Du côté des enseignants

Lorsqu'à la fin de leur projet collectif d'amélioration des pratiques en sciences, les enseignants d'une équipe font le bilan, chacun retient pour lui un essentiel qui n'est pas celui des autres avec qui il a pourtant partagé l'expérience. L'une des enseignantes retient comme une nouveauté pour elle, l'idée de la structuration de la démarche, une autre l'idée sommaire, une autre la mise en double page des écrits collectifs individualisés et des écrits personnels. Des échanges entre les enseignants, il ressort que le classeur commencé en grande section de maternelle pourrait être apporté par les élèves, dans la classe de Cours Préparatoire, à la fin du mois de juin. Ce sera l'occasion de faire connaissance avec la classe et l'enseignante, d'y déposer un outil de travail destiné à assurer la liaison d'une école à l'autre.

Nat. (Enseignant au CP) : Je pensais aussi …Comme tu as pris un classeur pour les sciences, ce serait bien qu'au mois de juin, les élèves nous l'apportent. Pour l'année prochaine. On complèterait.
Chri. (Enseignant en GS) : Ah oui. Dans mon idée, si ça convenait, …C'est pour ça que j'avais pris un classeur.
Nat. : En plus on a déjà les codages. Alors on pourra les reprendre.’

Cet échange résume les avantages techniques et pédagogiques qu'il peut y avoir à se passer les outils pour gagner en efficacité. Encore faut-il que ces échanges aient lieu, en toute confiance.

Par la reconnaissance mutuelle du travail de l'Autre, chacun y gagne dans l'image qu'il construit de sa professionnalité.