b/ La maîtrise de soi

Depuis le texte de Lucain, cet idéal est très largement représenté dans la Pharsale dont les protagonistes suivent les préceptes de la philosophie antique. Assurément, Pompée est l’incarnation même du stoïcisme que prônent aussi bien le poète latin que le trouvère franco-italien :

‘Jamés por bataille ne por estor aussi
Ne por cil de Tesaille ne plura ne gemi2482.’

Il ne s’agit pas d’insensibilité répréhensible, mais bien de contrôle de ses propres sentiments, comme c’est le cas lorsque le héros prend conscience qu’il lui faut se retirer du combat. L’auteur précise à cet égard que le vaincu « mout s’en esmaia, mes rien nen demostroit »2483. Le personnage est exemplaire parce que « mais por nul afan suen vis nen paloy »2484, qu’il doive admettre l’évidence de sa défaite, qu’il se trouve confronté à la force de ses adversaire ou qu’il affronte César en combat singulier :

‘Mes de ce non motra nient le cevetagne,
Ans regarda li siens cum la cere grifagne
*
E Pompeu respondi sens motrer nul esmai2485.’

Au moment de mourir, le héros s’enveloppe le visage dans son manteau pour ne pas risquer de laisser voir le moindre trouble :

‘Mieus s’ame abandoner a peril cum liés fron
Qe por peor de mort motrer foble façon.
*
Qar por aucun tenor
Ne veut motrer semblant d’avoir nulle peor
Ne che auchun le voye cançer son droit color2486.’

Cette constance est caractéristique de Pompée même s’il n’est pas le seul à illustrer l’exigence d’impassibilité.

En effet, le vainqueur de la guerre civile, pourtant vivement critiqué par ailleurs, témoigne lui aussi d’une forte maîtrise de lui-même et sait ne rien laisser voir à ses guerriers de ses craintes éventuelles. Découvrant l’ampleur de l’armée pompéienne, il redoute l’issue du combat, mais son hésitation ne transparaît pas face à ses soldats :

‘Ch’un pue se refroida e devint auquant lais.
Mes por ce nen motra nient de cil forfais
Anç prist a conforter sa gient de cuer verais2487.’

Sextus lui-même parvient à retenir son effroi provoqué par la laideur de la sorcière Erichto : « peor non motroit »2488. L’inspiration antique justifie la diffusion de cet idéal de bonne contenance face aux événements extérieurs.

Mais Nicolas de Vérone ne se contente pas de respecter l’esprit du texte de Lucain. Il l’applique à la geste carolingienne et les figures de Guron de Bretagne et de Roland ressemblent à s’y méprendre à celle de Pompée. En effet, la maîtrise de ses émotions caractérise le champion trahi par Ganelon dans la Prise de Pampelune : le chevalier sans peur ne frémit pas devant le guet-apens tendu par Maozeris. Parti du palais royal au moment où la défaite des deux champions de Marsile n’était plus en doute, le père d’Ysorié a fomenté une embuscade avec deux cents de ses hommes. Guron le reconnaît « sens fer cere esperdue »2489 et, à la manière d’un Pompée qui prend connaissance des forces ennemies et exhorte dignement ses hommes au combat, il s’adresse à ses compagnons et leur enjoint de se battre courageusement2490. Le neveu de l’empereur ne réagit pas autrement face à l’attaque inattendue du même Maozeris. Dans le cas précis, il ne s’agit pas d’une embuscade ni d’une trahison, la rencontre entre les deux troupes armées étant vraiment le fruit du hasard2491, mais il est tout à fait significatif que Roland ait, en une situation similaire, exactement la même attitude que Guron : « Pour ce ne fist mie le duc ciere esperdue »2492. L’expression est la même et un réseau de correspondances s’établit alors entre ces deux héros qui, par ailleurs, sont tous deux victimes de la trahison de Ganelon, et le Pompée de la Pharsale.

Les personnages ne montrent plus ce qu’ils ressentent parce qu’ils tentent de brider leurs émotions et s’imposent un idéal de retenue. Les démonstrations passionnelles et excessives, propres au genre épique, sont alors vécues comme autant d’entraves à la sagesse stoïcienne et les héros tendent à se détacher de leur impulsivité. En contexte guerrier, cette maîtrise de soi trouve une expression inattendue dans la peinture de nombreux combats « sens cri ne hu »2493.

De la sorte, les mêlées grandioses où deux armées s’affrontent au son des olifants et des tambours disparaissent progressivement de l’œuvre de Nicolas de Vérone au profit de luttes ponctuelles moins démonstratives. Dans la Pharsale, l’engagement des hostilités par Crastinus provoque le déchaînement général des passions et un « grand hustin »2494 :

‘Grailes e tubes pour tout en comunance
I feirent soner pour tiel desmesurance
Qe vent tonant – ce sacés por certance –
Ne fust oï par aucune sustance2495.’

En revanche, l’évolution vers une plus grande modération est très nette dans la Prise de Pampelune depuis la sortie véhémente des Lombards jusqu’à la prise silencieuse d’Astorgat.

Au début du poème, Désirier se plaint à Roland de ce que l’attaque de Charlemagne a été extravagante et de ce que l’empereur « escriant a aus cris »2496 n’a jamais voulu entendre ses raisons. C’est le seul cas de « déchaînement dyonisiaque de la violence »2497 qui soit appliqué à l’armée chrétienne. Par la suite, les compagnons de Roland quittent le camp de Charlemagne « sens sonier cors ne grailles ne aucun autre son »2498 et arrivent auprès de Toletele « qoy e mu »2499 alors que les hommes de Maozeris poussent un « cri […] orible e puant »2500 en atteignant les guerriers français au mont Garcin. Les Sarrasins manifestent ensuite bruyamment leur déconvenue à l’arrivée des secours lombards bien qu’ils aient préparé l’assaut « sens fer noise ne cris ne son de estrumant »2501 :

‘Là poisiés oïr une tiele estremie
De sonier olifans e cors a la bondie
E tubes e tambors e cris sens melodie,
Q’il tentisoit la terre une lieue e dimie2502.’

Il n’est sans doute pas fortuit que cette attaque, silencieuse dans son élaboration2503, soit la plus périlleuse pour l’armée française et que le moment où elle cesse de l’être coïncide précisément avec celui où les Infidèles laissent retentir leurs instruments guerriers. Maozeris et les siens, « de maotalant espris »2504, attaquent les Chrétiens,

‘E levierent tiel noise, tiel tambor e tiel cris
Q’il tentisoit la val, le pui e le laris2505.’

Ce tumulte évoque les combats d’Aliscans 2506 où les Païens se battent en hurlant comme des chiens, abdiquant toute humanité. Le motif est connu mais Nicolas de Vérone lui donne un éclairage nouveau : il ne s’agit plus seulement de charger les Sarrasins des attributs de Satan2507, mais également d’accorder au silence une signification inédite et primordiale. Elément de stratégie militaire favorisant l’effet de surprise dont les Païens ne sont capables qu’en une seule occasion, il devient la marque de la maîtrise de soi et des assauts contrôlés.

Ainsi, il occupe une place capitale dans le plan envisagé pour s’emparer de Cordoue, comme le souligne la répétition d’expressions telles que « coiemant sens noiser », « sens cris ne hustin », « sens cris e sens tenzons », « sens fer noise ne cri »2508. Il en va de même pour la prise de Carriόn, réalisée « sens cris ne ton »2509. Parallèlement, Roland ordonne à Tierri d’observer le silence et d’agir discrètement :

‘« Fa armiés montier, ami, che je t’en pri,
Tretous nous soudoiers ; mes ja ne i soit bondi
Tube ne olifant ne estrumant oï :
Car je vieul civaucier mantinant en secri »2510.’

Estout lui-même se rend maître de Toletele « sens fer ne cris ne ton, […] ch’il ne i fu aotre sermon »2511. Le cheminement depuis des assauts merveilleux et spectaculaires vers une plus grande maîtrise de soi évoque le différend qui oppose Pompée à ses partisans. Les guerriers ne savent que « crier »2512, s’agitent, font force « crior », « cris e bubans »2513 et, par la voix de Cicéron, reprochent à leur chef son mutisme : « Bien sembles foble a remanir si qoi »2514. Or, le silence du général est clairement le signe de sa retenue. De la même façon, le tumulte des Juifs qui mènent Jésus a « tiel hustin »2515, « escrierent »2516 leurs volontés à Pilate et lui « repond[ent] autemant »2517 contraste avec le discours mesuré du procurateur.

C’est que, dans l’œuvre de Nicolas de Vérone, le silence apparaît comme une marque de noblesse et de respectabilité. Dans la Passion, lorsque Joseph d’Arimathie et Nicodème déposent Jésus de la croix et l’enveloppent dans son linceul, ils le font « sens fer ne cris ne nois »2518. Ce détail est absent des Evangiles que Nicolas de Vérone traduit fidèlement2519 et il témoigne tout autant de la solennité de l’action entreprise que de la vertu des personnages. Le silence des disciples les rapproche du Christ lui-même qui, tout comme l’in-fans, ne parle pas. Jésus demeure résolument muet aux questions qu’on lui pose et accusations dont on le charge. Face aux Juifs, qui lui reprochent les pires infamies, « a ceus ne dona / Yesu aucun respons », « Jesu ne respondi » ; quand Pilate l’interroge, « Jesu dir le leisa / Che ancour ne i respondi ». Hérode ne parvient pas davantage à faire parler le Christ : « E Jesu aucune çouse ne li respondi arier », « Mes Jesu aucune zouse ne veust pour ce parlier », « mes respons / Ne li dona de ce Jesu »2520. Nicolas de Vérone insiste à six reprises sur le silence du personnage. Ce n’est pas uniquement par respect des habitudes stylistiques des chansons de geste, particulièrement riches de répétitions. C’est plutôt le signe que le mutisme est une manifestation concrète de la maîtrise de soi et de ses émotions, une façon de ne pas se laisser emporter. A l’époque anique, Epictète conseillait : « Sois le plus souvent silencieux. Ne dis que ce qui est nécessaire et en peu de mots »2521.

A ce titre, le contraste est grand avec le personnage volubile d’Estout qui semble ne jamais s’arrêter pour réfléchir, du moins au début de la Prise de Pampelune. Loquace et prolixe au-delà de l’acceptable, le baron de Langles annonce toujours qu’il va se taire sans jamais parvenir à respecter cet engagement. Alors que Roland lui reproche une première fois sa méfiance envers Ysorié, il promet :

‘« Rolland, bien ay entendu tuen sermon.
Plus ne te ou desdiray par le cors seint Simon,
Ançois te siviray a buene entencion
Par tout ou tu voudrais, sens fer autre tençon »2522.’

Mais lorsque son cousin confie le commandement militaire des opérations au fils de Maozeris, Estout se montre à nouveau très réticent. Soupçonné d’avoir peur, le baron aussitôt affirme : « Hestous plus ne dira / Çousse qe vous enuit »2523. Pourtant, lorsque Ysorié se propose de porter un message à Charlemagne pour demander de l’aide, l’incorrigible bavard ne peut s’empêcher de prédire la trahison du converti, ce qui lui vaut les foudres de Roland. Il se tait enfin (« mes ne respondit rien »), plus par crainte de son cousin que par honte de sa médisance2524. Il n’y a qu’après le retour d’Ysorié qu’Estout convient de sa loyauté et donne une fois de plus sa parole au neveu de Charlemagne : « Plus ne vous desdirai »2525. Après cette leçon seulement, le personnage est capable de s’emparer de Toletele « sens fer ne cris ni ton »2526. Tant qu’il parle, il se cantonne dans son rôle de « buffone »2527 ; dès qu’il se tait, il fait preuve d’héroïsme. Sa verve non maîtrisée nuit à l’épanouissement de ses qualités parce que l’apprentissage du silence est un élément essentiel à l’acquisition de la sagesse telle que Nicolas de Vérone la conçoit.

Dans le même temps, les nombreuses plaintes et lamentations de Maozeris s’opposent à la maîtrise de soi dont fait preuve Ysorié en des circonstances comparables. En effet, le valeureux converti tait sa déconvenue face à la trahison de son père. Au petit matin, lorsqu’il comprend que le roi païen s’est enfui, il est « pensis e plein d’irour », et sa colère s’explique par une profonde déception : « mout ay grand dolour »2528 commente le personnage. Mais à l’inverse des ambassadeurs de Charlemagne qui « muerent la colour »2529 en apprenant la fuite de Maozeris, le héros, ne laisse pas transparaître son ire et recouvre très rapidement sa sérénité : « Lor monterent tuit cinc sens cris e sens furour »2530 pour tenter de rattraper le renégat et de le convaincre de rejoindre les troupes françaises. Dès lors, il est intéressant que l’irour ressentie soit dissociée des sentiments guerriers de furour. Ysorié se tempère et ce cheminement vers une plus grande modération s’achève quelques vers plus loin avec l’aveu : « je sui mout honteous »2531. De la colère à la honte, le personnage réalise un processus d’intériorisation des passions. L’attitude du héros est identique, au moment de l’attaque de Maozeris contre les douze Pairs partis chercher du ravitaillement. Le fils de l’assaillant

‘De dolour q’il en oit fist ciere irascue ;
Pues enclina le cief e tint sa boçe mue2532.’

Le sentiment éprouvé est le même, il s’agit toujours de douleur, mais à « l’irour » du vers 850 a succédé la « ciere irascue », et cette expression de désaveu demeure totalement silencieuse.

La capacité à retenir ses mots distingue les héros vertueux des autres chevaliers et c’est également le cas dans la Geste Francor. Dans Bovo d’Antona, lorsque Bovo entend que son cheval, qui a blessé à mort le fils du roi Guillaume d’Angleterre, devra être abattu, il est sur le point de tuer le vassal qui a donné ce conseil avant de se reprendre :

‘Bovo l’oldì qe estoit li asenblé,
Par un petit nen strase soa spé
Sovra colu c’oit li conseil doné ;
Mais gran mesure li oit atenperé,
Davant li rois el fu ençenolé
E dolçement li oit dito e parlé2533.’

Ce que le compilateur nomme mesure et tempérance s’apparente à une sagesse du contrôle de soi et de ses émotions2534. En ce sens, Bovo paraît comme le strict antagoniste de l’empereur qui tuerait Berta et Milon, dans l’épopée qui porte leur nom, si Roland ne l’en empêchait2535. Cette valorisation de la mesure, entendue comme capacité à brider l’expression de ses sentiments, et non plus comme éloge de la modération et du juste milieu, se retrouve dans l’Entrée d’Espagne où Roland sait, à deux reprises, cacher sa colère, lorsqu’un différend l’oppose à son cousin ou à son oncle :

‘Quand dou baron Estos fu la parole oïe,
Irés fu le niés Karles, mais ne li mostre mie
*
Le duc Rolant s’aïra durement,
Mais ne le veut demostrer autement2536.’

L’importance accordée à la contenance est une donnée propre à l’épopée franco-italienne2537 et le Padouan, par la voix du champion français, en fait même le signe du droit et de la raison :

‘« Quant cil qi a droiz oul tort vient apelé,
Il senpre parle paisible et atempré,
Et le tort huche con se fust forsené :
Senefiance est qu’il se sent dané »2538.’

Roland en Perse éduque ici le sultan à des vertus occidentales et chrétiennes. Mais l’idéal prôné par Nicolas de Vérone semble plus exigeant.

En effet, dans l’œuvre du Véronais, il ne s’agit pas seulement de brider la manifestation de ses sentiments, mais encore de ne plus éprouver de passion. Dans l’Entrée d’Espagne, alors que le neveu de Charlemagne dompte sa colère devant les erreurs de jugement de son oncle et dissimule sa fureur face à Estout, il perd patience lors de la controverse qui l’oppose à Feragu :

‘Ire oit Rollant, de maltalant fermie ;
Le Paiens garde, fieremant li escrie
Par grant heror, sains poins de blanderie :
« Tu ne veus croir en riens qe je te die,
Filz dou Diable, nescus de Diablie ! »2539

Le géant, plus mesuré, lui répond avec calme et sérénité et lui inflige ainsi une leçon de sagesse : « Corociez estes, car bien vos ai ohi »2540. Ces propos du Païen symbolisent un certain renversement des valeurs puisque l’ennemi du champion français apparaît plus vertueux que lui2541.

A l’inverse, dans la Prise de Pampelune, Roland est véritablement maître de lui et n’éprouve plus la moindre colère. Si Charlemagne a tort, son neveu en est « dolant »2542 mais non pas « irés »2543 : la douleur a remplacé la colère. Ainsi, Roland évoque le Christ lui-même, « flaiellé et trist »2544 sur la croix. Dans la Passion, Nicolas de Vérone coordonne un adjectif concret, qui dépeint Jésus battu, mené à mal par les Juifs et un adjectif abstrait, psychologique qui ne concerne que le for intérieur du personnage. Le passage de l’un à l’autre est significatif de la logique d’intériorisation des sentiments propres à l’œuvre du poète franco-italien. L’auteur mentionne la tristesse du héros, sans s’appesantir, sans démesure et dans cette sobriété de la description se lit toute l’intensité de l’idéal de maîtrise de soi. Parallèlement, les héros carolingiens du Véronais visent à l’apatheia et non plus seulement à une maîtrise de leur comportement. Empreinte de philosophie antique, l’œuvre de Nicolas de Vérone illustre une sagesse stoïcienne2545.

L’ardeur guerrière ne s’est sans doute pas amoindrie depuis le texte d’Oxford, mais elle s’exprime de façon sensiblement différente dans l’épopée de Nicolas de Vérone. La peur est toujours l’apanage des âmes viles et elle se traduit par la fuite. Mais ce sentiment épique prend un sens nouveau et les multiples échappées de Maozeris s’interprètent désormais comme une incapacité à contrôler ses émotions : la peur ressentie est une passion qui entrave et aliène celui qui la ressent. A l’inverse, le héros s’apparente au sage en ce qu’il est capable, même poussé par un sentiment guerrier violent, de modérer ses ardeurs et de cacher toute marque de trouble ou d’émoi. C’est ainsi que les assauts eux-mêmes sont d’autant plus exemplaires qu’ils sont moins démonstratifs.

La distinction entre capacité à maîtriser ses émotions et démonstration affective démesurée ne concerne pas seulement les échanges guerriers. L’énergie martiale est réinterprétée et la description des combats se trouve affectée par cet idéal nouveau qui délaisse le démonstratif au profit du ressenti. Mais si les combattants cherchent à ne rien laisser paraître de leurs états d’âme, les autres protagonistes aussi tendent à rester maîtres d’eux-mêmes en toutes circonstances.

Notes
2482.

La Pharsale, v. 2365-2366.

2483.

La Pharsale, v. 1865.

2484.

La Pharsale, v. 81.

2485.

La Pharsale, v. 820-821 et 1483.

2486.

La Pharsale, v. 2937-2938 et 3005-3007.

2487.

La Pharsale, v. 689-691.

2488.

La Pharsale, v. 159.

2489.

La Prise de Pampelune, v. 3584.

2490.

La Pharsale, v. 825-874 ; la Prise de Pampelune, v. 3585-3599.

2491.

Voir à ce sujet l’explication que donne Carpent a posteriori :

« E quand nous hui rivames ao port sour le gravier,

Nous mie rien ne saviomes noiant de vetre erer », la Prise de Pampelune, v. 5173-5174.

2492.

La Prise de Pampelune, v. 4437.

2493.

La Prise de Pampelune, v. 2104 et 5373.

2494.

La Pharsale, v. 1026.

2495.

La Pharsale, v. 945-948.

2496.

La Prise de Pampelune, v. 244.

2497.

D. Madelénat, L’Epopée, op. cit., p. 69.

2498.

La Prise de Pampelune, v. 4249.

2499.

La Prise de Pampelune, v. 4275. Voir aussi les v. 4283-4284 où chacun tient les rennes son destrier « pour q’il ne feïst noisse ne q’il fust sentu ».

2500.

La Prise de Pampelune, v. 1650.

2501.

La Prise de Pampelune, v. 1637.

2502.

La Prise de Pampelune, v. 1879-1882.

2503.

La Prise de Pampelune, v. 1634 et 1636 : « sens noise ne tons », « sens cris ne sons ».

2504.

La Prise de Pampelune, v. 1746.

2505.

La Prise de Pampelune, v. 1748-1749.

2506.

Aliscans, v. 80-91.

2507.

Voir à ce sujet J. Subrenat, « Chrétiens et Sarrasins », art. cit., p. 554-555.

2508.

La Prise de Pampelune, v. 5172, 5193, 5217, 5224 et 5300.

2509.

La Prise de Pampelune, v. 5740.

2510.

La Prise de Pampelune, v. 5303-5306.

2511.

La Prise de Pampelune, v. 4855-4856.

2512.

La Pharsale, v. 563.

2513.

La Pharsale, v. 394 et 407.

2514.

La Pharsale, v. 440.

2515.

La Passion, v. 516.

2516.

La Passion, v. 619 et 657.

2517.

La Passion, v. 682.

2518.

La Passion, v. 959.

2519.

Jean, 19, 38-42, Marc, 15, 44-45.

2520.

La Passion, respectivement v. 465-466, 471, 473-474, 567, 589, 667-668.

2521.

Epictète, Manuel, XXXIII, 2, p. 223.

2522.

La Prise de Pampelune, v. 4238-4241.

2523.

La Prise de Pampelune, v. 4335-4336.

2524.

La Prise de Pampelune, v. 4500-4501.

2525.

La Prise de Pampelune, v. 4674.

2526.

La Prise de Pampelune, v. 4855, laisses CXLV.‑CXLVI.

2527.

G.‑G. Ferrero, « Astolfo (Storia di un personaggio) », art. cit., p. 523. Cette appellation se retrouve dans la bouche de Feragu, dans les Fatti de Spagna : « Eio crezo che tu sie uno bufono », XXII, p. 26.

2528.

La Prise de Pampelune, v. 850 et 864.

2529.

La Prise de Pampelune, v. 845.

2530.

La Prise de Pampelune, v. 866.

2531.

La Prise de Pampelune, v. 907.

2532.

La Prise de Pampelune, v. 4448-4449.

2533.

Bovo d’Antona, v. 2834-2839.

2534.

Voir à ce sujet, H. Krauss, Epica feudale e pubblico borghese, op. cit., p. 45.

2535.

Berta e Milon, v. 335-366.

2536.

L’Entrée d'Espagne, v. 4636-4637 et 5716-5717.

2537.

Au sujet de l’Entrée d'Espagne, voir J.‑C. Vallecalle, « Roland est sage », art. cit., p. 75-77.

2538.

L’Entrée d'Espagne, v. 12288-12291.

2539.

L’Entrée d'Espagne, v. 3985-3989.

2540.

L’Entrée d'Espagne, v. 4001.

2541.

A ce sujet, voir A. Limentani, « Astronomia, astrologia e arti magiche nell’Entrée d’Espagne », art. cit., p. 136.

2542.

La Prise de Pampelune, v. 149, 150 et 2345.

2543.

L’Entrée d'Espagne, v. 4637.

2544.

La Passion, v. 534.

2545.

Sur l’idéal d’apatheia voir R. Müller, Les Stoïciens, op. cit., p. 204-212.