A.2.2- L’UNESCO

Après l’OMS qui s’est mise en première ligne dans l’information et la lutte contre le sida, l’Organisation des Nations Unies pour la Sciences et la Culture (l’UNESCO) apparaît comme la deuxième structure spécialisée des Nations Unies à s’engager dans la lutte contre le sida en Afrique. Son rôle apparaît pour la première fois dans Cameroon Tribune, dans l’édition n°3898 du 20 Juin 1987 sous le titre : SIDA :   l’UNESCO et l’OMS en première ligne. Le rôle de l’UNESCO réapparaît dans un autre article intitulé : SIDA : La prévention, seul moyen efficace de lutte, publié le 12 Juillet 1987. Dans ce second article, il s’agit d’une réunion d’experts élargie aux ministres de l’Education et aux dirigeants des organisations de planning familial ou d’association d’enfants. Le rôle de l’UNESCO se fera plus discret par la suite.

En tant qu’organe spécialisé des Nations Unies, l’UNESCO jouit d’un statut similaire à celui de l’OMS. Il s’agit d’un statut d’autorité publique internationale dans la mesure où elle est, au plan politique, constituée des ministres chargés de l’Education, de la Sciences et de la Culture qui sont des autorités publiques. Par ailleurs, l’UNESCO dispose des experts qui sont dans son domaine de compétence, des autorités scientifiques. De la sorte, l’UNESCO peut instruire, conseiller, convoquer ou organiser des activités de manière crédible. Par rapport à la lutte contre le sida au Cameroun, l’UNESCO est un partenaire officiel du CNLS.