2. Les Trois Contes et les Tales of Unrest

Le fait que les Trois Contes de Flaubert soient publiés en 1877 n’est donc pas insignifiant. D’ailleurs, s’il y a, dans ces récits, de nombreux effets d’oralité, c’est parce que Flaubert s’efforce de les rattacher à une tradition orale plutôt qu’à une tradition littéraire. À vrai dire, ce recueil flaubertien étant composite, il est nécessaire de ne pas juger trop généralement. En effet, la complexité d’« Hérodias » n’est pas sans rappeler celle des contes littéraires. C’est la raison pour laquelle nous privilégierons, dans cette partie, l’étude des deux premiers récits des Trois Contes : « Un cœur simple » et surtout « La Légende de saint Julien l’Hospitalier ».

Dans son article sur Émile Zola, Marie Scarpa a judicieusement fait remarquer que, durant la seconde moitié du dix-neuvième siècle, la littérature en prose s’est trouvée au confluent de deux tendances apparemment contradictoires, avec, d’un côté, « le fait que la seconde moitié du XIXe siècle en France redécouvre la littérature orale »165 et, de l’autre, la prédominance des idéologies réaliste et naturaliste dans le champ romanesque. Or, bien que ces tendances semblent s’opposer, cette dichotomie est remise en question par le fait que «  ces mêmes romanciers réalistes ne cessent d’écrire des contes ». Et Marie Scarpa d’ajouter : « Que l’on pense, par exemple, aux Trois Contes de Flaubert, aux Contes à Ninon de Zola, aux Contes de la Bécasse de Maupassant… Certes, ces contes littéraires écrits sont différents de ceux de la tradition orale ». (Scarpa, 2004 : 107) Joseph Conrad s’inscrit donc dans cette lignée lorsqu’il publie en 1898 les Tales of Unrest.

Toutefois, il n’est pas satisfaisant de mettre sur le même plan les contes de Flaubert et ceux de Maupassant. En fait, ce qui sous-tend les remarques de Marie Scarpa, c’est la dichotomie dont parle Greimas lorsqu’il oppose, dans son étude sur Maupassant, le « conte populaire » et le « conte savant »166. Néanmoins, cette opposition ne s’avère pas pertinente si l’on s’intéresse de près à « La Légende de saint Julien l’Hospitalier ».

Étant donné que, d’une part, ce récit a été écrit et publié, et que, d’autre part, il est l’œuvre d’un écrivain, il est évident qu’il s’oppose au conte populaire puisque ce dernier relève « de la tradition orale » et est « par définition anonyme » (Scarpa, 2004 : 107). Cependant, même si le fait même que l’on puisse lire le texte de « La Légende de saint Julien l’Hospitalier » nous rappelle qu’il ressortit à la culture scripturale, il y a également, dans ce récit, de nombreux éléments qui tendent à le rattacher à la tradition orale. Il est nécessaire, dans un premier temps, de ne porter notre attention que sur les éléments génériques puisque ce sont les genres littéraires qui nous intéressent dans cette sous-partie.

L’hybridité générique de « La Légende de saint Julien l’Hospitalier » est patente. En effet, il appert que, comme le suggère, d’une part, le titre du récit et, d’autre part, le titre du recueil auquel ce dernier appartient, ce récit flaubertien ressortit tout à la fois au conte et à la légende hagiographique. Or, ce que le conte et la légende ont en commun, c’est le fait qu’ils sont indissolublement liés à la tradition orale. De même que les contes étaient collectés par les écrivains et folkloristes, de même les légendes hagiographiques étaient collectées par les écrivains religieux. Ces genres littéraires sont fondés sur des sources orales et il est possible de les assimiler à la vie de saint et au Miracle dont parle Pierre-Marc de Biasi :

‘Une vie de saint, un Miracle n’ont généralement, en tant que tels, aucune autre trace historique que les narrations qui en ont été faites et qu’ont enregistrées les diverses traditions. Qu’est-ce qu’un miracle, sinon le récit de ce miracle ?  Ce sont des textes dépositaires d’une antérieure tradition orale167.’

Ainsi, l’écriture de « La Légende de saint Julien l’Hospitalier » est sous-tendue par le lien entre les cultures orale et scripturale, entre l’oralité et la transcription, entre les sources et le texte de l’écrivain. On peut donc affirmer, à l’instar de ce que dit Jean-Marie Privas à propos du conte de Perrault, que ce récit flaubertien est un « tressage de la culture orale folklorique dans la culture écrite »168.

Ce tressage constitue un attribut de « La Légende de saint Julien l’Hospitalier ». En effet, c’est le seul récit de notre corpus qui soit véritablement lié à la culture orale folklorique169. D’ailleurs, si l’on considère, avec Henri Coulet, que le conte a deux caractéristiques, c’est-à-dire que, d’une part, il « suppose un narrateur qui intervient dans le récit ou dont le style a un caractère oral », et que, d’autre part, « ce qu’il raconte est merveilleux, fantastique, légendaire »170, il est patent que « La Légende de saint Julien l’Hospitalier » s’avère même être l’unique conte qui figure dans notre corpus.

En fait, Jack Goody a souligné le caractère imprécis du mot tale (qu’il qualifie de « nineteenth-century blanket term »171). Pareillement, Marie Scarpa a mis en relief le fait que les «  écrivains qui s’essaient au genre du conte au XIXe siècle [...] emploient d’eux-mêmes le terme “conte” (même s’ils le distinguent parfois difficilement de celui de la “nouvelle”) » (Scarpa, 2004 : 107-108). Il est vrai que le vocable français conte, à l’instar du mot tale en anglais, désigne des récits aussi divers que le conte de fées (fairy tale) et le conte folklorique (folktale).

Si « La Légende de saint Julien l’Hospitalier » a de nombreux points communs avec le conte de fées (l’oralité, la proximité entre le légendaire et le merveilleux), « The Idiots » s’apparente, à maints égards, à un conte folklorique. Cette ressemblance est probablement due au fait que l’approche « scientifique » de l’écrivain naturaliste172 possède des similitudes avec celle du folkloriste. En effet, de même que le travail du folkloriste implique le fait de se rendre sur les lieux où le folklore se perpétue, de même le travail de l’écrivain naturaliste nécessite une enquête sur le terrain. C’est notamment parce que Conrad s’est rendu en Bretagne lors de son voyage de noces qu’il a pu étudier le milieu paysan breton dont les personnages de « The Idiots » sont issus.

En fait, le conte, qui intéresse les folkloristes de la fin du dix-neuvième siècle, est une « collecte de terrain », c’est-à-dire un conte de tradition orale, par opposition au conte littéraire qui constitue une « réécriture lettrée »(Privat, 2004 : 41). L’idée de collecte est d’autant plus intéressante que le narrateur extradiégétique de « The Idiots » nous présente l’histoire qu’il nous raconte comme le fruit d’une collecte : 

‘In time the story of their parents shaped itself before me out of the listless answers to my questions, out of the different words heard in wayside inns or on the very road those idiots haunted. Some of it was told by an emaciated and skeptical old fellow with a tremendous whip, while we trudged together over the sands by the side of a two-wheeled cart loaded with dripping seaweed. Then at other times other people confirmed and completed the story: till it stood at last before me, a tale formidable and simple, as they always are, those disclosures of obscure trials endured by ignorant hearts. (3)’

Dans ce passage, le narrateur met en évidence le passage de l’oralité (« some of it was told ») à l’écriture. Or, ce qui est frappant, c’est le fait que le narrateur souligne implicitement le caractère incomplet des récits oraux puisque, pour que ces derniers soient élevés à la dignité du texte écrit, il faut au préalable que le narrateur recoupe les informations (« then at other times other people confirmed and completed the story ») jusqu’à ce que l’ouverture de l’oralité cède la place à la clôture de l’écrit. La compulsion dont parle Nicole Belmont à propos des « collecteurs du XIXe siècle »173 (Belmont, 2002 : 138) n’est donc pas l’apanage de ces derniers :

‘J’opposerais plutôt le caractère définitif et clos sur lui-même du texte écrit au caractère ouvert, expansif et imparfait du texte oral. Caractère déconcertant pour qui a toujours pratiqué la plénitude et la saturation du texte écrit. D’où la compulsion des collecteurs à fabriquer des versions de contes plus satisfaisantes en fusionnant plusieurs récits pour n’en faire qu’un, suffisamment riche, celui-ci, pour prendre place dans un recueil digne de ce nom, possédant la complétude et la dignité de l’écriture et de l’imprimé. (Belmont, 2002 : 133-134)’

En effet, selon Nicole Belmont, ce qui sous-tend les travaux des « collecteurs du XIXe siècle », c’est, d’une part, la dichotomie entre l’oral et l’écrit et, d’autre part, la tendance à écrire les récits qu’ils collectent, c’est-à-dire à embaumer la parole, « telle une momie, pour la faire éternelle »174. Or, c’est précisément cette « toilette du mort »175 que le narrateur extradiégétique de « The Idiots » nous annonce avoir effectuée, avant de nous raconter l’histoire des idiots éponymes du récit.

La parole est morte, certes, mais le narrateur également puisque, comme le souligne Yves Hervouet, il devient omniscient176. Ainsi, la subjectivité du début du récit est remplacée par l’« objectivité castratrice du romancier réaliste »177. Ce passage de la subjectivité à l’objectivité équivaut au passage du conte à la nouvelle :

‘Il est permis, sans cesser de voir dans cette confusion et dans les travestissements de textes la caractéristique du récit court, de distinguer des narrations subjectives (les contes) et des narrations objectives (l’histoire et la nouvelle) ; dans les premières, le narrateur fait entendre sa voix, interpelle directement ou indirectement le lecteur ; dans les secondes, le narrateur prend garde que l’émotion, même la plus bouleversante, ne déborde de l’action et des relations entre les personnages et n’influence son énoncé178.’

Cette subjectivité découle donc de la présence du narrateur-conteur et, partant, de l’oralité179 du récit. Or, il est manifeste que « La Légende de saint Julien l’Hospitalier » est, dans notre corpus, le récit qui se rapproche le plus d’une performance orale, ou plutôt de ce que Guy Latry appelle « un “oral écrit”, représentation écrite de la parole conçue de manière à permettre, par l’oralisation, la lecture à haute voix du texte, la restitution quasi intégrale de la performance orale »180.

Le premier des Trois Contes (si l’on tient compte de l’ordre d’écriture) est le seul récit que l’on pourrait rattacher, mutatis mutandis, à la tradition du conte oral. En effet, si l’on considère que ce genre se caractérise, d’une part, par la présence d’une subjectivité, c’est-à-dire par des interventions du conteur dans le récit et, d’autre part, par la « contrainte de la mémoire » (Belmont, 2002 : 140), il apparaît clairement que « La Légende de saint Julien l’Hospitalier » est l’unique récit de notre corpus qui réponde à ces deux critères.

Bien qu’il soit aisé de mettre en évidence la présence d’une subjectivité dans ce récit181, il peut sembler plus difficile de saisir le lien avec la mémoire. Pour mieux l’appréhender, on peut prêter l’oreille à ce que dit Nicole Belmont :

‘Les contes merveilleux, souvent très longs, ne pouvaient être mémorisés mot à mot. Était mis en mémoire le schéma narratif, coïncidant avec les déplacements, le parcours, du héros ou de l’héroïne, et jalonné par les images vigoureuses propres à chaque conte-type. Les “embellissements” relevaient de l’invention, de l’improvisation lors de la performance, ainsi que du style personnel du conteur ou de la conteuse. En revanche, le conte de fées littéraire échappe à cette exigence de la mémorisation, puisqu’il s’inscrit dans l’écriture et la lecture. Toutes les digressions autour du fil de l’histoire y sont possibles, licites et même recommandées. (Belmont, 2002 : 140)’

Si le récit flaubertien ressortit au conte, d’un côté, de par son contenu légendaire182 et, de l’autre, du fait que les interventions du narrateur impliquent la présence d’une subjectivité, il se rattache également au conte oral parce que l’histoire qu’il raconte est centrée sur le parcours d’un héros, à savoir Julien.

Ainsi, l’impression d’oralité dans « La Légende de saint Julien l’Hospitalier » découle du fait que ce récit flaubertien a de nombreuses similitudes avec un genre, le conte merveilleux de tradition orale. Ces similitudes constituent des effets d’oralité génériques. Or, ces effets sont moins nombreux dans les autres récits et c’est pour cette raison que « La Légende de saint Julien l’Hospitalier » est un récit spécifique. En effet, les oppositions entre le conte de tradition orale et le conte littéraire, entre la culture orale et la culture scripturale, ne sont pas aussi congrues que dans les autres récits de notre corpus.

Ces derniers se rapprochent plus d’un genre malaisé à définir : la nouvelle. Certes, Viktor Chklovski nous avertit, dans le préambule de son article qui s’intitule « La construction de la nouvelle et du roman », qu’il n’a « pas encore trouvé de définition pour la nouvelle »183, néanmoins il est possible de dégager certains traits distinctifs lorsque l’on met ce genre en parallèle avec le conte. D’une part, comme l’a souligné Henri Coulet, l’objectivité narrative de la nouvelle s’oppose à la subjectivité du conte184.

En fait, cette subjectivité va de pair avec une simplicité narrative dans le conte de tradition orale puisqu’il est patent que, le schéma narratif devant être mis en mémoire, ce dernier ne peut pas être d’une extrême complexité. Or, à l’exception de « La Légende de saint Julien l’Hospitalier », les récits de notre corpus sont, en matière de narration, soit objectifs du fait de leur « fond d’omniscience » (Debray-Genette, 1983 : 136), soit complexes de par précisément leur « focalisation complexe et variable » (Debray-Genette, 1983 : 137), soit les deux à la fois.

Même si le fait qu’il y ait deux narrateurs dans « Karain: A Memory » empêche de rattacher ce récit au conte de tradition orale dans lequel, d’une manière générale, le conteur est l’unique narrateur, on pourrait penser que ce récit conradien ressortit plus au conte littéraire qu’à la nouvelle. Il est vrai que les nombreuses interventions du narrateur extradiégétique mettent en évidence la présence d’une subjectivité. Toutefois, il appert que, si l’on considère avec Henri Coulet qu’il y a, dans la nouvelle, « l’intention d’amuser et celle d’étonner »185, « Karain: A Memory » s’avère être, non pas un conte littéraire, mais bien une nouvelle. En effet, l’histoire de ce récit conradien peut se résumer à « an amusing if cheap trick played on a superstitious native »186, du moins si l’on ne tient compte que du point de vue du narrateur extradiégétique.

On peut dire, pour conclure sur les effets d’oralité génériques, que les titres de ces deux recueils, à savoir Trois Contes et Tales of Unrest, soulignent que l’oralité joue un rôle essentiel dans l’ensemble de ces récits. Toutefois, il est patent que c’est dans « La Légende de saint Julien l’Hospitalier » que les effets d’oralité génériques prédominent.

Notes
165.

Marie Scarpa, « Du roman au conte. L’exemple de Zola », Cahiers de Littérature orale n° 56, (Paris, Langues O’, 2004), p. 108. Les références à cet article seront désormais indiquées sous la forme suivante : (Scarpa, 2004 : 108).

166.

Algirdas-Julien Greimas, Maupassant . La sémiotique du texte : exercices pratiques, (Paris, Seuil, 1976), p. 8.

167.

Pierre-Marc de Biasi, « Le Palimpseste hagiographique : l’appropriation ludique des sources édifiantes dans la rédaction de “La Légende de saint Julien l’Hospitalier” », Gustave Flaubert 2, (Paris, Minard, 1986), p. 89.

168.

Jean-Marie Privat, « Si l’oralité m’était contée… », Cahiers de Littérature orale n° 56, (Paris, Langues O’, 2004), p. 30. Les références à cet article seront désormais indiquées sous la forme suivante : (Privat, 2004 : 30).

169.

La légende hagiographique ne s’oppose pas à la légende folklorique. D’ailleurs, si l’Église s’est distanciée, à maintes reprises, des légendes hagiographiques, c’est parce ces dernières avaient trait au folklore religieux populaire.

170.

Henri Coulet, « Introduction », Nouvelles du XVIII e siècle, (Paris, Gallimard, 2002), p. XIX.

171.

Jack Goody, « The folktale and cultural history », Cahiers de Littérature orale n° 56, (Paris, Langues O’, 2004), p. 56.

172.

« In “The Idiots” the main textual indebtedness is [...] to Zola’s La Terre (1886) and La Joie de Vivre (1884) », (Hervouet, 1990 : 34).

173.

Jean-François Bladé fait partie de ces collecteurs : « Jean-François Bladé, dans le dernier quart du XIXe siècle en Gascogne, essaie de retrouver la clôture du texte écrit dans la tradition orale, en éliminant tout d’abord de sa collecte les narrateurs “peu soucieux du style, et préoccupés surtout des idées et des faits [...] toujours longs, diffus, et tout à fait incapable de recommencer dans les mêmes termes”. Il recherche les conteurs, certes rares, attachés à des “narrations plus brèves et plus sobres” », (Belmont, 2002 : 138).

174.

Roland Barthes, « De la parole à l’écriture » (1974), Œuvres complètes, (Paris, Seuil, 2002), IV, p. 537.

175.

Ibidem.

176.

« Conrad begins with a narrator who describes his encounter with the idiots and explains how he managed to piece together their story. He then becomes an omniscient narrator », (Hervouet, 1990 : 32).

177.

Roland Barthes, « La mort de l’auteur » (1968), Œuvres complètes, (Paris, Seuil, 2002), III, p. 41.

178.

Henri Coulet, « Introduction », Nouvelles du XVIII e siècle, (Paris, Gallimard, 2002), p. XXV. Les italiques sont de l’auteur.

179.

Cette oralité est, il faut bien en convenir, reconstituée d’une manière entièrement artificielle.

180.

Guy Latry, « Représenter dans l’écriture », Cahiers de Littérature orale n° 52, (Paris, Langues O’, 2002), p. 128.

181.

Il suffit de lire les extraits suivants pour se rendre compte de cette présence : « C’est lui, et pas un autre, qui assomma la guivre de Milan et le dragon d’Oberbirbach » (105) ; « Julien fut ébloui d’amour, d’autant plus qu’il avait mené jusqu’alors un vie très chaste » (107) ; « Et voilà l’histoire de saint Julien l’Hospitalier, telle à peu près qu’on la trouve, sur un vitrail d’église, dans mon pays » (133-134).

182.

Selon Henri Coulet, « ce qu’il [le conte] raconte est merveilleux, fantastique, légendaire », Henri Coulet, « Introduction », Nouvelles du XVIII e siècle, (Paris, Gallimard, 2002), p. XIX.

183.

Viktor Chklovski, « La construction de la nouvelle et du roman », Théorie de la littérature. Textes des formalistes russes (1966), (Paris, Seuil, « Points », 2001), p. 172.

184.

« Il est permis [...] de distinguer des narrations subjectives (les contes) et des narrations objectives (l’histoire et la nouvelle) », Henri Coulet, « Introduction », Nouvelles du XVIII e siècle, (Paris, Gallimard, 2002), p. XXV.

185.

Henri Coulet, « Introduction », Nouvelles du XVIII e siècle, (Paris, Gallimard, 2002), p. XII.

186.

Daphna Erdinast-Vulcan, The Strange Short Fiction of Joseph Conrad, (Oxford, Oxford University Press, 1999), p. 70.Les références à cet ouvrage seront désormais indiquées sous la forme suivante : (Erdinast-Vulcan, 1999 : 70).