore de l’immense majorité, sinon de la totalité, des textes traitant du même sujet où Judas se repent toujours548. Ainsi, dans l’Ystoire de la Passionfranco-italienne, une fois Jésus condamné à mort,

‘N’en ot Judas nul deport,
Ainz est il penti de son forfeit
Et de la feünie qe il ot feit
De Yhesu Crist, son douz seignor.
Et lors prist il ou grant dolor
Toz les diners de son peché
Et est venuz graim et iré
La ou il rovoit les barons.
« Seignors » fist il, « pechiez avons
Dou douz seignor Yhesu Crist.
Je en sui pentiz et mout trist »549.’

Ce repentir est inutile et n’empêche pas la chute du personnage. Mais les efforts de Judas pour s’amender, en même temps qu’il tente trivialement dans la Passion Notre Seigneur de racheter le Christ et qu’il rend aux Juifs l’argent de son forfait550, font de lui un être tragique. Cette donnée, issue de Matthieu, se retrouve dans toutes les Passions.

Si Nicolas de Vérone choisit de peindre Judas comme l’archétype du traître épique, qui reconnaît ses fautes mais ne s’en repent pas, il fait de son protagoniste un avatar du Ganelon d’Oxford tel qu’il apparaît encore dans les versions franco-italiennes de V4 ou V7, en forçant davantage le trait puisque Ganelon n’a pas conscience d’avoir trahi. Dès lors, il n’y a rien d’étonnant à ce que le diable apparaisse dans la Passion franco-italienne pour emporter l’âme de Judas :

‘Und le diable porta l’arme au regne enfernaus :
Ensi perdi le cors e l’arme en comunaus551.’

Le texte biblique, « se suspensit »552 est ici traduit en style épique et le poète franco-italien se conforme à des habitudes d’écriture propres au genre qu’il utilise ainsi qu’à un jeu allégorique inversé553 au sein duquel une personne est faite idée : Judas incarne la trahison et il ne peut donc commettre que des actions viles à l’exclusion de tout acte positif554.

Cette détermination du personnage est tout à fait originale par rapport aux différents représentants de la tradition littéraire des Passions dans lesquelles Judas est accusé non de trahir mais de vendre le Christ. Dans tous les textes dramatiques, on voit les gestes de celui qui donne et de celui qui reçoit les trente deniers. La bourse, qui reste accrochée à la ceinture de Judas pendant une bonne partie du spectacle, est l’emblème dramatique du personnage555. Dans le texte de la Passion du Palatinus, la valeur des trente deniers est elle-même mise en relief par une scène où les Juifs comptent les pièces de monnaie. Il en manque deux pour obtenir un compte rond et il faut qu’un des grands prêtres ajoute les deux pièces manquantes pour que le marché soit conclu : « Tenez, Judas, vostre monoie »556.

Dans la Passion Notre Seigneur, c’est une véritable scène de transaction commerciale à laquelle le spectateur assiste, avec ses apartés, ses doutes, ses offres et ses accords :

‘« Seigneurs, se vous me voulez rendre
Argent de ly, je le vendré
A vous et plus n’y attendré ;
Achetez le et me paiez […]
- De l’argent auras bonne somme […]
- A vostre gré m’en paierez […]
- XXX pieces d’argent par conpte
Te don ; prenz lez, n’en aiez honte,
Judas, beau frere ; or lez estuie
- Et je lez pren ; point ne m’ennuie.
Sy les pendray a ma couroie »557.’

Dans ce mystère, il est annoncé dès le prologue que Jésus sera « vendu »558, tout comme Judas peut marmonner, au début du poème narratif du Livre de la Passion : « Je vous vendray / Ceste perte recouvreray »559. Au moment de la trahison elle-même, les deniers sont échangés entre les Juifs et le disciple :

‘Lors lez bailla ; Judas lez prinst.
Ainssi fu vendu Jhesucrist560.’

C’est la convoitise de Judas qui explique son forfait561. Avant de mourir, Judas se repent du « marché qu’il avoit basti »562 et jette les pièces au sol563 avant de se suicider. Ce geste de vider la bourse à terre, tout comme celui de la transaction commerciale, est présent dans toutes les Passions dramatiques eu égard à son efficacité scénique564. Pour Judas, « la lucidité de son suicide prochain est déjà tout entière dans le geste de renverser la bourse sur le pavé du Temple : avant, [il] prophétise inconsciemment et prépare involontairement sa mort ; après, il la prévoit, la décrit et passe à l’acte »565.

Or, dans le texte franco-italien de Nicolas de Vérone, s’il existe un champ lexical fort développé, ce n’est pas celui de la vente, mais celui de la trahison. A l’échelle de l’œuvre entière le poète propose un polyptote autour du terme « traître » :

  • « Je le lour trairay » : 1ère personne du singulier du futur de l’indicatif
  • « Yesus savoit / Ch’il devoit das Juïs etre mort e traï » : infinitif passif
  • « Que me voliés doner se […]/ Je le traïs a vous ? » : 1ère personne du singulier du présent de l’indicatif
  • Judas jure « de traïr cil Jesus » : infinitif
  • « Ensi traÿ Judas Jesus » : 3ème personne du singulier du passé simple
  • prophétie de David : « Tradidit me » : latin, 3ème personne du singulier, parfait
  • prophétie de Jérémie : « Traditus sum » : latin, 1ère personne du singulier, passif
  • « Judas fist la grand traitorie » : substantif
  • « Un de vous me traira » : 3ème personne du singulier du futur
  • « Le fil de Dieu sera traÿ e vendu » : futur passif
  • « Cil ch’a traï a grand peciés » : 3ème personne du singulier du passé composé
  • « E en traison le baisa » : substantif
  • « Ais tu le fil de Dieu traÿ » : 2ème personne du singulier du passé composé
  • « Je ay traÿ » : 1ère personne du singulier du passé composé566.

La virtuosité stylistique est évidente puisque sur quatorze occurrences une même forme ne se rencontre pas deux fois.

Dans la Passionfranco-italienne, Judas est l’archétype du traître des chansons de geste. Ce n’est plus Turold qui peint un Ganelon derrière lequel se reflète l’image du Judas biblique, mais bien Nicolas de Vérone qui présente un Judas en tous points semblable au Ganelon de la Chanson de Roland. Il est alors possible de parler de « Chanson de Jésus » et de faire de Judas, qui le trahit, le deuxième protagoniste du couple épique ainsi constitué, un pur objet rhétorique, une allégorie de la trahison. Nicolas de Vérone élabore le personnage de Judas selon un modèle épique et non pas selon le modèle auquel le conforment ordinairement les Passions567. Totalement noir, Judas est incapable de se repentir et est fondamentalement mauvais depuis toujours et pour l’éternité. Damné, il est comparable à nombre de Païens qui contrarient les projets des héros des chansons de geste. Mais faire de Jésus un héros revient à lui ôter sa dimension sacrée en ce que l’univers légendaire se substitue au mythe fondateur de la croyance.

Notes
525.

La Chanson de Roland, v. 3829.

526.

Ce texte date du Xe siècle. Voir O. Jodogne, « Le plus ancien mystère de la Passion », Bulletin de l’Académie Royale de Belgique, classe des Lettres et Sciences morales et politiques, t. 50, 1964, p. 67-75.

527.

Voir à ce sujet A. Dessau, « L’idée de la trahison au Moyen Age et son rôle dans la motivation de quelques chansons de geste », Cahiers de Civilisation Médiévale, III, 1960, p. 23-26.

528.

La Passion,v. 11, 16, 88, 95, 107, 151, 157, 159, 165, 196, 200, 295, 339, 347, 351, 711, 713 et 719.

529.

La Passion du Christ, v. 60.

530.

F. di Ninni parle même de « pignoleria nella narrazione dei fatti », « La Passion di Niccolò da Verona, fra traduzione e tradizione », art. cit., p. 407.

531.

La Passion, v. 88, 295, 339 et 713.

532.

La Prise de Pampelune, v. 3673.

533.

La Passion, v. 342.

534.

La Passion, v. 151.

535.

La Passion, v. 337.

536.

La Passion, v. 205-206.

537.

La Prise de Pampelune, v. 1236-1237.

538.

La Prise de Pampelune, v. 2840-2843.

539.

C’est une originalité du texte de Nicolas de Vérone par rapport aux autres récits italiens de la matière espagnole où le nom de Guron est lié à celui de la ville de Luiserne mais non pas à une trahison de Ganelon.

540.

La Passion, v. 107-112.

541.

Matthieu, 26, 8-9.

542.

Marc, 14, 4-5.

543.

Jean, 12, 5-6. Auparavant, le texte définit dit de Judas : « qui erat eum traditurus » (12, 4), mais il s’agit d’une simple prolepse, l’évangéliste définissant le personnage par rapport à la suite des événements, comme l’avaient fait les autres textes lors du récit du choix des apôtres : « Iudas Scariotes qui et tradidit eum » (Matthieu, 10, 4 ; Marc, 3, 19), « qui fuit proditor » (Luc, 6, 16). Comme Jeanomet cet épisode du choix des disciples, il caractérise Judas comme traître au moment de ce repas, bien que la trahison elle-même intervienne bien plus tard dans Jean, aux versets 18, 2-5.

544.

Matthieu, 27, 3. C’est également le cas dans les Actes des Apôtres, 1, 16-20 et Zacharie, 11, 12-13.

545.

La Chanson de Roland, v. 3759-3760 et 3778.

546.

La Passion, v. 716.

547.

La Passion, v. 722-723.

548.

Voir par exemple le Livre de la Passion, v. 964-965, la Passion des Jongleurs, v. 84-1043, la Passion du Palatinus, v. 456-474, la Passion Notre Seigneur, v. 1720-1725. La Passion du Christ, beaucoup plus sommaire et moins détaillée, fait exception : dans la narration, il n’est plus question de Judas après la trahison.

549.

L’Ystoire de la Passion, v. 794-804.

550.

La Passion Notre Seigneur, v. 1680-1724. La scène commence par un monologue de Judas qui déplore son péché. Puis le disciple tente de négocier avec Vivant et lui demande, en échange de l’argent, de délivrer Jésus (v. 1692-1697 : « Vecy vostre argent […] car le me delivrez »). Devant le refus du Juif, Judas rend les pièces, exprime son remords et se pend.

551.

La Passion, v. 724-725.

552.

Matthieu, 27, 5.

553.

L’expression est de P. Zumthor qui l’utilise au sujet du Roi Pécheur, Essais de poétique médiévale, op. cit., p. 119.

554.

Au sujet des représentations emblématiques et symboliques au Moyen Age voir S. Bayrav, Symbolisme médiéval, Béroul, Marie, Chrétien, Istambul-Paris, Presses Universitaires de France, 1957, p. 57, 66-72, 173-180 et 210-214.

555.

Ce sera également un emblème iconographique : dans les peintures, Judas porte une bourse qui représente non seulement sa charge de trésorier au sein de la communauté des apôtres, mais aussi et surtout le salaire de la trahison. Voir par exemple la Cène de Léonard de Vinci.

556.

La Passion du Palatinus, v. 222.

557.

La Passion Notre Seigneur, v. 558-561, 564, 567 et 581-585. Au début de la pièce, le désarroi de Judas est clairement expliqué et mis en relation avec la déception du trésorier de ne pas bénéficier du dixième de la valeur de l’onguent perdu par Marie Madeleine, comme en témoigne le champ lexical utilisé : « monnoie », v. 590, « venduz », v. 591, « disme », v. 592, « vendre », v. 596, « trois cens deniers », v. 597.

558.

La Passion Notre Seigneur, v. 56.

559.

Le Livre de la Passion, v. 319-320. Judas parle de la perte de la valeur de l’onguent.

560.

Le Livre de la Passion, v. 327-328.

561.

Voir également le v. 602 : « Judas qui out trop couvoitié ».

562.

Le Livre de la Passion, v. 963.

563.

Le Livre de la Passion, v. 967-968.

564.

Voir par exemple la Passion des Jongleurs, v. 984-992 et suivants : Judas tente également de rendre l’argent.

565.

J.‑P. Bordier, Le Jeu de la Passion, op. cit .,p. 494. Au sujet de Judas, voir les p. 489-494.

566.

La Passion, respectivement v. 112, 139, 154-155, 158, 159, 162, 164, 165, 192, 206, 337, 349, 352 et 716.

567.

Au sujet du personnage de Judas dans la littérature et dans les Passions en particulier voir J. Sayerle, « Judas dans la littérature des origines du christianisme au XXe siècle », Cahier Evangile et liberté, n° 184, Avril 1999, p. 1-8.