Il s'agit de présenter à l'enfant des figures géométriques246 à partir d'un micro-ordinateur (annexe 5, reproduction simplifiée ci-dessous). Ces figures sont composées de plusieurs caractéristiques possibles, dites "instances positives", chacune de ces caractéristiques est associée à une réponse motrice de la part de l'enfant. Dans cette version, il s'agit pour l'enfant de pointer sur un clavier en carton une touche représentée par une figure particulière parmi un ensemble de sept figures possibles.
Les sept paires associées de type Stimulus-réponse que l'enfant doit apprendre sont les suivantes :
Le C.S.V.I. comporte trois phases : une phase d'introduction, une phase d'apprentissage et d'entraînement, et enfin une phase-test (voir les consignes détaillées en annexe 4) :
Ensuite, une phase préalable d'introduction à la phase-test est d'abord proposée, au cours de laquelle on présente à l'enfant des figures "composées" (voir ci-dessus les exemples d'items de classe "six" et "deux"). L'enfant peut ainsi se préparer à fournir les réponses motrices correspondant à plusieurs instances positives. La phase test proprement dite commence après cette phase de présentation comprenant plusieurs items.
Cette phase est administrée en deux passations consécutives (30A et 30B, voir annexe 7), avec un bref temps de repos entre les deux séries, mais parfois les deux passations se font en 2 séances distinctes (la quasi-totalité des enfants n'a eu recours qu'à une seule séance). Les figures composées sont de complexité variable en fonction du nombre de stimuli de base qui les composent, sachant que les figures les plus complexes de la version simplifiée à sept instances comprennent 6 stimuli.
Ainsi, chaque item de la phase-test peut être classé en item de classe 2 à 6 en fonction du nombre d'instances positives qui le compose et la fréquence des différentes classes d'items dans cette phase détermine la discriminabilité des mesures de k. Le nombre de bonnes réponses fournies par le sujet à un item détermine la classe de sa réponse (annexe 8). Les probabilités théoriques du nombre de réponse rappelées par classe d'item seront calculées à partir du modèle probabiliste de Bose-Einstein.
L'outil utilisé dans le cadre de cette recherche est une adaptation française du C.S.V.I. mis au point par Pascual-Leone J. Il s'agit de la version de Anik de Ribeaupierre, professeur de psychologie, faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, Centre interfacultaire de gérontologie, Université de Genève, Suisse. L'adaptation a été réalisée par Roulin J. L. (1992), enseignant-chercheur à l'université de Savoie, Chambéry.