3/ Maîtrise du temps et recherche d’efficacité

Dans la Pharsale, la Prise de Pampelune et la Passion, les héros ne vivent plus uniquement dans l’instant et sont désormais capables de prévoir et de penser à l’avenir. Cette vertu morale de qui sait être pro-videns est conforme à l’étymologie même du terme prudence et elle s’exprime aussi bien par la simple intuition que par la prise en compte des tenants et aboutissants de toute action. Cependant, Nicolas de Vérone introduit dans le concept même de rapport au temps une dimension proprement bourgeoise de pragmatisme et de recherche d’efficacité.

Dans l’idéal humain tel qu’il se réinvente dans l’épopée franco-italienne, la maîtrise du temps devient capitale. Le Padouan insiste sur l’impatience de Charlemagne lorsqu’il attend le retour de son neveu et ce sentiment est sans doute lié au désaveu du poète sur l’action de l’empereur qui a motivé le départ du héros : « Aler lui semble un an, anz que l’atagne »1774. A l’inverse, dans la Prise de Pampelune, Ysorié modère les ardeurs de Roland. Partis en quête de ravitaillement, les douze Pairs se trouvent face à Toletele lorsque les portes de la cité s’ouvrent, laissant paraître force bétail. Le champion de l’armée française veut intervenir immédiatement, mais Ysorié lui conseille d’attendre pour faire une plus belle prise :

‘Voirent1775 la bestiaille iscir sens nul demour,
Tiele qe jamés home n’en vit une gregnour
Tant com de bues e vaces e de berbis ancour.
Le lour mug(n)ir estoit si grand e le criour
Q’il tentissoit la terre de mie lieue longour.
Rolland siens compeignons apella pour amour
E dist : « Frans chivalers, se diés nous dont honour
Veïstes vous jamés tiel bestiaille en un jour ? »
« Nenil », distrent tretous, « par dieu le criatour ».
« Or l’alomes a prendre », dist Rolland le contour,
« Car se nous l’amenons aou magne empereour
L’ost en aura trois mois e plus çoie e baudour ».
« Ne vous aestés ensi », dist Isories, « seignour,
Che ancour nen est isue la moitié au verdour.
Mes quand il sera tens de envaïr cellour,
Je le vous diray bien, ne en soiés en erour »1776.’

Lors de cet épisode, Roland écoute et accepte l’impératif de pondération proposé par Ysorié : au jeune homme qui vient de lui suggérer « Ne vous aestés ainsi »1777, le héros répond : « Tout tuen comand ferai »1778. Ainsi, la prudence se caractérise par une certaine forme de patience et Roland apprend à retarder son action pour pouvoir tirer un plus grand bénéfice dans un temps un peu plus éloigné. A Toletele, l’attente lui est bénéfique car elle permet d’obtenir plus de vivres.

A Cordoue, Roland se souvient de cet enseignement et demande à ses hommes de ne pas lancer l’assaut trop vite. Se faisant passer pour Maozeris, il gagne la confiance de Jonas qui lui ouvre sans crainte les portes de sa ville. « Atendiés ci, tant che sui dens entrié »1779 précise le neveu de Charlemagne, ce que ses compagnons acceptent sans difficulté : « A votre volontié »1780. Ce n’est que parce qu’il prend le temps de gagner la confiance du Païen que Roland peut ensuite découvrir sa véritable identité et tuer immédiatement le tyran. La maîtrise du temps devient donc un élément essentiel de stratégie militaire, comme c’est le cas dans la Pharsale où Pompée veut attendre que son ennemi dépose les armes. Il retarde le combat car il se sent en position de force1781. Mais ses guerriers prennent cette attente pour une reculade et pensent que leur chef « la bataille fuit »1782. Ils insistent pour lancer les hostilités parce qu’ils ne savent faire preuve de la patience dont est capable Pompée :

‘« Por ce ay destorbé l’estor tant longemant,
Por vaincre la bataille sans peril de tormant »1783.’

Dans l’esprit du héros de la Pharsale, bientôt vaincu, l’attente était l’arme la meilleure et la plus efficace contre César.

Ce nouveau souci de pragmatisme s’accompagne aussi bien de détails concrets que d’une hiérarchisation des priorités. Les guerriers se couchent le soir sans se déshabiller pour être prêts plus rapidement :

‘E quand vint a la nuit, ceus chivalers proisiés
Si se alerent couzier. Mes bien veul che saciés
Che li plusors furent de sour lour lit couziés
Tuit vestus de lour drais e non mie despoilés1784.’

Dans le même temps, ils accordent une importance toute particulière à la mise en place de différentes stratégies pour venir à bout de la résistance espagnole. La Reconquête, interrompue pendant cinq longues années devant Pampelune, progresse grâce à de multiples assauts dont la variété permet au poète d’éviter l’écueil de la répétition : lutte entre deux armées, combat singulier, affrontement de champions, embuscade, attaque intempestive, mais également ruse et planification des opérations. Ces deux dernières tactiques relèvent d’une prudence toute médiévale.

Dans la Prise de Pampelune, c’est symboliquement Estout qui incarne une nouvelle forme de sagesse, faite de circonspection et de précaution. Roland vient de demander à Ysorié où l’armée française pourrait trouver de quoi se nourrir et le converti propose une expédition vers Toletele dont les richesses, dit-il, sont immenses. Avec l’accord de Charlemagne, Roland propose donc à ses compagnons de se préparer pour cette campagne1785. C’est alors que son cousin lui demande :

‘« S’il vous pleit », dist Hestous, « feites nos aveüs
Dou lieu ou nous devons trovier li malestrus,
Car pues serons nous mieus aou besoing proveüs ».

Dist Hestous : « Jentil duc, nous somes tous a vous,
S’il vous pleit : car nous dites o vos condurés no[u]s !
Car pues saurons mieus ce que nous est besogno[u]s »1786.’

Celui-là même qui se révèle volontiers un personnage déraisonnable, celui dont le nom exprime la légèreté et l’extravagance, celui qui apparaît comme une voix de la discorde, demande à être plus amplement informé pour pouvoir mieux se préparer et donc être plus efficace. Son intervention ne relève pas ici d’une « estoltie » mais bien d’une nouvelle vision du monde où le besoin d’efficacité l’emporte sur l’acceptation immédiate et sans condition de tout nouveau projet. Et si la réponse de Roland ne lui convient pas, ce n’est peut-être pas uniquement parce qu’elle accorde un total crédit à Ysorié (« nous alerons tretous / Là ou Dieu nos condura e Isoriés le prous »1787) mais aussi parce qu’elle reste géographiquement vague et n’apporte aucune précision quant au lieu envisagé alors que selon la première maxime des Auctoritates Aristotelis dont Estout se fait le porte parole : « Omnes homines naturalitater scire desiderant »1788.

Le neveu de Charlemagne est moins énigmatique lorsqu’il dévoile, au nom de la confiance qu’il accorde à ses pairs, ses projets de prendre la ville de Cordoue par la ruse, avec l’aide de Carpent, fraîchement converti. Lors de la préparation de cette attaque, c’est à nouveau Estout qui demande :

‘« Sire Rollans,
Nous te volons prier par dieu e par siens sans
Che tu nous dies chiel part nous serons civauçans »1789.’

Dans la Prise de Pampelune, une évolution déterminante du personnage se dessine par rapport à l’Entrée d’Espagne puisque celui qui fait rire chez le Padouan1790, l’impétueux volontiers susceptible, fait désormais réfléchir et préconise une nouvelle façon de voir les choses : il ne s’agit pas seulement de faire une confiance aveugle à Roland mais aussi de chercher à en savoir le plus possible car la connaissance est garante d’efficacité. Ainsi préparés, les assauts n’en sont que plus efficients.

Les personnages franco-italiens réfléchissent avant d’agir et leurs raisonnements sont fondés sur des observations concrètes parce que l’importance des faits avérés est primordiale. Dans l’œuvre de Nicolas de Vérone, le processus de l’intellection est représenté par l’utilisation en syllepse du verbe « voir ». C’est la vue de tel ou tel spectacle qui permet aux personnages de saisir le sens des événements. Ainsi, lorsque Pompée aperçoit ses hommes morts, il comprend que Fortune lui est contraire :

‘Esmaiés fu Pomp(e)iu - non feit a merveiler-,
Quand vit morir ses homes sens aut[r]e recobrer,
Mes il fu bien armé sor un mout grand detrer
E monté sour un tertre, e prist a resgarder
E veit bien qe fortune le voloit trabucher1791.’

Identiquement, César voit l’ennemi assemblé face à lui et sait que les Dieux ont favorisé ses attentes1792. Cornélie, voyant son époux revenir seul, interprète ce signe comme la marque même de sa défaite :

‘Quand sa feme le1793 voit venir sens creature
Qe li feïst compagne, fors le stormant qe plure,
E avoit enpoudree e tainte l’armeüre,
Lour conuit bien q’il est mis a desconfiture
E che fortune s’est feite ver luy trou dure1794.’

Auparavant, le peuple de Larisse avait tiré les mêmes conclusions à partir du même constat :

‘Mes quand i l’ont veü venir a tel traïne,
A si petite giant, ceschun bien endevine
Qe Cesaron l’avoi(n)t sconfit celle matine1795.’

Cette démarche logique cohérente, qui part de données incontestables et fait de l’observation la première étape du raisonnement, n’est pas le propre des personnages antiques puisque dans la Passion, Judas prend conscience de sa trahison au moment où il voit que Jésus est condamné :

‘Quand vid Judas che’ou fil de Dieu le roy sopran
Estoit jujé a mort, mout devint paile e van.

Mout devint paile e van Judas le desloiaus
Quand vid condené a mort le piere spirituaus.
Lour s’en vint as Juïs, droit as plus principaus,
E dist : « Je ay traÿ, cum sedutour mortaus,
Le sang just, ce est le fil dou roy celestiaus »1796. ’

L’insistance récurrente sur le verbe « voir », utilisé dans de nombreux contextes différents, témoigne de l’importance des éléments concrets dans le processus d’analyse et de compréhension des événements. Cet intérêt porté aux faits eux-mêmes apparaît comme le fondement d’une nécessaire rationalisation qui implique, de la part des personnages, des compétences nouvelles d’abstraction.

En effet, dans la Prise de Pampelune, Roland comprend qu’Altumajor n’est pas dans la cité assiégée par l’armée de Charlemagne parce qu’il n’est pas sorti défendre ses terres contre les agressions françaises1797. L’observation remplace l’intuition et les formules « com je pens » ou « me dit li cuer »1798 sont légitimées par la mise en évidence de faits concrets incontestables. Avant l’attaque d’Astorgat, Richard de Normandie annonce à Charlemagne : « tost la vencrons, com le cuer le m’afie »1799. Mais son sentiment s’explique par l’analyse de la situation qu’il a faite : la ville est faible, il y reste peu de monde depuis le départ d’Estorgant et le fossé est peu profond1800. Ganelon ne tire pas les mêmes conclusions des mêmes données, mais le processus de réflexion est identique :

‘« Car bien che le fosié ni ait d’ieve grand foison,
Le murs est fort e ample e mout aut le dojon.
E se plus giant ne fust de dens ceste maison
Fors ceus che nous cist jour as murs veüs avon,
S’il i a giant pour defandre se nous li asailon,
Se nous [n’] avons engin, periere ne monton
Par combatre la vile, selong che nous savon »1801.’

Les trois chevaliers appliquent donc une semblable méthode de raisonnement qui accorde aux éléments tangibles et aux faits avérés une importance capitale. Seul Estout se contente désormais de son intuition au sujet d’Ysorié mais on a vu comment l’expérience lui prouve que ce que son « cuer [lui] endevine »1802 n’est pas conforme à la réalité.

***

*

Dans les textes de Nicolas de Vérone, la raison et l’esprit sont deux éléments de définition des héros et ils ne sont plus réservés au seul Olivier dont le poète franco-italien, non sans humour, loue la seule vaillance1803. De la sorte, les épithètes traditionnelles telles que « le preu » et « le loiaus », alternent avec des adjectifs qui insistent sur les qualités spirituelles des personnages. Lorsque Pompée regrette la mort de Domice, il évoque d’abord la sagesse du guerrier, comme si la prouesse n’était que secondaire :

‘« Ey buen chivaler », dist il,  « e avenans !
Ay loial consiler e discret e sazans !
Ay fort e fer e ardi sor touz les conquirans !
Ay douz envers li buens e fer vers fele çans ! »1804

De même, dans la Prise de Pampelune, Guron de Bretagne est « prous e saze e ardi »1805 et Basin est « sage e enzignous »1806. Le Jésus de la Passion franco-italienne s’illustre quant à lui par la « vertu e la sciançe e le sen q’il avoit » ainsi que sa « grand sapience »1807. Moÿse est « saçe e prous » et le prophète Danïel, « sciencïous »1808.

La vision du monde est la même dans l’Entrée d’Espagne où Roland apparaît comme un héros « bien endotriné »1809 qui connaît plusieurs langues étrangères1810. Mais à la différence du Padouan, le Véronais prête de telles vertus à des Païens et Charlemagne estime le « sen » de Maozeris à deux reprises1811 ; Altumajor possède « sen e valour »1812 et Carpent est « prous e saçe », « saçe e ençeignous »1813. Assurément, pour le poète-courtisan, l’esprit est le propre de l’homme que ce dernier soit chrétien ou païen, vertueux ou traître en puissance. Au sein du réseau lexical ainsi constitué, la sagesse, entendue comme faculté intellectuelle, est un présupposé, un critère de définition objectif des personnages, héroïques ou non1814. Nicolas de Vérone semble faire sienne la devise aristotélicienne selon laquelle « verum bonum est intellectus »1815.

En revanche, le poète n’insiste guère sur les marques extérieures de cette sagesse, sur la culture de ses protagonistes. Ce n’est pas le signe d’une érudition médiocre, ou inférieure à celle du Padouan1816, mais bien plutôt la marque d’une approche toute personnelle de la sagesse qui ne se quantifie pas et ne se résume pas à une somme de connaissances mais se définit au contraire comme une exigence qualitative de réflexion et d’attention exclusive portée aux faits concrets. Cela vient du fait que l’univers dans lequel évoluent les héros de la Pharsale, de la Prise de Pampelune et de la Passion est tout entier régi par un besoin d’efficacité et de pragmatisme. Cette nouvelle vision du monde qui s’impose dans les épopées franco-italiennes est qualifiée par H. Krauss de protoborghese 1817.

Dans la Prise de Pampelune, la réflexion et la prudence l’emportent peu à peu sur le « combat de masse ». Depuis la sortie véhémente des Lombards sur les troupes allemandes jusqu’à la prise d’Astorgat, le combat forcené et acharné laisse place à une attaque plus organisée. Le texte s’achève sur une démonstration d’efficacité de la stratégie de Roland et ce n’est sans doute pas fortuit. En contexte guerrier, les assauts sont réglés et les combattants débattent avant de prendre une décision : les discours deviennent plus importants que les prouesses, la mise au point verbale de l’attaque, plus importante que l’attaque elle-même.

Notes
1774.

L’Entrée d'Espagne, v. 15514.

1775.

Le sujet du verbe est « François », v. 4299.

1776.

La Prise de Pampelune, v. 4306-4321.

1777.

La Prise de Pampelune, v. 4318.

1778.

La Prise de Pampelune, v. 4323.

1779.

La Prise de Pampelune, v. 5390.

1780.

La Prise de Pampelune, v. 5400.

1781.

La Pharsale, v. 58.

1782.

La Pharsale, v. 372.

1783.

La Pharsale v. 542-543.

1784.

La Prise de Pampelune, v. 1472-1475. Va dans ce sens également la précision selon laquelle Roland « geires ne dormi » avant l’attaque d’Astorgat, v. 5999.

1785.

La Prise de Pampelune, v. 4203-4207.

1786.

La Prise de Pampelune, v. 4208-4212.

1787.

La Prise de Pampelune, v. 4214-4215.

1788.

J. Hamesse, Les Auctoritates Aristotelis, op. cit., sentence n° 1, p. 115. Cette citation provient de la Métaphysique, A1, 980 a 21.

1789.

La Prise de Pampelune, v. 5273-5275.

1790.

Voir par exemple l’Entrée d'Espagne, v. 6553 et 6596.

1791.

La Pharsale, v. 1866-1870.

1792.

La Pharsale, v. 682-685 :Quand vit la giant Pompiu dexandre jus ao bais,

Ne fust pas si zoiant por tot l’or de Baudrais.

« Ay diex soverains », dist il, « tot cil solais

Qe ay tant dexiré voy venir plus q’ao pais ».

1793.

Nous préférons, pour ce vers, l’édition de H. Whale à celle de F. di Ninni : « Quand sa femele voit ».

1794.

La Pharsale, v. 2242-2246.

1795.

La Pharsale, v. 2091-2093.

1796.

La Passion, v. 711-717.

1797.

La Prise de Pampelune, v. 1565-1578.

1798.

La Prise de Pampelune, v. 1566 et 1572.

1799.

La Prise de Pampelune, v. 5909.

1800.

La Prise de Pampelune, v. 5902-5920.

1801.

La Prise de Pampelune, v. 5927-5933.

1802.

La Prise de Pampelune, v. 4327.

1803.

La Prise de Pampelune, v. 1167 : Olivier « che tant fu fort e ardi », mais Nicolas de Vérone ne parle pas de sa sagesse…

1804.

La Pharsale, v. 1758-1761.

1805.

La Prise de Pampelune, v. 2725.

1806.

La Prise de Pampelune, v. 918.

1807.

La Passion, v. 28 et 33.

1808.

La Passion, v. 896 et 899.

1809.

L’Entrée d'Espagne, v. 1557. Voir également le v. 3402 où Roland est appelé « le bers plains de dotrine ».

1810.

L’Entrée d'Espagne, v. 11466-11467 et 11522-11523.

1811.

La Prise de Pampelune, v. 1269 et 1272.

1812.

La Prise de Pampelune, v. 2388.

1813.

La Prise de Pampelune, v. 4021 et 4688.

1814.

C. Brucker explique que le terme sage relève du vocabulaire intellectuel de l’ancien français qui prend en charge des notions morales, religieuses et sociales. Au XIIe s., la sagesse renvoie soit à un idéal de sainteté et de vertu, soit à un idéal de savoir. En revanche, à la fin du XIIIe-début du XIVe s., dans les traductions du Moralium dogma philosophorum de Guillaume de Conches (éd. J. Holmberg, Uppsala, Almqvist och Wiksell, 1929) et du Policraticus de Jean de Salisbury par D. Foulechat en 1372, c’est le registre intellectuel qui l’emporte. Voir à ce sujet C. Brucker, Sage et sagesse au Moyen Age (XII e et XIII s.), Etude historique, sémantique et stylistique, Genève, Droz, 1987, p. 1-3 et 231-232.

1815.

J. Hamesse, Les Auctoritates Aristotelis, op. cit., sentence n° 107, p. 240.

1816.

Cette thèse d’A. Limentani a été fortement discutée et remise en question. Voir à ce sujet A. Limentani, « L’epica in lengue de France », art. cit., p. 367 ; V. Crescini, « Di Niccolò da Verona. », art. cit., p. 360 ; « Di una data importante nella storia dell’epopea franco-veneta », art. cit., p. 349 ; A. Roncaglia, « La letteratura franco-veneta », art. cit., p. 753.

1817.

Voir à ce sujet H. Krauss, Epica feudale e pubblico borghese, op. cit., p. 217-227.