Relativement à leur degré d'iconicité, les graphiques sont adaptés à la représentation des données quantifiées. La morphologie de l'image graphique rend cette représentation accessible aux enfants jeunes. Par des bandes de papier découpées à la taille de la plante qui pousse ou du phasme dont on observe la croissance, l'élève construit en les ordonnant un ensemble d'informations qu'il peut aisément relire.
Recourir à la symétrie pour représenter le corps du pyrrhocore est bien plus aisé que de rédiger une description. De plus, l'image que laisse cette représentation est facilement ré évocable. Dans les formes données aux classements, les tableaux, très utilisés dès l'école maternelle, posent pourtant encore problème pour un enfant sur trois à la fin du cours préparatoire. Ces tableaux présentent dans un espace morcelé des ensembles d'éléments plus ou moins indifférenciés, dont on extrait une information par comparaisons des éléments entre eux.