7.3.1.2 Ecrire pour construire son dictionnaire lexical

Durant la phase de l’acquisition progressive de l’autonomie de l’écriture, l’élève est sollicité pour des notations simples comme la date, le titre et les légendes, ce qui est loin d’être une pratique systématisée, au vu des données. Les plus grandes quantités de mots écrits par les élèves le sont dans des textes d'une phrase et plus. Progressivement, les légendes sont manuscrites avec des aides comme la liste des mots à placer. L'élève doit alors savoir traduire en lettres cursives les mots proposés en écriture scripte. Cette pratique de l'écriture en sciences est totalement intégrée dans l'apprentissage de l'écriture. Cette modalité met l'élève en situation de lire les mots de la liste qu'il a rencontrés au cours des séances de sciences, à choisir les mots appropriés pour désigner les différentes parties du corps du cheval et copier ces mots sans erreur. On sait aujourd'hui que ces exercices favorisent la construction du dictionnaire orthographique lexical mental (Pacton S. & Perruchet P, 2006)

Les mots recueillis dans les listes s'entendent également sans les articles. L'emploi de la liste est particulièrement adapté aux recettes, aux fiches de réalisations techniques, à la notation des chaînes alimentaires, aux monographies de plantes ou d'animaux, aux tris. La liste est un type d'écrit abordé dès l'école maternelle pour sa simplicité d'élaboration. Elle est très inégalement mise en œuvre en sciencesau cours préparatoire puisqu'elle ne représente en moyenne que 11,88 mots écrits par cahier, loin derrière les textes longs.

Figure 33 : Liste et consignation du savoir