D.2.2- Les messages des dissidents opposés à l’hypothèse virale du sida.

Les dissidents opposés à l’hypothèse virale du sida n’ont pas la même position que les dissidents adeptes de l’hypothèse virale et les acteurs de la logique dominante. Dans l’article intitulé Le sida Oui, mais… (Op.cit.), on peut lire dans le sous le titre Sa propagation :

«… le virus du sida qui au dire des chercheurs risque de contaminer toute la planète provient :
d’individus dont les pratiques sexuelles sont déviées ;
des prostitués ;
des drogués ;
des Noirs ;
Or, dans les groupes à risque, c’est-à-dire les mères prostituées, les drogués, les homosexuels, etc. on trouvait déjà depuis des années, des décès causés par une déficience immunitaire (avec les mêmes symptômes aujourd’hui reconnus comme ceux du sida) ».

Plus loin, l’article pose un certain nombre de questions qui relativisent la position des acteurs de la logique dominante. En voici quelques unes :

‘« Pourquoi dans la plupart des cas, les séropositifs ne présentent-ils aucun symptôme ? - Pourquoi, contrairement aux autres virus, l’infection virale sidaïque n’a-t-elle pas de symptômes obligatoires ?  - Pourquoi y a-t-il plus de 25 symptômes différents utilisés pour convaincre que si vous êtes séropositif, la maladie dont vous êtes atteint provint du virus ? – Pourquoi toutes les autres maladies virales sont dites surmontées si le test des anticorps est positif, alors que l’hypothèse de la théorie sidaïque postule qu’à partir du moment où l’on est reconnu séropositif, il y a entre 50 et 100% de chances ou plutôt de malchances d’attraper le sida dans les deux à dix ans (en 1990 on disait de deux à cinq ans) qui suivent ? »’

Ces interrogations, loin de solliciter des réponses, sont en réalité des remises en cause des théories développées par la logique dominante sur l’épidémiologie du sida. Le même article définit ce que ces auteurs entendent par comportement à risque.

« - l’utilisation des drogues recréatrices
- l’utilisation chronique d’antibiotiques

- les transfusions répétées, les anesthésiants. Pour les hémophiles, les transfusions répétées sont des stress permanents pour le système immunitaire.
- la malnutrition (causées chez les homosexuels par le mauvais fonctionnement intestinal, les drogues, la pauvreté, l’anorexie mentale.
- les infections multiples par manque d’hygiène
- les stress permanents ».

En somme, les messages des dissidents opposés à l’hypothèse virale du sida s’illustrent par une remise en cause systématique du lien causal entre le vih et le sida. Ils proposent une explication non virale au sida dont ils ne nient pas l’existence. En d’autres termes, par rapport à l’épidémiologie, les dissidents opposés à l’hypothèse virale commencent par contredire le lien causal entre le vih et le sida puis ils affirment que le sida est dû, non pas à un virus, mais à six causes qui sont : la malnutrition, les drogues recréatrices, l’utilisation chronique des antibiotiques, les transfusions sanguines répétées, les infections multiples et le stress permanent.