D.2- Polyphonie statique des discours dominés

Les discours dominés axés sur la prévention dépendent étroitement des discours sur l’épidémiologie ; ils évoluent avec la logique de ceux-ci.

D.2.1- Les discours des dissidents adeptes de l’hypothèse virale

Les discours des dissidents adeptes de l’hypothèse virale abordent très peu la prévention de manière explicite. Comme nous l’avons vu, ils se singularisent par leur focalisation sur l’origine anthropique du sida (erreur vaccinale). Toutefois, leur alignement sur l’hypothèse virale du sida permet de penser qu’ils adhèrent également aux méthodes de lutte ou de prévention préconisées par le discours dominant.

Cependant, certains dissidents adeptes de l’hypothèse virale poussent plus loin leur logique et déconseillent les campagnes vaccinales. Après avoir présenté des statistiques visant à relativiser les résultats des campagnes vaccinales, l’article Internet intitulé Le sida, oui, mais… interroge :

‘« Pourquoi nous cache-t-on tous ces faits ? Pourquoi présente-t-on systématiquement comme vraies les lois erronées de la médecine officielle. Qui donc a intérêt à nous faire avaler ces « germicides », « bactéricides » « virucides » et à nous inoculer ces substances dont rien ne prouve l’utilité ni l’innocuité ? ». ’

Dans un autre article à nous adressé dans Internet et intitulé : A l’origine du sida : culture vaccinales ou arme bactériologique ? On peut lire (p. 6 sur 6) :

‘« Méfions-nous des campagnes de vaccinations ; il est vraiment question de « conditionnement collectif » par les firmes productrices qui ont des intérêts commerciaux énormes ».’

La remise en cause des campagnes vaccinales par certains dissidents adeptes de l’hypothèse virale du sida repose sur un double argument : l’efficacité non prouvée des vaccins et la possibilité des vaccins à générer plutôt des effets inverses c’est-à-dire des épidémies comme c’est le cas avec le sida selon eux.

En somme, le discours des dissidents adeptes de l’hypothèse virale du sida se focalise sur la vaccination perçue à la fois comme source du sida et comme mécanisme de sa probable expansion.