9.3.1 Les activités de compilation

Avant la séance de production des cahiers, les enseignants font l'inventaire des écrits personnels des élèves, décident d'y ajouter des écrits collectifs sous formes de photocopies représentant les étapes de la démarche, qui n'ont pas fait l'objet d'écrits personnels des élèves. Le cahier est considéré comme une compilation de documents, le mot compilation étant entendu comme l’action de compiler et comme l’ouvrage organisé qui en résulte. Un ensemble procédural est mis en œuvre par les acteurs avec comme but de traduire dans une forme assemblée et structurée un ensemble de données brutes stockées pendant la durée de la séquence d'enseignement, à propos d'un objet étudié.

Ces données brutes ont deux formes : la forme matérielle des feuilles de papier sur lesquelles sont stockées les informations concernant l'objet étudié et la forme conceptuelle que traduisent les formes matérielles de papier. Elles constituent l'épaisseur matérielle du volume du cahier et "l'épaisseur conceptuelle" du champ dans lequel s'inscrit le cahier. Elles font l'objet d'un traitement en fin de séquence selon un programme et des modalités définies par l'enseignant.