A.2.4- Les autres organes spécialisés des Nations Unies

Au-delà de l’OMS, de l’ONUSIDA et l’UNESCO, l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), le Programme des Nations Unies pour le développement PNUD et la Banque Mondiale (BM) sont les structures internationales qui interviennent, chacune dans sa spécialité, dans la gestion du sida au Cameroun. Il s’agit là des structures partenaires du Comité National de Lute contre le Sida et du ministère de la Santé publique. Toutefois, le PNUD, l’UNICEF et la Banque Mondiale ne sont que des structures d’appui. Elles n’apparaissent pas comme des acteurs de premier plan dans la communication sur le sida. Il serait cependant naïf d’imaginer que ces structures apportent leur appui à la lutte contre le sida sans interférer dans la communication, tout au moins dans la censure c’est-à-dire dans la détermination de ce qui doit être dit ou de ce qui ne doit pas être dit. En effet, il faut rappeler ici que le PNUD, l’UNICEF et la Banque Mondiale appartiennent toutes au système des Nations Unies ; leur logique ne peut donc être que cohérente en principe. En effet le discours que tiennent ces institutions est validé par l’institution de tutelle qui est l’ONU. Leur spécificité tient à la spécialité de leurs missions. Par ailleurs, dans les comités de validation des messages du CNLS, tous les partenaires interviennent.

La dépendance de toutes ces institutions du système des Nations Unies explique la synergie qui se dégage de leurs actions. Les Etats dont le Cameroun qui font partie du système des Nations Unies ne peuvent que partager les positions validées par ces institutions spécialisées. L’on comprend la position de surplomb de ces diverses institutions par rapport aux institutions nationales.