D.2.1- Les messages des dissidents adeptes de l’hypothèse virale du sida

Les adeptes de l’hypothèse virale du sida n’ont pas une position particulière par rapport à l’épidémiologie du sida. Ils épousent la logique dominante. Pour eux le sida se transmet par la voie sexuelle, par sang et de la mère à l’enfant. Dans un articule intitulé Origines du SIDA tiré sur Internet, on peut lire  (p2 sur 3) :

‘« Le sida est une maladie due à un virus le VIH, de la famille des rétrovirus.
Si certains pensent que le sida est une punition, alors pourquoi ne pas dire que toutes les maladies se transmettant à l’occasion de rapports sexuels ou par l’intermédiaire du sang sont des punitions ? » ’

On eut dit ici qu’il s’agit d’un message dominant. Nous l’avons classé dans les messages dominés parce que l’article commence par l’origine du sida et sa position par rapport à ce thème est celle des dissidents adeptes de l’hypothèse virale du sida. En effet, l’article avance que le sida existe avant 1981 avec des cas sporadiques. L’épidémie ne se serait déclenchée aux Etats-Unis en 1981 qu’à la faveur de certains cofacteurs dont l’homosexualité. Certains autres cofacteurs auraient induit la virulence du vih, ce qui laisse admettre qu’au départ il n’était pas pathogène.

Les messages des dissidents adeptes de l’hypothèse virale du sida estiment qu’en plus de la transmission naturelle (sexe, sang, mère-enfant), le sida se transmet également par des actions criminelles volontaires ou non (erreurs vaccinales ou vaccination préméditée). Edward HOOPER en est un exemple, lui qui estime que le sida s’est propagé dans la région des grands lacs d’Afrique centrale à travers une vaste campagne vaccinale menée entre 1957 et 1960 par Hilary KOPROWSKI.

Partageant la même idée de la transmission par le vaccin, d’autres dissidents adeptes de l’hypothèse virale affirment que le sida s’est propagé aux Etats-Unis à travers une campagne vaccinale menée (à des fins criminelles) sur les homosexuels pour les uns et sur les Noirs pour les autres.

De manière générale il se dégage des messages des dissidents adeptes de l’hypothèse virale du sida l’idée que cette pandémie est due à une action humaine. Une telle position ne peut que susciter une réaction d’opposition de la part des personnes et les institutions incriminées.