La relation à son couple

Elle dira à propos de sa relation avec son compagnon, qu’elle a : « privilégié sa vie intellectuelle et non son couple » ; ce sera l’unique fois où elle fera allusion à sa vie de femme.

Martine a abordé par défaut sa génitalité, aucun affect, aucune référence à des évènements de sa vie amoureuse antérieure.

J’avais le sentiment qu’elle ne paraissait pas impliquée dans sa vie sexuelle. Pour la deuxième fois, j’étais interrogée par son énonciation, elle ne disait pas : mon couple n’a pas marché mais j’ai privilégié ma vie intellectuelle.

Quelque chose de son économie libidinale se jouait, où tout ce qui pouvait être de l’ordre d’enjeux pulsionnels devait être maintenu à distance. Dans un impossible accès à une génitalité, sa réalité psychique est verbalisée à travers un discours secondarisé.