Chapitre 2 :

Merveilleux et surnaturel : le cadre des aventures

L’œuvre de Nicolas de Vérone, composée de trois chansons de geste, s’inscrit dans un cadre historique et culturel bien précis, celui de l’adaptation en Italie du Nord au XIVe siècle de la tradition épique française. La rédaction tardive de ces textes, au delà des Alpes, induit un certain nombre de modifications dans la présentation des événements, des personnages et du cadre des aventures puisque la société dans laquelle vit l’auteur et à laquelle il s’adresse est fondamentalement différente de celle d’où proviennent les ouvrages dont il s’inspire.

Cependant, le genre et le cadre formel de l’épopée sont respectés dans la Pharsale, la Prise de Pampelune et la Passion. Il est donc légitime de s’attendre à des situations connues et à une approche similaire de nombre d’éléments dans les poèmes franco-italiens et dans les textes qui leur ont servi de modèle. A l’époque, le monde occidental dans son ensemble est marqué par une très forte présence du merveilleux que la pensée médiévale divise en trois catégories principales, mises en évidence par J. Le Goff : le mirabilis, le magicus et le miraculosus. Le miraculosus, appelé aussi parfois surnaturel, désigne le merveilleux religieux, chrétien. Il recouvre tout ce qui est lié à la présence et à la manifestation de Dieu. A l’inverse, le magicus renvoie au démoniaque et représente l’aspect maléfique, diabolique du merveilleux. Le mirabilis quant à lui englobe tout ce qui ne peut s’expliquer par les lois de la nature, tout ce qui est anormal, extra-ordinaire583.

Mais les frontières entre les différentes catégories de merveilleux, par exemple entre le miraculosus et le mirabilis, sont parfois poreuses et difficiles à déterminer. Dans l’œuvre de Nicolas de Vérone, elles le sont d’autant plus que la Pharsale, à la suite des Fet des Romains, est un récit antique très largement christianisé et que la Passion est relue à travers le prisme de l’épopée médiévale. Dans le premier cas, l’univers antique païen et l’univers chrétien se superposent. Dans le second cas, le genre sacré et la tradition épique se mêlent.

De fait, il existe une profonde interpénétration des univers héroïque et religieux. Le fait religieux permet d’expliquer les exploits épiques et les chansons de geste fournissent, chez Nicolas de Vérone, une nouvelle grille de lecture à la Passion du Christ. Ainsi, l’âme de Judas est emportée par un diable à sa mort584 et cette scène nous renvoie aux conventions épiques et aux formules à travers lesquelles elles s’expriment. Ce sort est le même que celui réservé aux personnages négatifs des chansons de geste585 et, dès lors, Judas est apparenté au type du païen épique.

De la même façon, la chronique française des Fet des Romains, qui date de 1213 et qui est la plus ancienne compilation d’histoire antique en français médiéval, n’hésite pas à adapter les textes de Salluste, Suétone ou Lucain en style épique. L’histoire romaine présentée est remaniée, relue à travers la littérature des chansons de geste. Le texte présente de nombreuses altérations, des ajouts épiques et le récit est modernisé de façon à correspondre aux goûts et connaissances de l’époque. L’adaptation y est la règle586, et l’auteur a très souvent recours à l'anachronisme des décors ou des faits de civilisation, qu’il soit « moral ou de costume»587. En même temps, l’univers païen est christianisé. De même que les guerriers sont vêtus de hauberts et de heaumes, les vestales deviennent des nonnes ou des abbesses588 et la chronique cherche à imposer un monothéisme relatif aux Anciens : l’idée d’un panthéon n’est pas niée mais l’existence de plusieurs Dieux est subordonnée à celle d’un Dieu unique589. Ce procédé littéraire est courant dans l’historiographie du Moyen Age où « l’histoire romaine est appréhendée à travers une grille de références et de valeurs chrétiennes », plus encore dans l’Histoire ancienne jusqu’à César que dans les Fet des Ramains 590 .

La matière antique se concilie souvent avec une présence du christianisme. Le Roman de Thèbes et le Roman d’Enéas 591, écrits dans un style très épique où formules et procédés formels caractéristiques des chansons de geste sont de rigueur, participent de cette logique d’adaptation des textes antiques et présentent nombre d’interventions du Dieu chrétien interprétées comme peuvent l’être les manifestations divines les plus traditionnelles des épopées592. En outre, dans les chansons de geste, les païens sarrasins et les païens de l’Antiquité se ressemblent souvent et sont quelquefois confondus, à tel point que les jongleurs n’hésitent pas à évoquer le polythéisme des « fidèles de Mahom », signifiant par là aussi bien leur méconnaissance de l’Islam que leur aptitude à assimiler toutes les croyances qui ne sont pas proprement chrétiennes et à opposer catégoriquement « culte de Dieu » et « culte du diable »593. De la sorte, dans les Fet des Romains, le terme « sarrasin » désigne de façon explicite l’univers de l’Antiquité gréco-latine594.

Malgré les efforts de classification et de catégorisation, il est donc parfois malaisé de faire le départ entre merveilleux chrétien et merveilleux païen, entre merveilleux bénéfique et merveilleux maléfique. Ainsi, il semble plus prudent de se contenter de l’évocation du « fait merveilleux » dans son ensemble et de constater qu’il est très vivant dans la tradition épique.

Le merveilleux, toutes catégories confondues, et en particulier le miraculosus, est très présent dans les épopées anciennes du XIIe siècle comme la Chanson d’Antioche. Par exemple, le sens du Roland d’Oxford repose essentiellement sur le martyre héroïque de Roland qui lui ouvre les portes de la sainteté. C’est encore le cas dans certains textes relativement tardifs, tels que Otinel ou Floovant 595 , au sein desquels un merveilleux composite - mirabilis - se développe parallèlement et occupe une place considérable tout en coexistant parfois avec le surnaturel chrétien.

Les poètes franco-italiens utilisent eux aussi volontiers ce merveilleux. Dans l’Entrée d'Espagne, qui sert de préambule à la Prise de Pampelune, et conformément à ce qui se passe dans le Pseudo-Turpin, saint Jacques apparaît à trois reprises à Charlemagne et le pousse à entreprendre la Reconquête596. Dans Berta da li gran pié et dans Karleto il est question du couronnement de l’empereur par les anges597. Ces épopées sont riches de manifestations surnaturelles et d’interventions divines pendant les combats598.

Plus précisément, les œuvres dont s’inspire Nicolas de Vérone, tout comme de nombreux textes épiques, accordent toutes trois une large place au merveilleux, que ce dernier soit chrétien ou païen, miraculeux ou maléfique. Si Dieu et le Ciel sont à l’origine de l’expédition de Charlemagne en Espagne et interviennent fréquemment dans le Pseudo-Turpin, la vie de Jésus est quant à elle parsemée de miracles et Erichto, sorcière thessalienne, est depuis Lucain un modèle de ce que F. Dubost appelle les « grandes deablies »599. Les sources utilisées par Nicolas de Vérone balaient donc l’ensemble des catégories du merveilleux et cette diversité même laisse présager une forte présence du surnaturel, entendu dans la plus large acception du terme, dans les remaniements proposés par le poète franco-italien.

Cet horizon d’attente est d’autant plus fort que le recours au surnaturel est souvent légitimé par un projet didactique comme c’est le cas, par exemple, dans les Evangiles apocryphes600 où les témoins oculaires des miracles présentés apparaissent comme autant de garants de la véracité des faits rapportés.

Or, les trois sources dont Nicolas de Vérone s’inspire célèbrent un idéal, moral ou humain, et se veulent une littérature exemplaire qui fournit des modèles à suivre. Le Pseudo-Turpin, que Nicolas de Vérone dit retranscrire, est une « sublimation de l’épopée »601 et comporte un fort enjeu dogmatique et didactique. Pour R. Menéndez-Pidal, il relève de la « propagande épico-religieuse » dans le sens où le Roland turpinien est à la fois le héros le plus prestigieux et le martyr exemplaire. Sa mort est devenue une Passio et il est en quelque sorte déjà béatifié au terme d’un combat de nature essentiellement religieuse602. En outre, le contexte de guerre sainte en Espagne invite à cette lecture : les chevaliers français incarnent la militia Dei, ils sont les milites Christi 603.

Pour leur part, les Fet des Romains ne se présentent pas comme une simple compilation de textes latins qui auraient été traduits. Ils proposent de tirer des enseignements de l’histoire ancienne et se veulent un traité d’éducation politique, militaire et morale604. A ce titre, le début de l’ouvrage est révélateur puisque l’auteur déclare :

‘Por ce escrivons nos ci ilueques es gestes as romains qui par lor sens et por lor forces et por lor proesce conquistrent meinte terre ; car en lor fez puet on trover assez connoissances de bien fere et de mal eschiver.605

Les héros romains apparaissent donc comme autant de modèles à imiter etleurs exploits comme des exemples. Le substrat historique est « récupéré à des fins politiques et morales »606

Enfin, l’Evangilede Luc, adressé à Théophile, n’a été écrit, selon son auteur, que pour prouver au disciple le bien-fondé du christianisme qui lui a été inculqué, « ut cognosca[t] eorum verborum de quibus eruditus es veritatem »607. A sa suite, les Passions apparaissent comme des narrations ou textes dramatiques qui comportent un projet religieux d’éducation à la prière. Il en va ainsi aussi bien pour des textes du XIIe siècle tels que Li Romanz de Dieu et de sa mère d’Herman de Valenciennes608 que pour les grandes Passions du XVe siècle dont l’œuvre d’Arnoul Gréban est un représentant majeur. A cet effet, on lit en tête du manuscrit de 1473 du Mystère de la Passion :

‘Ce present livre contient le commancement et la creacion du monde en brief par parsonnages, la nativité, la passion et la resurrection de nostre saulveur Jhesu Crist, traictees bien au long selon les sainctes euvangiles […] pour monstrer la differance du peché du deable et de l’omme et pour quoy le peché de l’homme ha esté reparé et non pas celluy du deable609.’

Trois siècles auparavant, le chanoine et prêtre de Valenciennes, disait déjà écrire « por amander la gent »610.

Dans ces textes, qu’il s’agisse des Passions, des Fet des Romains ou du Pseudo-Turpin, la présence du surnaturel est liée à la fonction dogmatique qu’on lui assigne. Mais Nicolas de Vérone ne fait pas explicitement le choix d’une littérature didactique et préfère le cadre formel de la chanson de geste. Or, l’épopée est avant tout célébration et cela induit un réel changement d’orientation par rapport aux Evangiles et aux chroniques. Si Nicolas de Vérone utilise le merveilleux dans son œuvre, il est légitime de se demander quels sont les enjeux de sa présence.

Afin de parer aux difficultés de catégorisation du fait merveilleux mises en évidence par J. Le Goff, il est opportun de s’intéresser plus généralement au merveilleux chrétien et à la présentation des miracles dans les textes de Nicolas de Vérone avant de se consacrer à l’étude du merveilleux païen. Il sera possible d’inclure dans cette dernière l’analyse des songes dans le sens où ils sont réservés aux seuls personnages romains dans l’œuvre du poète franco-italien, Pompée, César, la femme de Pilate ou Cornélie, et c’est déjà tout à fait remarquable.

Notes
583.

Sur les différentes manières de concevoir et de distinguer le surnaturel et le merveilleux, voir J. Le Goff, Un Autre Moyen Age, Paris, Gallimard, coll. Quarto Gallimard, 1999, p. 455-491 (« Le Merveilleux dans l’Occident médiéval »), et p. 687-751 (« L’ imaginaire médiéval, V : Les rêves ») ; P. Rousset, « Le sens du merveilleux à l’époque féodale », Le Moyen Age, 1956, p. 25-32 ; C. Lecouteux, « Introduction à l’étude du merveilleux médiéval », Etudes Germaniques, XXXVI, 1981, p. 276-277 ; pour l’étude de ce merveilleux dans la littérature médiévale voir D. Poirion, Le Merveilleux dans la littérature française du Moyen Age, op. cit.,p. 3-10 ; A.‑J. Dickman, Le Rôle du surnaturel dans les chansons de geste, Paris, Champion, 1926 (réimp. Genève, 1984), p. 9-10 ; J.‑C. Vallecalle, « Les formes de la révélation surnaturelle dans les chansons de geste », Littérature et religion au Moyen Age et à la Renaissance, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1997, p. 65-94 ; H. Braet, Le Songe dans la chanson de geste au XII e siècle, Gand, Romanica Gandensia, XV, 1975, p. 58 ; M. de Combarieu du Grès, L’Idéal humain et l’expérience morale chez les héros des chansons de geste, op. cit., t. II, p. 509 ; B. Guidot, Recherches sur la chanson de geste au XIII e siècle d’après certaines œuvres du cycle de Guillaume d’Orange, Aix-en-Provence, Marseille, Publications de l’Université de Provence, 1986, t. II, p. 591-604 ; F. Suard, Guillaume d’Orange. Etude du roman en prose, Paris, Champion, 1979, p. 585-586.

584.

La Passion, v. 724-725.

585.

Voir par exemple l’Entrée d'Espagne, v. 7769.

586.

Sur les adaptations médiévales de textes antiques voir A. Petit, L’Anachronisme dans les romans antiques du XII e siècle, op. cit., p. 251-273. Sur les Fet des Romains, voir plus précisément P. Meyer, « Les premières compilations françaises d’histoire ancienne », art. cit., p. 1-36 ; E.‑G. Parodi, « Le storie di Cesare nella letteratura dei primi secoli », art. cit., p. 232-270 ; M.‑G. Grossel, « Démons et merveilles … et raison : la peinture de la religion antique dans les fet des Romains », Fées, dieux, déesses au Moyen Age, Bien dire et bien aprandre, 12, 1994, p. 114-115.

587.

J. Frappier, « Remarques sur la peinture de la vie et des héros antiques dans la littérature française du XIIe et du XIIIe siècles », art. cit., p. 50.

588.

Voir ce qu’en dit P. Meyer, « Les premières compilations françaises d’histoire ancienne », art. cit., p. 4-5.

589.

O. Jodogne, « Le caractère des œuvres « antiques » dans la littérature française du XIIe et du XIIIe siècles », art. cit., p. 82.

590.

C. Croizy-Naquet, « l’Histoire ancienne jusqu’à César, les Fet des Romains : entre sermon et chronique, entre histoire et roman », Textes et cultures : réception, modèles, interférences, vol. 1 : Réception de l’Antiquité, éd. P. Nobel, Presses Universitaires de Franche-Comté, 2004, p. 108.

591.

Le Roman d'Enéas, d'après le ms B.N. fr. 60, éd. A. Petit, Paris, Librairie générale française, coll. Lettres Gothiques, 1997.

592.

Pour une étude des procédés d’adaptation dans ces textes, voir J. Dufournet, « La Thébaïde de Stace et le Roman de Thèbes », Revue des Langues Romanes, 82, 1976, p. 139-160 ; J.‑C. Payen, « La mise en roman de la matière antique : le cas du Roman de Thèbes », Mélanges J. Horrent, Liège, Paris, Belles Lettres, 1980, p. 325-332 ; A. Micha, « Couleur épique dans le Roman de Thèbes », Romania, XIC, 1970, p. 145-160 ; G. Raynaud de Lage, « Les romans antiques et la représentation de l’Antiquité », Le Moyen Age, 67, 1961, p. 241-291 et les indication bibliographiques qui s’y rapportent.

593.

Voir à ce sujet J.‑P. Martin, « Les Sarrasins, l’idôlatrie et l’imaginaire de l’Antiquité dans les chansons de geste », Littérature et religion au Moyen Age et à la Renaissance, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1997, p. 27-46 et M. Zink, « Apollin », Mélanges R. Louis , La chanson de geste et le mythe carolingien, Saint-Père-Sous-Vezelay, 1982, p. 503-509.

594.

Les Fet des Romains, p. 70, 369, 402, 452, 476, 477, 512, 573, 592… C’est également le cas dans La Mort Artu, où le terme « Sarrasin » est utilisé pour parler d’Hector et d’Achille, La Mort le roi Artu, roman du XIIIe siècle, éd. J. Frappier, 3e éd., Paris, Minard, coll. Textes Littéraires Français, 1964, § 59, p. 70, l. 34 et 48-49.

595.

Les Anciens poètes de la France. 1, Gui de Bourgogne : chanson de geste publiée pour la première fois d'après les manuscrits de Tours et de Londres. Otinel : chanson de geste publiée pour la première fois d'après les manuscrits de Rome et de Middlehill. Floovant : chanson de geste publiée pour la première fois d'après le manuscrit unique de Montpellier, éd. F. Guessard, H. Michelant, Paris, A. Franck, Vieweg, 1859, nouv. éd. Nendeln, Kraus Reprint, 1966.

596.

L’Entrée d'Espagne, v. 66-80.

597.

Karleto, v. 148-149 ; Berta da li pè grandi, v. 110-114.

598.

Voir par exemple Karleto, v. 1038-1040, 1238-1240, 1798-1801, 1958, 2176, 3499 ou Berta da li pè grandi, v. 1601.

599.

F. Dubost, Aspects fantastiques de la littérature narrative médiévale, Paris, Champion, 1991, t. II, p. 632-709.

600.

L'Évangile de Nicodème : les versions courtes en ancien français et en prose, éd. E.‑A. Ford, Genève, Droz, coll. Publications Romanes et Françaises, 1973 ; Evangile de Nicodème, éd. C. de Tischendorf, Evangelia Apocrypha, Leipzig, 1876, p. 389-416 ; Evangiles apocryphes, éd. F. Quéré, Paris, Seuil, coll. Points, Sagesses, 1983. Nous utiliserons cette édition pour les citations de l’Evangile de Pierre et celle de C. de Tischendorf pour l’Evangile de Nicodème en latin. Pour une approche critique voir F. Amsler, R. Gounelle, E. Junodet alii, Le Mystère apocryphe, introduction à une littérature méconnue, éd. J.‑D. Kaestli, D. Marguerat, Genève, Labor et Fides, coll. Essais bibliques, 26, 1995.

601.

A. Moisan, Le Livre de Saint Jacques ou Codex Calixtinus de Compostelle, Etude critique et littéraire, Genève, Slatkine, 1992, p. 185.

602.

R. Menéndez-Pidal, La Chanson de Roland et la tradition épique des Francs, 2ème édition, Paris, Picard, 1960, p. 341-342.

603.

Voir à ce sujet A. Moisan, Le Livre de Saint Jacques ou Codex Calixtinus de Compostelle, op. cit., p. 185-188 et bibliographie correspondante.

604.

Voir à ce sujet J. Monfrin, « Humanisme et traduction au Moyen Age », L’Humanisme médiéval dans les littératures romanes du XII e au XIV e s., op. cit., p. 229.

605.

Les Fet des Romains, p. 2, l. 21-24.

606.

C. Croizy-Naquet, Ecrire l’histoire romaine au début du XIII e siècle, Paris, Champion, 1999, p. 187. Selon l’auteur, les Fet des Romains se distinguent ainsi de l’Histoire ancienne jusqu’à César dont les « intentions politiques sont limitées », p. 169.

607.

Luc, 1, 4.

608.

Herman de Valenciennes, Li Romanz de Dieu et de sa mère, éd. I. Spiele, Leyde, Presse Universitaire de Leyde, 1975.

609.

Arnoul Gréban, le Mystère de la Passion, manuscrit A, p. 2.

610.

« De cest livre q’est faiz des le commencement

Sachiez que je nel faz por or ne por argent,

Por amor Deu le faz, por amander la gent », Herman de Valenciennes, Li Romanz de Dieu et de sa mère, v. 5599-5601. Voir aussi le v. A545.