b/ Le devenir des âmes

La description de la mort de Guron n’a pas de suite narrative parce que le poète n’envisage pas le devenir des âmes des héros ni leur gloire post-mortem. Tous les éléments sont mis en place par Nicolas de Vérone pour faire du trépas de ses guerriers des exempla mais ces Passions n’ouvrent la voie d’aucune sanctification.

De la même façon, bien que Domice joigne les mains et semble prier au moment de mourir, il ne prie pas, ne bat pas sa coulpe, ne se confesse pas, ne reçoit pas l’extrême onction et ne demande pas à Dieu le pardon pour ses péchés ou ceux de ses compagnons. Il demeure un Païen qui se contente d’invoquer les puissances supérieures et de suivre leurs décisions, de la même façon que peu de temps auparavant, le héros mourant s’en était remis aux Dieux :

‘« Ay diés !, puis qe dei la mort prandre,
Je me teingn bienauré e merci vos voil randre,
Quand in servis de Rome çe muer in tiel contendre »2326.’

La christianisation de ce héros s’arrête à sa mort et le chevalier n’atteint pas la sainteté ou quelque gloire similaire au moment où il « rend l’âme ». A ce sujet, Nicolas de Vérone manifeste une certaine distance critique vis-à-vis de l’expression, probablement en cours de lexicalisation, qu’il utilise pour décrire le trépas du héros :

‘Lour feri contre terre dou front pour tel vigor
Qe l’arme se parti dao cors - cum dit l’auctor2327.’

Durant le Haut Moyen Age, il est acquis que la mort est le moment où l’âme se sépare du corps et rejoint le royaume de l’au-delà. « En mourant, l’être humain ne s’évanouit pas dans le Néant total ; après son séjour sur terre, son âme passe dans un autre monde »2328. Mais cette certitude, ainsi que la notion même d’individu, est totalement remise en question par la découverte des œuvres d’Aristote commentées par Averroès au XIIe siècle. Pour le philosophe arabe, comme pour les Epicuriens, l’âme individuelle meurt avec le corps. La crise doctrinale de 1270 et les questionnements anthropologiques amènent une nouvelle vision de l’homme corps et âme après 12502329. L’incise « cum dit l’auctor », que le poète glisse dans son texte, est le signe qu’il considère l’expression comme une simple formule à l’instar des termes « li estoit l’arme dou cors sevree »2330 qui signifient simplement « Jésus était mort »2331. Nicolas de Vérone n’adhère pas à l’idée d’une possible survie de l’âme et ce témoignage averroïste2332 eût sans doute suffi à le vouer à l’Enfer dantesque :

‘Suo cimitero da questa parte hanno
Con Epicuro tutt’i suoi seguaci,
Che l’anima col corpo morta fanno2333.’

On sait que l’auteur de la Divina Commedia était plus volontiers thomiste mais l’« arme » de Domice, libérée de son « cors », n’a aucun devenir narratif chez le poète véronais. Pas plus que pour celle de Guron, un ange ne se déplace et ne vient la chercher. Le Romain est présenté comme un héros chrétien, un martyr, sa mort est exemplaire mais elle n’ouvre pas les portes du Ciel. Le respect de la source antique ne suffit pas à l’expliquer puisque les adaptations chrétiennes des données antiques sont nombreuses et que, dans le même temsp, la description des errements de l’âme de Pompée présente dans les Fet des Romains 2334 disparaît dans la Pharsale franco-italienne.

En outre, le sort réservé à Domice et à Guron est strictement parallèle. La mort de Guron ressemble à celle de tous les chevaliers héroïques : défait d’abord de sa monture2335, le héros tombe à terre, « si las che la luisour des siens yeus oscuri »2336. Il prend conscience de sa mort2337 et se confesse2338 non sans avoir recommandé ses compagnons à Dieu. Mais, et c’est là que laPrise de Pampelune est particulièrement intéressante, aucun ange ne vient chercher son âme, aucune intervention du surnaturel ne vient contrebalancer sa disparition du monde des vivants. Guron mort n’est plus qu’une dépouille.

Le personnage ressemble à Roland, parce qu’il a été trahi comme lui par Ganelon, mais la cérémonie qui entoure son trépas est bien différente de celle que le texte de Turold présente. Nicolas de Vérone ne consacre pas moins de dix vers à cette scène. Ces vers insistent sur l’aspect concret, matériel, des soins portés au défunt :

‘Alour fu despoilé
Le cors e fu boili e cuit, e desevré
Les osses da la car[n], com Zarlles oit comandié,
La zarn fu enteree au grand temple sacré,
E les osses furent par mout gran dignitié
Lavés e embaumés ; e en un paile rosé
Furent envelupiés. E sens fer autre plé
A tout mil chivalers garnis e adobé
Fu acompagnié le cors de Guron le alousé
En Bertagne, e là fu jouste suen per couzié,
E l’emperer par lu remist pensis e iré2339.’

Toute l’attention est concentrée sur la dépouille de Guron : « le cors », « les osses », « la carn », « la zarn », « les osses ». La répétition en chiasme montre à quel point, dans l’esprit de ce récit, un homme est fait avant tout de chair et de sang. Le héros, qui n’est même plus chevalier car « despoilé » depuis le vers 3855, n’est qu’une enveloppe charnelle que les hommes divisent en plusieurs éléments.

« Mil civalers » - le syntagme est accentué à la césure - mènent le héros à sa demeure dernière, sur l’ordre de l’empereur : « com Zarlles oit comandié ». La disparition de Guron n’est suivie que de peu d’éloges2340 et la destination de celui qui fut champion est la « Bretagne ». Là, il rejoindra ses proches, sera « jouste suen per couzié ». Ainsi la mort permet non plus de réunir les bons, les justes, mais les membres d’une même famille, les enfants et leurs parents, morts avant eux.

Le plus remarquable est que le poète franco-italien refuse toute sacralisation : les actions sont effectuées par des hommes, et non point des anges. La destination du héros défunt n’est pas le Ciel ou le paradis mais bien sa terre natale. Nicolas de Vérone ignore ici la tradition épique qui, depuis la Chanson de Roland jusqu’à Aiquin, destine invariablement les héros à siéger à la droite du Seigneur2341 :

‘« Se vos murez, esterez seinz martirs,
Sieges avrez el greignor pareïs »2342

rappelle l’archevêque Turpin à Roncevaux. Mais le héros franco-italien demeure du côté de l’humain quand le texte d’Oxford soulignait : « Morz est Rollant, Deus en ad l’anme es cels »2343. A l’inverse, Dieu ne se manifeste pas à la mort de Guron et il n’est pas question de l’âme du héros. Un changement fondamental s’est donc opéré depuis les légendes françaises et le champion n’est plus explicitement sanctifié. Nicolas de Vérone ne convoque aucun ange auprès de son héros, celui-ci ne s’élève plus au-dessus de l’humain, et son individualité seule est essentielle.

De la sorte, l’agonie décrite est loin des schémas attendus où l’âme des guerriers rejoint le paradis après leur expiration2344. Dans la Chanson d’Aspremont lorsque Eaumont tue Auquetin :

‘Li rois Eaumes le fiert par tel sanlant
Onques del hialme ne pot avoir garant,
Coife de fer n’i contrevalt un gant ;
Dusqu’es espaules le va tot porfendant.
Oiés mervelle, por Deu le raemant :
Li cors caï, tant ala tornïant
Que il revint a tere en son seant,
Ses mains tenduës al ciel vers Eurïant ;
L’arme enporterent li angele tot cantant.
Karles le vit, qui bien ert Deu creant,
Et, Dex, quel duel li en va demenant2345.’

De la même façon, les âmes d’Aymeri, de Garin d’Anséune et de Bernard de Brabant sont emportées par les anges dans la Mort Aymeri. Ces trois derniers personnages se retrouvent ensuite au paradis2346. Vivien agonisant entend chanter les séraphins2347, Roland et l’archevêque Turpin sont recueillis par des messagers célestes2348, les chevaliers tombés dans la Chanson de Guillaume sont semblables aux martyrs2349, mais Guron de Bretagne se bat et meurt sans être jamais récompensé de son sacrifice par une intervention divine.

Dans la Prise de Pampelune, l’effacement de la notion de survie de l’âme s’est opéré de façon progressive : lorsque Guron se trouve confronté à l’embuscade de Maozeris, il exhorte ses compagnons au combat et sa harangue évoque une possible sanctification :

‘« Se nous puisons brisier ceste giant mal nascue,
La renomee de nous sera sour tous creüe,
E se nous morons ci, ampues sera seüe
La proeçe de nous e bien rementeüe,
E nous armes seront en la gloire absolue »2350.’

A la « renomee » que pourrait leur apporter une victoire bien improbable, Guron oppose le souvenir de la prouesse et le salut de l’âme. Dans son esprit, mourir sur un champ de bataille peut être un fait d’armes glorieux si les circonstances jouent contre les chevaliers, ce qui est précisément le cas des trois guerriers chrétiens. Dès lors, et compte tenu de la difficulté du combat, la défaite même est envisagée comme une prouesse supplémentaire et comme une possibilité d’accéder à la sainteté. Le discours de Guron s’apparente à celui que tient Ogier à Eaumont lorsqu’il l’affronte en combat singulier dans la Chanson d’Aspremont. Le Sarrasin estime avoir le dessus et le champion français lui répond :

‘« Se jo i muir, fait ai bone jornee ;
Em paradis sera m’ame salvee.
Mais se tu muers, la toie ame est danpnee,
Que li tiens dex ne valt une denree »2351.’

Cette foi inébranlable en la glorification par la mort, qui anime également Amauri et Godefroi2352, semble encore présente à cet instant de la Prise de Pampelune.

Cependant, après la mort de ses deux compagnons, Guron, « mout navré e lais »2353, quitte la mêlée sur un destrier aussi mal en point que lui, chevauche et arrive à la « tour daou pais »2354. Alors que son cheval se jette à l’eau, « cil da la tour »2355 propose au héros de rebrousser chemin et de s’en aller mourir auprès des siens. Mais dans la description de la mort glorieuse envisagée par le gardien de la tour, aucun passage vers la sainteté n’est évoqué :

‘« Tuen valour ay veü, e comant tu escampa[is]
Da ceus che contre toy ovrerent com maovais :
Francement ais motré ce qe pois e che sais.
Mes tant sembles navré che gueres ne vivrais.
Tiens compeignons sont mors : mes se tu me croirais,
Avec lour mantinant a morir tournerais [...]
e se tu illuec morrais,
Sempre sera parlé de ce que feit aurais »2356.’

L’idéal de solidarité au sein du groupe constitué des guerriers et du meneur d’hommes est bien présent dans la Prise de Pampelune et la mort de Guron aboutit à une glorification de l’amitié, tout comme celle du jeune Guion dans la Chevalerie Ogier de Dannemarche 2357. Mais chez Nicolas de Vérone, cette mort au combat, auprès de ses hommes, n’ouvre la voie que d’une reconnaissance a posteriori des exploits accomplis, exclusivement humaine de surcroît. Le souvenir de la prouesse subsiste seul et exclut toute gloire de l’âme.

Au début de la chanson, Roland propose à Carpent, prisonnier, de choisir entre la conversion et la mort. Il distingue alors le corps et l’âme de son adversaire, lui proposant de « garir » le premier et de « saover » la seconde, fût-il païen :

‘« Carpent », ce dist Rolland, « tu eis nous prisonier,
Si vois bien che da nous tu ne pues escampier,
Se la bontié Zarllon ne te vieut pardonier,
Che pardone a cescun che à lu se vieut tournier.
Ond se tu vieus Yesu e sa mere adorier
E l’onour Zarllemagne mantenir e gardier,
Tu pois garir tuen cors e ta arme saovier ;
Si te ferons en pris e en honour montier,
E autremant tu pois ta mort tost pourcacier,
Car Macon ne Marsille ne te poroit aidier !
Ond panse bien comant tu ais en cuer de fer,
E si nous di tantost comant tu vieus ovrier »2358.’

Son discours présente une dimension évangélique et le champion français s’intéresse au salut de l’âme de son ennemi. En revanche Carpent, dans sa réponse, ne considère qu’une alternative entre la vie et la mort, sans qu’aucun autre élément n’entre dans son raisonnement :

‘« Sire », dist le Païn, « avant vieul je leisier
Roy Jonas e Marsile e Macon renoier
Che je voile morir ; anzois vieul je otroier
Tretout vetre voloir de buen cuer volontier »2359.’

Carpent ne s’intéresse qu’à son « cors » : il ne veut pas mourir et il n’envisage pas une seule seconde que son âme puisse lui survivre. Son averroïsme semble tout païen.

Dans la Prise de Pampelune, la vision de la mort est donc bien différente de celle mise en scène dans les épopées françaises antérieures. Le personnage franco-italien ne devient pas un saint. L’héroïsme présenté par Nicolas de Vérone est plus humain, plus personnel, plus individuel que celui des chansons de geste des XIe-XIIIe siècles. Cette mutation est particulièrement manifeste dans la représentation de la mort. Il est tout à fait significatif que dans les épopées franco-italiennes en général, et dans celles de Nicolas de Vérone en particulier, l’héroïsme du champ de bataille ne trouve plus son expression ultime dans la mort au combat qui fait du chevalier un saint. Les combattants restent des hommes et par conséquent n’ont pas le privilège de recevoir ou de provoquer un message divin2360. Toute intervention du sacré est absente de laPrise de Pampelune.

Dans l’épisode imaginé par Nicolas de Vérone, un personnage comparable par bien des aspects au Roland de la Chanson peut mourir en martyr mais sans que son héroïsme ne suscite la moindre manifestation du surnaturel. Assurément chevalier, incontestablement martyr, Guron de Bretagne demeure héros sans être jamais saint.

Depuis la Chanson de Roland, les éléments constitutifs de la défaite sont demeurés inchangés, qu’il s’agisse de la solitude du héros2361, du sentiment qu’il n’est plus nécessaire de se battre ou même du lieu de l’abandon. Le tertre sur lequel Pompée prend conscience de son infortune2362 renvoie aussi bien à celui sur lequel Roland se rend pour mourir2363 qu’à celui que Guron franchit avant de revenir auprès de Charlemagne2364. Mais dans l’épopée franco-italienne de Nicolas de Vérone, la situation de celui qui s’avoue vaincu prend un tout autre sens. Elle devient le lieu de l’épanouissement de l’homme et de l’accomplissement héroïque de soi.

Notes
2326.

La Pharsale, v. 1650-1652. Franca di Ninni note, dans son édition (p. 148), que l’expression « Ay diés ! » est « aggiunta sull’interlinea da mano successiva » ; nous considérons cependant qu’elle fait effectivement partie du texte voulu par Nicolas de Vérone dans le sens où sa suppression entraînerait une irrégularité du vers et une incohérence syntaxique, le pronom personnel « vos » du vers 1651 n’ayant dès lors pas de référent.

2327.

La Pharsale, v. 1747-1748.

2328.

A.‑J. Gourevitch, La Naissance de l’individu dans l’Europe médiévale, op. cit., p. 132.

2329.

Voir à ce sujet E.‑H. Weber, La Personne humaine au XII e siècle, op. cit., p. 74-198.

2330.

La Passion, v. 927.

2331.

C’est le teme « mortuum » que l’on retrouve dans les Evangiles : Marc, 15, 44 ; Jean, 19, 33. Quelques vers auparavant, Nicolas de Vérone écrit ; « Se parti le spirit daou cors beneürous », v. 890. Il s’agit là d’une traduction littérale de Matthieu, 27, 50 et de Jean, 19, 30 : « tradidit spiritum ».

2332.

Sur le développement de l’averroïsme en Italie, en particulier à l’Université de Padoue, sur l’influence de ces thèses sur Marsile de Padoue et leur présence dans les textes de l’époque (par exemple dans l’Intelligenzia), voir P. Renucci, L’Aventure de l’humanisme européen au Moyen Age, op. cit., p. 151-160.

2333.

Dante, La Divina Commedia, Inferno, X, v. 13-15.

2334.

Les Fet des Romains, p. 574, l. 1-9.

2335.

La Prise de Pampelune, v. 3757.

2336.

La Prise de Pampelune, v. 3759.

2337.

La Prise de Pampelune, v. 3793-3796.

2338.

La Prise de Pampelune, v. 3821.

2339.

La Prise de Pampelune, v. 3857-3867.

2340.

La Prise de Pampelune, v. 3863 : « sens fer autre plé ».

2341.

Voir par exemple : la Chevalerie Vivien, éd. D. Mc Millan, Aix-en-Provence, CUERMA, 1997, v. 371-373 et 471-474 ; La Mort Aymeri de Narbonne, éd. J. Couraye du Parc, Paris, Didot, coll. Société des Anciens Textes Français, 1884, v. 272-279 ; Herbert le Duc de Danmartin, Folque de Candie, éd. O. Schultz-Gora, Halle, Niemeyer, coll. Gesellschaft für romanische literatur, 49, t. III,1936, v. 6753-6755 et 8412-8415 ; A iquin ou la conquête de la Bretagne par le roi Charlemagne, éd. F. Jacques, M. Tyssens, Aix-en-Provence, CUERMA, 1979, v. 1-3, 560-563, 570-571, 1569-1575 et 2458-2463 ; la Chanson des Saisnes, v. 332-333 et 4725-4728 ; la Chanson d’Aspremont, v. 3885-3889, v. 4310-4311, 4403-4404 et 5470-5475 ; Enfances Ogier, v. 521-525, 4929-4932 et 5551-5554.

2342.

La Chanson de Roland, v. 1134-1135 

2343.

La Chanson de Roland, v. 2397.

2344.

Cette thématique n’est pas exclusivement littéraire mais plus généralement artistique. Voir à ce sujet A. Tenenti, La Vie et la mort à travers l’art du XV e siècle, Paris, Armand Colin, coll. Cahiers des Annales, 1952, p. 37-40 et 73-85.

2345.

La Chanson d’Aspremont, v. 4916-4926.

2346.

La Mort Aymeri de Narbonne, respectivement v. 3620-3634, 3688-3693, 3749-3755 et 4170-4172. Dans ce texte, les pucelles mortes de faim gagnent elles aussi le paradis, v. 2897-2900.

2347.

La Chevalerie Vivien, v. 1594-1604. Il voit ensuite le paradis où il va entrer, v. 1670-1675.

2348.

La Chanson de Roland, v. 2396-2399 et 2258.

2349.

La Chanson de Guillaume, v. 546-549.

2350.

La Prise de Pampelune, v. 3591-3595.

2351.

La Chanson d’Aspremont, v. 5335-5338.

2352.

La Chanson d’Aspremont, v. 3959-3962.

2353.

La Prise de Pampelune, v. 3686.

2354.

La Prise de Pampelune, v. 3688.

2355.

La Prise de Pampelune, v. 3692.

2356.

La Prise de Pampelune, v. 3698 et 3701-3702.

2357.

Voir à ce sujet E. Hoyer-Poulain, « Avatars de la mort épique : Ogier le Danois du XIIIe au XIXe siècle », art. cit., p. 93-104.

2358.

La Prise de Pampelune, v. 5131-5142.

2359.

La Prise de Pampelune, v. 5143-5146.

2360.

Ce privilège est réservé aux saints selon D. Poirion, Le Merveilleux dans la littérature française du Moyen Age, op. cit., p. 8. On sait cependant que l’épopée française est un peu moins rigoureuse…

2361.

Dans la Prise de Pampelune, Maozeris fait la cruelle expérience de cette solitude lorsqu’il se retrouve vaincu, « solet sens escuer », v. 1367.

2362.

La Pharsale, v. 1869, les Fet des Romains, p. 538, l. 9 ; Lucain, De Bello civili, VII, v. 750 : « eminus ».

2363.

La Chanson de Roland, v. 2268.

2364.

La Prise de Pampelune, v. 3715.