Les proportions des SN maintenant une information sous forme pronominale et lexicale (Figure 100) sont calculées par rapport au nombre total de SN maintenant une information.114 Un référent, une fois introduit, est préférentiellement maintenu par le biais d’une forme pronominale que par une forme lexicale (Test T : t(503) = 29,31, p < 0,0001).
Les figures 101 à 106 présentent les proportions de l’ancienne information sous forme pronominale et lexicale en fonction des facteurs de notre étude. Les différences selon le niveau scolaire (F (2,480) = 3,185, p < 0,0423), la modalité (F (1,480) = 37,023, p < 0,0001) et l’ordre (F (1,480) = 3,563, p < 0,05) sont significatives. Le facteur type de texte n’affecte pas la proportion de l’ancienne information sous forme pronominale et lexicale.
Les figures 101 à 103 présentent les proportions de l’ancienne information sous forme pronominale selon le niveau scolaire, la modalité etl’ordre.
La proportion des SN maintenant une information sous forme pronominale diminue avec le niveau scolaire. Les écoliers de CM2 ont une proportion de SN maintenant une information sous forme pronominale plus importante que les individus de 5ème (p = 0,0427) et de 3ème (p < 0,0190). Ces deux dernières populations ont des proportions ne se distinguant pas significativement (p = 0,7677) (Figure 101).
La proportion de l’ancienne information sous forme pronominale et lexicale varie selon la modalité : l’utilisation de pronoms pour maintenir un référent constitue davantage une caractéristique de la modalité orale que de la modalité écrite (Figure 102).
De plus, l’ordre intervient : les individus utilisent davantage les pronoms pour maintenir une information lorsqu’ils appartiennent à l’ordre de production oral/écrit (Figure 103).
Les figures 104 à 106 présentent les proportions de l’ancienne information sous forme pronominale selon le niveau scolaire, la modalité etl’ordre.
Les proportions des SNL maintenant une information augmente avec le niveau scolaire. Les écoliers de CM2 ont une proportion de SN maintenant une information sous forme pronominale plus faible que les individus de 5ème (p = 0,0427) et de 3ème (p < 0,0190). Ces deux dernières populations ont des proportions ne se distinguant pas significativement (p = 0,7677) (Figure 104).
La proportion de SNL pour maintenir un référent constitue davantage une caractéristique de la modalité écrite que de la modalité orale (Figure 105).
De plus, la proportion de SNL pour maintenir un référent est plus importante dans les textes des individus qui appartiennent à l’ordre de production écrit/oral que dans les textes des individus qui appartiennent au groupe de passation oral/écrit (Figure 106).
Ceci concerne 504 textes sur 528.