2/ La projection dans l’avenir et la nécessité de prendre la mesure de ses actes

Se souvenir du passé permet de prendre conscience de ce qui était bon et néfaste et donc de ce qu’il convient de reproduire ou d’éviter. Mais cette mémoire ne peut être pleinement utile que si elle se voit complétée de la faculté de projection dans l’avenir qui permet d’envisager les conséquences de ses actes. En contexte guerrier, il faut alors au chevalier prendre la mesure du début et de la fin de ses actions. D’une façon plus générale, il s’agit de chercher à voir les implications prochaines de toute prise de décision.

Cette aptitude à entrevoir le futur est propre aux héros positifs de Nicolas de Vérone et Maozeris, mis en difficulté, en est privé et ne vit que dans l’instant. Alors qu’il est capable de raisonner et d’argumenter au début de la Prise de Pampelune, il est totalement régi par ses impulsions lorsqu’il est en situation de faiblesse. Sa fuite incontrôlable traduit tout autant son effroi que son incapacité à se représenter l’avenir. La peur qu’il ressent en apercevant Roland, venu pourtant de façon pacifique, le désigne a priori comme un être vil et l’auteur insiste largement sur ce sentiment des basses âmes : Maozeris « mout se espoenti »1719, « pour peour de Rolland »1720 il s’enfonce dans la forêt, et lorsque son fils tente de le rappeler et de le retenir,

‘Le roi a ces paroles un mout ne respondi ;
Ains se feri el bois che ja plus na atendi.
Mes plus outre suen gre da host ne departi
Roi Tarquin quand Porsene por peor le faili,
Comant roi Maozeris Pampelune gerpi1721.’

Nicolas de Vérone rappelle un peu plus loin que son personnage « s’en fuï / […] par mi le bois » et le décrit « fuant par le boison »1722. Mais cette attitude de fuite contraste surtout avec la prudence dont témoigne Pompée confronté à une situation comparable.

En effet, le seigneur de Pampelune apparaît comme le parfait contrepoint du héros antique de la Pharsale qui ne décide de quitter le combat qu’après une longue réflexion. Pompée est conscient qu’il ne pourra l’emporter sur son adversaire et son retrait est justifié par trois raisons : le général cherche à éviter que ses hommes prolongent des efforts inutiles et risquent de se faire tuer, il ne veut pas que César puisse jouir du spectacle de sa défaite et il souhaite retourner auprès de sa femme comme il lui en a fait la promesse1723. Mais alors que ces explications ne sont données qu’une fois dans les Fet des Romains, le poète franco-italien les répète quelques vers plus loin :

‘Mout regrete Pompiu la franchise romaine
Ch’estoit le jorn souzmise por la Cesariaine ;
Mes d’aler a sa fame ja point ne se refraine,
Por ce q’au departir l’avoit feite certaine
Q’ao fin de la bataille la zouse primeraine
Q’il aleroit veoir seroit Corneliaine1724.’

Les rimes « romaine / Cesariaine / Corneliaine » reprennent à l’identique les motivations qui ont poussé le héros à abandonner la lutte. Nicolas de Vérone ne minimise pas la défaite de Pompée mais il insiste sur l’idée que son départ est mûrement réfléchi. Il ne s’agit pas d’une « fuite » comme l’indique le titre moderne du chapitre XIII de la chronique en prose1725.

Le choix de ce terme par L.‑F. Flutre se comprend à la lecture des paragraphes précédant les retrouvailles des deux époux. En effet, dans la compilation historique, lorsque le vaincu arrive à Larisse, le peuple l’accueille avec bienveillance et « onques let senblant ne li firent por la fuite »1726. De la même façon, César pille le camp de ses adversaires une fois que « Pompees et li senaz granz partie s’estoient mis a la fuie »1727. Or, ces expressions disparaissent dans l’épopée franco-italienne au profit de termes neutres qui évoquent le seul voyage qui ramène le héros auprès de sa femme, tels les verbes « aler », « departir » et « aleroit »1728. Le poète anticipe « Pois dirons de Pompiu comant il esployta, quand ensi dou tornoy e o il ariva »1729 et précise que Pompée « se parti tantost, ne voust plus demorer »1730. Les idées de mouvement et de déplacement d’un lieu à un autre sont prépondérantes et s’opposent catégoriquement à la réaction impulsive et irréfléchie que représente la fuite. Ainsi, dans la Pharsale de Nicolas de Vérone, Pompée se caractérise comme un personnage qui décide, en conscience et de façon raisonnée, de se retirer du champ de bataille, sans céder pour autant au désarroi ou à la panique. Il se distingue par là de l’impulsif Maozeris qui ne sait, en de pareilles circonstances, se représenter l’avenir et ne peut donc prétendre à un quelconque héroïsme.

Ainsi, une intention bonne ne suffit pas à garantir le bon déroulement moral d’une action et la capacité de projection dans l’avenir est nécessaire à la mise en œuvre de tout projet, louable ou non. Cette indispensable complémentarité des deux qualités est illustrée avec adresse par le couple formé de Charlemagne et de Ganelon. Le premier, et c’est tout à son honneur, souhaite reconquérir les villes prises par les Sarrasins, alors que le dessein de trahison du second est vil et méprisable. Mais le parâtre de Roland sait être prévoyant alors que l’empereur en est incapable et que ses propos irréfléchis mènent à la catastrophe et à la lutte entre deux armées chrétiennes.

Après avoir dépêché un messager auprès de Marsile pour avertir le roi païen de la venue de Guron de Bretagne et lui recommander de le tuer, le traître se montre prudent et avisé et fait disparaître celui qui l’a servi afin qu’il ne puisse jamais révéler la noirceur de son plan :

‘Alour l’ala ao col prendre,
E d’un cotieus trençant, sens autre çouse atendre,
Le feri si en le pis che mort le fist destendre.
E ensi le fist Geines deou suen mestier aprendre,
Pour ce che de cil feit ne i peüst cil mesprendre1731.’

Cette précaution, qui coûte la vie au vassal de Ganelon, témoigne de la capacité à se projeter dans l’avenir, employée dans ce cas précis à fort mauvais escient. Le personnage est dépeint de façon nuancée parce que sa prévoyance est identique à celle de Roland préparant ses attaques.

En effet, le neveu de Charlemagne n’envisage pas de se rendre à Cordoue, dont la prise nécessite « sen e engin »1732, sans avoir préalablement prévenu Désirier de ses déplacements. Il attend du roi lombard une intervention secourable en cas de besoin :

‘« E s’il oïst dous sons
De mien olifant, viegne brozant des esperons,
Se besogne nous fust »1733.’

Le cor, dont Roland a refusé (ou refusera) de sonner à Roncevaux, devient alors l’emblème d’une action plus pondérée. Signifiant que le champion envisage de ne pouvoir peut-être venir seul à bout de ses ennemis, le son de l’olifant est la preuve que le héros est devenu prudent. Une modification essentielle s’est donc opérée depuis les premiers textes dans lesquels le cor supportait un symbolisme totalement différent :

‘Dans l’épopée le recours au cor a lieu le plus souvent dans une situation désespérée au cours d’une bataille. Pour celui qui l’accepte, il représente un signe de renoncement et un espoir de vie, pour celui qui le refuse un sursaut d’énergie et l’orgueilleux mépris de la mort1734.’

Ce n’est plus le cas dans le texte de Nicolas de Vérone où l’olifant apparaît comme l’emblème d’une anticipation prudente et humaniste des événements.

Avant d’engager le combat, Charlemagne demande à ses pairs : « Chi meilour consil seit le nous doint e plus fin »1735. La délibération qui s’ensuit1736 insiste sur la nécessité de l’effet de surprise qui permet de conquérir rapidement les cités sarrasines parce que la célérité des attaques garantit le succès des opérations militaires. Roland approuve alors le plan de Salemon : guidés sous l’enseigne de Carpent, qui vient de se convertir, les chevaliers se présenteront aux portes de la ville « sens cris e sens tenzons » et se feront « ovrir la porte, diant che [seront] / Le secors roi Marsille »1737. Le stratagème réussit puisque les Païens ne se méfient pas de Carpent, et Roland, à peine entré dans la cité, « feri le roi Jonas » et « mort l’abati à tere »1738. Nicolas de Vérone conclut alors : « La ville est conquise e l’amirant tué »1739.

De la même façon, lors de l’épisode de la prise d’Astorgat, Roland s’illustre davantage comme un « capitaine d’armée » que comme un « chevalier de l’épopée primitive »1740 : il mène ses hommes de main de maître et l’organisation de son attaque est parfaite. Le champion évalue le moment propice à l'invasion, divise ses forces et instaure un signal de ralliement. Il recrute « tous siens conestables », « quatre mil serjans » qui s’occupent de récolter du bois pour le « [porter] à l’ost » et en « fer [des] schieles »1741. Au cas où le besoin s’en ferait sentir, il prévoit du renfort avec lequel il établit un code : s’il sonne de l’olifant, les hommes devront intervenir. Olivier sera à la tête de « cinc mil chivalers ». De l’autre côté de la ville seront postés encore « cinc mil chivalers » et « mil buens arciers »1742. Il s’agit donc de fragmenter les corps d’attaque pour pouvoir, au son du cor, fondre sur la cité sur tous les fronts à la fois :

‘« Quand oiront l’olifant, cescun d’eus asalise
Le mur da la sue[n] part, ond la ville soit prise,
Che da quatre pars la soit a un [seul] pont sourprise »1743.’

Ces quatre assauts simultanés en quatre points stratégiques différents de la ville permettent de compenser la faiblesse de l’armée française1744. A la suite de cette longue et minutieuse préparation du combat1745, la lutte est très brève. L’action se précipite et la chute abrupte du texte symbolise la rapidité de la reddition de la ville : en trois lignes, et une seule journée de combat, « avant l’oscurour »1746, la cité est détruite, la population exterminée et l’épopée achevée1747.

Ainsi, l’univers épique de Nicolas de Vérone est riche de nuances et de contrastes. Roland et Ganelon utilisent la même sagesse, l’un pour mener à bien la lutte collective, l’autre pour assouvir son besoin de vengeance personnelle. Mise au service de sa vilenie, la prudence du traître n’en est pas moins efficace. Habité de mauvaises pensées, le personnage est en parfaite opposition avec Charlemagne qui, bien que désireux de servir la cause chrétienne, provoque sans l’avoir voulu une lutte fratricide.

Lorsque Désirier vient offrir son aide à l’empereur, ce dernier lui parle de façon totalement irréfléchie et lui désigne, par un gab lourd de conséquence, le palais de Maozeris comme lieu d’hébergement. Le roi lombard suit scrupuleusement ses indications et s’empare de Pampelune. C’est alors que les Allemands tentent de reprendre la cité aux mains des Italiens et qu’ils sont mis en déroute. Désirier s’en explique à Roland :

‘« Quand je fu pres vos host, je fis tantost venir
Un mesaçe a mien sir, q’il me deüst bailir
Un canp ou je poüsse ou ma giant remanir :
Car sens le suen comand ne voloie tolir
Ne camp ne abitançe por non lui despleixir.
E il prist mantinant a gaber e a screnir
Mien mesaçe, e il dist ce q’il devoit teisir.
E pues par grand orguel m’envoia, sens mentir,
Che cist palés deüse por mien hostel seisir,
E si le moi dona, ou ceus de suen enpir
Oirent ceste çouse »1748.’

Le neveu de Charlemagne peut alors justifier le « Lombard valourous »1749 auprès de son oncle et ramener le fautif dans la voie droite : il accordera trois dons à Désirier.

Ainsi, le jugement porté par Nicolas de Vérone sur le personnage du roi français est moins sévère que celui du compilateur de V13 sur celui de son père. Dans l’épopée franco-italienne Bovo d’Antona, Pépin fait l’objet d’une condamnation systématique : il agit sans réfléchir, ne mesure pas les conséquences de ses actes1750, n’écoute pas ses conseillers1751, fait preuve d’une absence totale de réflexion, prend des décisions impulsives1752 et laisse libre cours à sa colère1753. Le narrateur évoque son « seno d’infant »1754, son « sen cançé »1755, sa « leçerie »1756, sa « folie »1757 et sa « « briconie »1758 avant d’anticiper : « Non fe qe sajes, cun oldirés conter »1759. Aquilon quant à lui reproche à l’empereur son manque de sagesse : « Li rois ovra ne no fe cun saç hon »1760. Son action mène immanquablement à la catastrophe et Pépin ne peut que s’affliger de la rudesse de la bataille engagée et des pertes subies. L’auteur est alors sans complaisance aucune pour le fautif :

‘Li rois le vi, non pò star de plurer,
El maldist Dodo e sa muler ;
Mais ne li valt la monta d’un diner,
Qe Bovo non sparmia ni amigo ni frer.
Meio fust al roi à saç…primer,
Coment l’ovra deust afiner,
Qe metere à mort tant bon çivaler1761.’

L’accumulation des éléments à charge contre Pépin ne fait que souligner davantage l’opposition du personnage avec le vertueux roi Guillaume d’Angleterre.

A l’inverse, dans la Prise de Pampelune, l’attitude de Charlemagne est comparable à celle de Pierre dans la Passion et ses erreurs ne sont pas condamnées. Chez Nicolas de Vérone, les deux protagonistes manifestent des intentions louables mais agissent de façon inconsidérée et Roland, qui réprimande vertement le seigneur imprudent1762, joue un rôle identique à celui de Jésus. Lorsque Judas, accompagné des Juifs, arrive au mont des Oliviers pour faire prendre le Christ, Pierre, dans un geste hâtif de défense, tranche l’oreille droite de Malchus1763. Jésus soigne alors le blessé et blâme le disciple :

‘« Met tuen gladie en vaïne, qe chi a gladie oufent
A gladie doit perir. Ce te di, or me entent :
Le chalice dou quiel m’a mien pier fei present,
Ne veis tu che je el boive ? Donc ne fais pensement
Che se secours vousisse daou mien piere puisent,
Ch’il me le moy donast ? Mes saces fermement
Che doçes legions d’angles e plus veraiement
Me envoieroit, se je le empriase aou present.
Con seroit la Scriture aemplie, che aemplir convient,
De moy, chi ensi feïst ? »1764

Nicolas de Vérone développe autant ce discours qu’il évoque lapidairement le miracle de la guérison1765. Les propos du prophète sont une habile combinaison de Jean et de Matthieu, les deux seuls Evangiles à relater le geste de Pierre et la réaction du Christ1766 : du premier sont tirés l’ordre fait à Pierre de rengainer son épée dans son fourreau et la mention du calice auquel Jésus consent à boire1767, du second, l’idée que celui qui offense par l’épée doit mourir par l’épée, l’évocation d’une légion d’anges qui pourraient venir secourir le fils de Dieu et la nécessité d’accomplir les Ecritures1768. Le trouvère franco-italien, qui réduit la merveille à deux vers et en consacre dix au discours moralisateur, se distingue nettement des autres auteurs de Passions, qui insistent davantage sur le fait lui-même que sur les reproches que Jésus fait à Pierre : totalement absents dans la Passion du Christ, réduits à leur plus minime expression dans le Livre de la Passion 1769 ou un peu plus développés1770, ils ne constituent jamais, comme c’est le cas dans le texte de Nicolas de Vérone, l’essentiel de l’épisode de l’oreille de Malchus1771.

Les visions prophétiques ont disparu de l’œuvre de Nicolas de Vérone et ont été remplacées par la mise au point d’une stratégie militaire et la préparation concrète des expéditions guerrières1772. Ainsi, la réflexion humaine prend la place des avertissements célestes. Ce n’est plus le ciel qui guide les engagements armés des héros, c’est leur seule raison. Cette planification des opérations et cette stratégie militaire sont l’expression martiale de la prudence.

Mais pour le poète franco-italien, l’épopée ne se résume pas à des récits guerriers et son œuvre met en évidence une éthique qui transcende le cadre strictement belliqueux. Ainsi, Jésus reproche à Pierre d’avoir agi de façon inconsidérée, contraire au bon déroulement du calvaire du héros. C’est-à-dire qu’il n’a pas su prévoir les conséquences de ses actes et a manqué de buon provedimento 1773. Cette conscience du futur, cette projection dans l’avenir participe de la définition du concept médiéval de prudence.

A travers la présentation de couples épiques nouveaux, César et Pompée, Charlemagne et Ganelon, Pierre et Jésus, qui se révèlent des doubles moraux, les trois chansons de geste de Nicolas de Vérone opposent témérité et réserve, fortitudo et retenue.

Notes
1719.

La Prise de Pampelune, v. 1168.

1720.

La Prise de Pampelune, v. 1196 et 1200.

1721.

La Prise de Pampelune, v. 1187-1191.

1722.

La Prise de Pampelune, v. 1198-1199 et 1201.

1723.

La Pharsale, v. 1885-1893.

1724.

La Pharsale, v. 2216-2221.

1725.

Les Fet des Romains, p. 545.

1726.

Les Fet des Romains, p. 540, l. 6.

1727.

Les Fet des Romains, p. 540, l. 25-26.

1728.

La Pharsale, v. 2218, 2219 et 2221.

1729.

La Pharsale, v. 1924-1925.

1730.

La Pharsale, v. 1893.

1731.

La Prise de Pampelune, v. 2873-2877.

1732.

La Prise de Pampelune, v. 5187.

1733.

La Prise de Pampelune, v. 5224-5226.

1734.

P. Jonin, édition critique de la Chanson de Roland, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1979,p. 402. L’auteur commente ici le refus obstiné de Roland de sonner du cor, v. 1049-1109.

1735.

La Prise de Pampelune, v. 5188.

1736.

La Prise de Pampelune, v. 5189-5242.

1737.

La Prise de Pampelune, v. 5217 et 5219-5220.

1738.

La Prise de Pampelune, v. 5415 et 5418.

1739.

La Prise de Pampelune v. 5420.

1740.

Nous empruntons ces deux notions à E. Gaucher, La Biographie chevaleresque, op. cit., p. 587.

1741.

La Prise de Pampelune, v. 5996, 6000, 6004 et 6007.

1742.

La Prise de Pampelune, v. 6025, 6040 et 6047.

1743.

La Prise de Pampelune, v. 6094-6096.

1744.

Nicolas de Vérone exprime cette fragmentation de l’armée française par le verbe « deviser », la Prise de Pampelune, v. 6090.

1745.

La Prise de Pampelune, v. 5868-6113.

1746.

La Prise de Pampelune, v. 6114.

1747.

De la même façon lors de la narration de la prise de Cordoue, le poète change hâtivement de laisse après la conquête de la ville et la mort du roi Jonas, la Prise de Pampelune, v. 5420-5421.

1748.

La Prise de Pampelune, v. 198-208.

1749.

La Prise de Pampelune, v. 4680.

1750.

Bovo d’Antona, v. 2092-2100.

1751.

Bovo d’Antona, v. 1519-1533.

1752.

Bovo d’Antona, v. 1252-1257, 1847-1850, 1933-1945.

1753.

Bovo d’Antona, v. 1210-1212.

1754.

Bovo d’Antona, v. 1269.

1755.

Bovo d’Antona, v. 1634.

1756.

Bovo d’Antona, v. 1926.

1757.

Bovo d’Antona, v. 1930, 2092, 2125, 2494.

1758.

Bovo d’Antona, v. 1936.

1759.

Bovo d’Antona, v. 1284.

1760.

Bovo d’Antona, v. 2112.

1761.

Bovo d’Antona, v. 1957-1963.

1762.

La Prise de Pampelune, v. 156-159 et 270-300.

1763.

La Passion, v. 371-372.

1764.

La Passion, v. 376-385.

1765.

La Passion, v. 373-374.

1766.

En effet, Marc se contente d’évoquer l’oreille tranchée de Malchus (14, 47). Chez Luc, Jésus guérit l’oreille mais il ne dit rien à Pierre (22, 51).

1767.

Jean, 18, 11. Cet Evangile ne mentionne pas la guérison de Malchus.

1768.

Matthieu, 26, 52-54. Le calice est évoqué en 20, 22, c’est-à-dire avant l’entrée à Jérusalem.

1769.

Le Livre de la Passion, v. 641-644. Dans ce poème, seule se trouve l’idée que celui qui a frappé par le glaive doit périr par le glaive.

1770.

La Passion Notre Seigneur, v. 1276-1292.

1771.

La Passion du Palatinus fait exception en alliant miracle et sens à donner au miracle, v. 254-272.

1772.

C’est le cas, dans la Prise de Pampelune, lors de la préparation de l’expédition pour trouver du ravitaillement (v. 1472-1479) ou à la fin de l’œuvre quand Roland recommande à ses hommes d’être prêts à attaquer (v. 4203-4207).

1773.

Selon B. Giamboni, le buon provedimento est la troisième des cinq vertus qui naissent de la prudence, après la buona memoria et le buon conoscimento qui renvoie à la connaissance intuitive du bien et du mal, Il Libro dei vizì e delle virtudi e il trattato di virtù e vizi, VIII, p. 129.