vi. La composition du travail de recherche

Ce travail de thèse s’articule en trois parties principales, la première théorique, la deuxième méthodologique et la dernière regroupant les résultats.

La première partie, constituée de trois chapitres, présente le cadre théorique dans lequel s’inscrit cette recherche. Le Chapitre 1 (p. 21) fait le point sur les concepts de cohésion/cohérence. Dans ce même chapitre, sont ensuite décrites les unités observées dans cette recherche, à savoir les formes pronominales et lexicales. Puis, la notion de statut informationnel est présentée avec une focalisation sur la Preferred Argument Structure (PAS) de Du Bois (1987). Dans le Chapitre 2 (p. 51), nous nous concentrons sur la production langagière ; deux thématiques principales sont abordées. Dans un premier temps, après avoir discuté des deux modalités orale et écrite du langage, nous situons notre travail de thèse parmi les modèles de production orale et écrite. Dans un second temps, la notion de type textuel est étudiée en nous focalisant sur deux genres particuliers : le texte expositif et le texte narratif. Enfin, dans le Chapitre 3 (p. 91), sont exposées nos questions et hypothèses de recherche.

La seconde partie, apparaissant sous le titre de Méthodologie, est constituée de trois chapitres. Le Chapitre 4 (p. 113) fait le point sur la collecte des données et le protocole expérimental en fournissant des informations sur : (a) les aspects expérimentaux de la recherche, (b) la sélection des lieux et des individus et (c) le choix du matériel. Le Chapitre 5 (p. 131) se concentre essentiellement sur l’exploitation des données avec une présentation succincte des logiciels utilisés lors de la transcription et du codage des productions. Le Chapitre 6 (p. 141) précise certains aspects du codage des unités linguistiques observées dans ce travail de thèse, les SNL et les pronoms.

Dans la troisième partie de ce travail, intitulée Résultats, sont exposées les analyses conduites dans le cadre de cette thèse. Dans un premier temps (Chapitre 7, p. 161) sont présentés des résultats concernant des indicateurs généraux, principalement de longueur de textes. Les proportions de deux unités linguistiques, les pronoms et les SNL, sont l’objet des préoccupations du Chapitre 8 (p. 175). Suit le Chapitre 9 (p. 205) dans lequel, en partant du postulat que la production de SNL est un indice de maturité linguistique, nous nous concentrons sur le degré de lexicalité des SNL. Notre analyse de la production verbale est complétée par une étude sur les rôles informationnels de ces deux unités. Dans le Chapitre 10 (p. 229) sont alors mis en relation les formes linguistiques et les statuts informationnels, dans la mesure où le statut informationnel influence les choix linguistiques des individus (entre autres : Ariel, 1990 et 1996 ; Du Bois, 1987, 2003 ; Khorounjaia et Tolchinsky, 2004 ; Levelt, 1989 ; Sanford et Garrod, 1981a, 1981b). Cette partie résultat se poursuit avec le Chapitre 11 (p. 259) relatif à l’utilisation non conventionnelle des pronoms (référent manquant, référents multiples, réintroductions pronominales, problème d’accord). Si les individus de notre étude, et même les plus jeunes, ont une faible proportion d’utilisation non conventionnelle des pronoms, c’est sans doute qu’ils savent que le SNL doit être utilisé pour introduire/réintroduire une information ou pour éviter les ambigüités. Nous décidons alors de nous pencher davantage sur le statut de l’ancienne information. En effet, ce statut référentiel peut être encodé soit par une forme pronominale soit par une forme lexicale. Le choix le plus naturel, et obéissant aux principes de transmission de l’information de la langue orale, est d’utiliser un pronom. Mais, est-ce que ce principe résiste au niveau scolaire, au type de texte, à la modalité et à l’ordre de production ? C’est ainsi que le Chapitre 12 (p. 267) est consacré aux SN maintenant une information et notamment à leurs formes.

Enfin, des conclusions et une mise en perspective achèvent ce travail de recherche (p. 295).