3.3.2.4. La mesure de l'alerte phasique (AP).

Rappel sur le principe de l'épreuve : le sujet doit répondre le plus rapidement possible lorsqu’une croix (X) apparaît à l’écran. Sa tâche est donc de faire disparaître la croix le plus rapidement possible avec le clic gauche de la souris de l'ordinateur. Le délai entre les apparitions de la croix varie entre 1200 ms et 2100 ms

Une analyse de variance réalisée avec un facteur inter (groupes A, B, C) et un facteur intra (le temps de réaction) à trois modalités (situations 1, 2 et 3), et une covariable (Age), montre un effet du groupe [F (2,97) = 24.040, p < 0.001]. Il n'y a pas d'interaction AP*Age, ni d'interaction AP*Groupe.

Graphique 11 : Comparaison des performances pour l'alerte phasique (temps de réaction) entre les trois groupes ; dysharmonies psychotiques (A), dysharmonies évolutives (B), témoins (C), pour les trois situations (S1, S2, S3).
Graphique 11 : Comparaison des performances pour l'alerte phasique (temps de réaction) entre les trois groupes ; dysharmonies psychotiques (A), dysharmonies évolutives (B), témoins (C), pour les trois situations (S1, S2, S3).

Il n'existe pas de différence entre les trois phases pour chacun des groupes. Une analyse post-hoc (Tukey) montre que tous les groupes sont différents deux à deux au cours de la première situation ; les témoins répondent plus rapidement que l'ensemble des patients dans la première phase, mais les dysharmonies évolutives sont plus performantes que les dysharmonies psychotiques. Ce n'est plus le cas au cours des phases 2 et 3. En effet, dans les situations S2 et S3, seules les dysharmonies psychotiques se montrent plus lentes que les témoins et les dysharmonies évolutives. Autrement dit, après un temps d'adaptation, les dysharmonies évolutives produisent les mêmes performances que les témoins.