3. Problématique

L’absence d’études sur le village de métier en tant que forme d’agglomération industrielle confirme la rationalité de notre choix de sujet d’étude. Cette recherche est d’autant plus nécessaire que les villages de métier jouent un rôle de plus en plus important dans l’économie nationale. Nous espérons que cette recherche contribuera à fournir une autre explication sur le développement et la transformation du district industriel au Vietnam. Cette étude est née d’une question : « comment les villages de métier au Vietnam se sont-ils organisés pour s’adapter, après la réforme puis dans le contexte de la mondialisation ? ». Ainsi posé, le questionnement reste encore trop indéfini, notamment en ce qui concerne les différents types de changement. Nous allons donc maintenant développer l’hypothèse centrale et préciser les axes de recherche, afin détailler et délimiter la question initiale.

L’objectif de cette recherche est de comprendre les mutations induites lors du passage d’une économie planifiée à une économie de marché et de montrer la spécificité de l’agglomération industrielle du district de Bát Trang. Pour ce faire, il convient d’étudier la dynamique sociale des acteurs politiques, économiques, institutionnels et sociaux qui forment la configuration de Bát Trang. La reconstitution de l’évolution des relations articulées entre ces acteurs permettra d’éclairer les mutations de Bát Trang. Plusieurs axes de réflexion ont sous-tendu nos analyses. Ils nous ont permis de poser une série d’hypothèses à partir des développements observés dans les villages de métier, qui s’érigent aujourd’hui en véritables clusters industriels produisant des biens s’inscrivant pour partie dans les circuits de l’économie mondiale globalisée.

La première remarque est que les villages de métier vietnamiens semblent représenter une forme d’organisation socio-économique particulière en Asie, mais qui n’est pas sans rappeler, du point de vue des dynamiques internes qui s’y déploient, les phénomènes de développement endogène observés dans les districts industriels en Europe – en particulier en Italie. Notre première hypothèse est que les formes d’entreprises familiales qui caractérisent les villages de métier, ainsi que les formes de relations inter-entreprises et de système d’organisation en réseaux, qui ont marqué le développement antérieur de ces villages, ont réussi, après la phase de mise en veilleuse résultant de formes imposées par une économie centralisée, à se réinvestir puissamment dans les nouvelles formes de développement autorisées depuis le Doi Moi.

Par ailleurs, il est clair que la phase actuelle de sortie de l’économie planifiée – qualifiée parfois de phase de transition vers l’économie de marché – n’est pas caractérisée par l’abandon pur et simple des formes d’organisation politique et d’intervention ayant prévalu aux cours des dernières décennies, mais plutôt par une adaptation de ces formes. Notre seconde hypothèse consiste donc à dire que nous assistons moins à un abandon des anciennes structures d’organisation économique et territoriale qu’à une réadaption des formes d’intervention. Une analyse similaire a été effectuée pour la Chine au travers du développement de clusters industriels chinois (Wang Zhan, 2008)63 où l’on assiste moins à une disparition des formes de régulation qu’à une adaptation de formes plus décentralisées de régulation. Il reste à examiner quelles formes d’adaptation prévalent dans le cas vietnamien.

Notre troisième hypothèse est de dire que le renouveau de la zone de Bát Trang – à partir, d’une part, d’une reconfiguration de ses anciennes structures d’organisation sociale et économique et, d’autre part, des nouvelles formes de régulation politico-économiques mises en place par le Doi Moi – n’auraient pas eu l’impact que l’on connaît sans l’introduction du Vietnam sur les circuits internationaux du commerce et son entrée dans l’OMC : c’est la nouvelle place concurrentielle du Vietnam et l’ouverture vers de nouveaux marchés profitables qui a sans aucun doute entraîné, permis les importants développements observés. Avec quels acteurs ces transformations se sont-elles opérées ? Sont-ils plutôt privés, plutôt publics ?  Notre hypothèse est que tous ces divers acteurs ont joué un rôle, redéfinissant de nouveaux modus vivendi au travers de ce nouveau contexte auquel ils répondent et dans lequel ils s’inscrivent.

Nos hypothèses peuvent se traduire en trois dimensions analytiques. Le premier niveau, la dimension politique, cherche à comprendre l’évolution des politiques qui structurent le développement des industries artisanales au Vietnam. Dans cette perspective, nous prendrons en compte la dynamique des politiques nationales mais aussi celles des politiques provinciales. L’évolution des politiques est marquée par la transition : passage de la période précoloniale à la colonisation française, puis à la collectivisation et enfin à la réforme actuelle. Notre enjeu est de montrer les spécificités de chaque époque et de mettre en évidence les formes organisationnelles qui vont de pair avec les politiques données.

Au deuxième niveau, sous l’angle de la dimension organisationnelle, nous essayerons de comprendre le fonctionnement actuel du district en explorant les relations inextricables des parties prenantes dans une condition politique donnée. Dans cette perspective, nos analyses ne se limitent pas à l’étude de l’émergence des nouveaux acteurs (économiques, sociaux ou institutionnels), elles portent aussi sur l’influence potentielle qu’ils exercent sur le développement du district de Bát Trang. Deux faits marquants ont fortement influencé l’organisation et le fonctionnement du district : la mise en place des politiques de Doi Moi et l’ouverture à l’international du Vietnam. Ces analyses devraient dégager les originalités des districts industriels vietnamiens par rapport à ceux qui ont été largement étudié en Europe et en Italie en particulier.

Enfin, notre troisième niveau de réflexion concerne la construction d’un modèle de transition de Bát Trang montrant les caractères dits « traditionnels » et « modernes ». Le passage d’une période à l’autre ne constitue jamais une rupture totale. Houtart et Lemercinier (1981, traduction vietnamienne en 2001)64 affirment que l’évolution sociale commence d’abord par le changement des formes économiques, sociales, culturelles et qu’elle se poursuit par les changements politiques. En d’autres termes, les changements au niveau de l’infrastructure, qui apparaissent dans un premier temps, entraînent l’ajustement ultérieur de la superstructure. Une telle transition se caractérise par le couple négation/introduction des anciennes/nouvelles valeurs. Comme tous les autres villages traditionnels, les villages de métier dans le delta du fleuve Rouge (y compris Bát Trang) sont au cœur de la transition d’un modèle traditionnel vers un modèle « moderne », plus institutionnalisé et organisé (Tuong Lai, 2000)65. Cette dimension analytique est importante car elle permet de montrer les nouveautés du district, mais aussi de relever les éléments ou les traces d’une société traditionnelle qui perdurent dans l’évolution de Bát Trang.

Pour répondre à ces registres analytiques de notre problématique, nous organiserons les arguments autours de 5 axes de recherche.

Notre premier axe de recherche se focalise sur la dynamique de la politique nationale et locale qui, selon nous, joue un rôle majeur, en structurant le développement des activités artisanales en général et le village de métier en particulier. L’importance du rôle des autorités publiques apparaît clairement dans la littérature occidentale et notre recherche implique de la revisiter dans le contexte vietnamien. Dans la littérature sur les districts industriels, le rôle du gouvernement local s’avère essentiel car il fournit des biens collectifs (Crouch P. et al., 2001)66 et met en place des politiques en faveur des entreprises. A partir d’une recherche comparative entre deux districts, Trigilia (1990)67 soutient que la performance des districts est considérablement structurée par le contexte socio-politico-culturel, dont l’influence s’exerce à deux niveaux. Tout d’abord, ce contexte établit un équilibre particulier entre les traits traditionnels et modernes des districts, affectant les relations sociales qui expliquent les origines du développement de PME dans la troisième Italie. En second lieu, la politique influence les opérations des districts en affectant les relations industrielles et les activités des gouvernements locaux. Pour Bernard Ganne (1992)68 les conditions politiques qui prévalent en France ne permettent pas de développer le modèle du district industriel sur le territoire français. Le système français est basé sur une segmentation locale de ces différents aspects, chaque sphère (notamment la sphère professionnelle ou politique) développant des relations verticales dans une structure étatique centralisée, tandis qu’en Italie, les régions jouissent d’une plus grande autonomie dans leur action. Dans la même ligne de réflexion, Ganne (1994)69 affirme que l’environnement politique structure les types d’évolution spécifiques des PME. Les recherches sur le développement industriel mondial menées par des économistes et des géographes anglo-saxons ont conduit à une conclusion comparable. Piore et Sabel (1984, préc.) ont distingué trois types de cadre institutionnel dans lesquels opèrent les districts : municipalism, welfare capitalism et familialism 70 .Pour leur part, Scott et Storper (1992)71 soutiennent l’idée qu’un système productif réussi ne peut pas fonctionner en l’absence d’agences institutionnalisées. Les phénomènes nouveaux dévalorisent les anciennes institutions et entraînent la création de nouvelles. Les institutions, selon Scott et Storper, jouent un rôle important dans plusieurs domaines. Tout d’abord, elles régulent les transactions inter-firmes, encourageant les échanges d’information et limitant les comportements opportunistes. Elles contribuent ensuite à l’innovation technologique en soutenant la réalisation de recherches de base. Enfin, elles pallient les lacunes du marché du travail, les agences publiques faisant circuler les informations sur les postes vacants ou les campagnes de recrutement… Porter (1998)72, dans une autre approche, soutient que, pour former un cluster, les entreprises doivent participer de façon active aux activités locales. Et qu’il est important de nouer des relations étroites avec les autorités locales et les institutions concernées : services publics, centres de recherche, universités… L’implication dans les activités locales peut se concrétiser par des initiatives en vue d’améliorer les ressources humaines (par exemple par des offres de bourses d’études, de stage…).

Le deuxième axe de recherche concerne la question de l’organisation du district, qui peut faciliter l’interrelation et maintenir un échange constant entre les membres du district. Si l’on admet que le cluster est un ensemble d’entreprises et institutions interconnectées, on comprend pourquoi la relation inter-organisationnelle joue un rôle si important pour le maintien et le développement du cluster. Surtout dans la mesure où chaque entreprise — dans un contexte où la philosophie de la flexibilité est dominante — n’assume qu’une phase du processus de production. Prenant en compte les incertitudes croissantes du marché et des institutions, les firmes recherchent la coopération à l’externalité et la proximité géographique favorise fortement cette solution. Le mode relationnel entre les acteurs se transforme tout au long du développement industriel. Le couple coopération/compétition inter-firmes constitue une originalité que les auteurs ont immédiatement discernée lors de l’étude des districts industriels. Le mécanisme de coopération/compétition se développe grâce à la division du travail dans le district. Un article de Brusco (1990)73 permet de comprendre ce mécanisme, par une répartition en trois catégories des diverses firmes impliquées : celles qui fabriquent le produit final, celles qui assurent une ou plusieurs phases de production et celles qui opèrent dans les industries concernées. La relation intensive intra-district s’explique également à la lumière de l’expression proximité organisée proposée par Torre et Rallet (2005)74. Il s’agit d’une organisation qui rend possible une vive interaction entre ses membres et à l’extérieur de l’organisation. Dans le cas de Bát Trang, il nous semble que le district est un exemple de transition de la proximité géographique à la proximité organisée.

Dans le contexte actuel de mondialisation, la relation inter-firmes revêt des aspects qui n’ont pas été observés dans les clusters traditionnels. Dans les recherches sur le district italien « classique », il a été noté qu’il n’existe pas d’entreprise leader dominant le système local (Garofoli G., 1992)75. Coopération et compétition se produisent entre des firmes plus ou moins égales (Piore et Sabel, 1984, préc.). Cependant, les études récentes mettent en évidence la présence de firmes leaders et leur rôle est de plus en plus confirmé (Carbonara N., 2002)76. Le pouvoir des entreprises leaders est toujours lié aux moyens technologiques et économiques dont elles disposent. La relation inter-firmes s’étend non seulement entre les PME mais aussi avec les grandes entreprises, l’implication grandissante des fournisseurs/sous-traitants dans la conception ou le développement des nouveaux produits étant soulignée (Ganne B., 2004)77. Cela dit, la relation entre PME et grandes entreprises a évolué, passant de l’obéissance à la négociation. L’externalisation de la relation n’est pas une question neuve, même pour les clusters traditionnels, notamment dans un contexte d’internalisation et de concurrence croissante.

Notre troisième axe de recherche porte sur les activités innovatrices du district qui, sous la pression de la concurrence nationale et internationale, deviennent de plus en plus complexes et organisées, avec une participation accrue des acteurs compétents. Ces activités innovatrices reflètent les stratégies propres des firmes, sont une spécificité vietnamienne. Les « régions qui gagnent » sont celles qui savent entretenir des activités d’innovation. Bien que quelques unes de ces activités puissent être observées ici ou là au Vietnam, malheureusement peu de clusters de type traditionnel suivent une telle stratégie. Dans un rapport de recherche, le VNCI (2004)78 indique qu’il existe une relation entre les firmes du cluster de Bát Trang et les institutions de recherche. Cette relation se concrétise par une assistance technique en matière de conception et de technologie. Deux institutions sont particulièrement impliquées dans ce partenariat : l’Ecole de Conception Industrielle et l’Ecole Polytechnique de Hanoi. Sans nier l’apport de cette coopération, il est nécessaire de mettre son efficacité en question, car il a été remarqué que la conception des produits de Bát Trang demeure quasiment la même, ce qui affaiblit la compétitivité des firmes locales par rapport aux produits provenant de Chine ou d’ailleurs. En outre, de nombreuses firmes situées dans les villages de métier des alentours ne maîtrisent pas la procédure technique assurant la qualité du produit. Cet exemple montre que les entreprises vietnamiennes ont du mal à se confronter à leurs homologues chinoises. Certains entrepreneurs chinois n’hésitent pas leur rendre visite afin de mieux localiser la concurrence.

On ne peut pas ignorer le rôle des associations professionnelles dans l’innovation. L’expérience de clusters bien développés démontre le rôle très dynamique que peuvent jouer les associations professionnelles. Do Quang Dung (2004)79 rapporte que peu d’associations professionnelles se créent au sein des districts industriels. Pour celles qui existent déjà, leur présence est jugée peu utile par les firmes. Les entreprises n’expriment pas d’intérêt à l’égard de ces organisations car elles ne voient pas les bénéfices potentiels qu’elles peuvent en retirer. Or, dans les clusters de village de métier, certains producteurs essaient de vendre leurs produits le plus vite possible, utilisant une stratégie de vente dévaluée résultant d’une concurrence injuste. Il manque ici un compromis collectif sur le prix des produits, lequel est régulé par des associations professionnelles dans les clusters bien développés.

Le dernier axe de notre recherche est une tentative de restitution de la configuration du district de Bát Trang, modèle en transition entre la tradition et la modernité. L’économie du Vietnam est une économie en transition. Ce contexte canalise le développement de Bát Trang et pour cette raison même, nous soutenons que le district industriel de Bát Trang reflète cette transition. Si les changements au niveau macro entraînent la redéfinition des relations existantes, les valeurs et modèles d’action traditionnels se maintiennent et exercent également leur influence sur le développement de Bát Trang. D’où un modèle hybride, entre tradition et modernité. Cet axe de recherche nous a permis de positionner Bát Trang dans son évolution.

Notes
63.

Wang Zhan (2008). Intervention publique et développement de l’économie locale. Nature, moteurs et freins : le cas de trois clusters à Wuhan (RPC) pendant la période de transition d’une économie planifiée à une économie de marché. Thèse de 3e cycle. Université Lumière Lyon 2.

64.

HOUTART François et LEMERCINIER Geneviève (1981) Sociologie d’une commune vietnamienne: participation sociale, modèle culturel, famille, religion, traduction en vietnamienne en 2001, Editeur des Sciences Sociales, Hanoi. (version originale : HOUTARD F., Lemercinier G. (1981). Sociologie d’une commune vietnamienne : participation sociale, modèle culturel, famille, religion dans la commune de Hai Van. CRSR. Université catholique de Louvain. Louvain la Neuve. 309 p.

65.

Tuong Lai (2000), Những biến đổi xã hôi của nông thông đồng bằng sông Hồng : cảm nhận và phân tích [Transformations sociales des campagnes du delta du fleuve Rouge : impressions et analyses], in Les villages en question. Làng ở vùng châu thổ sông Hồng : vấn đề còn bỏ ngỏ. [Le village en questions] Philippe Papin, Olivier Tessier (éds.). Hanoi, EFEO.

66.

CROUCH Colin, LE GALES Patrick, TRIGILIA Carlo, VOELTSKOW Helmut, Local Production System in Europe: rise or demise? Oxford, Oxford University Press. 2001, 272 p.

67.

Trigilia Carlo (1990).Work and politics in the Third Italy's industrial districts. In Industrial districts and inter-firm co-operation in Italy Edited by F. Pyke, 0. Becattini and W. Sengenberger, International Institute forLabour Studies, Genève

68.

GANNE, B. : « Place et évolution des systèmes industriels locaux en France : économie politique d'une transformation » in Les régions qui gagnent : districts et réseaux. Les nouveaux paradigmes de la géographie économique, (G. Benko et A. Lipietz, sous la dir.), Paris, PUF, 1992, pp. 315-346.

69.

GANNE, B. (1994) « Les PME dans le système français : heurs et malheurs et modes de gouvernance » in PME et développement économique en Europe (A. BAGNASCO, C. F. SABEL, sous la dir. de), Ed. La Découverte, collection Recherches, Série Changement Social en Europe Occidentale, Paris, pp. 137-158.

70.

Pour une analyse plus détaillée, cf. Piore et Sabel (1984), précité (note 20) : p. 31-36

71.

Scott A.J., Storper M. (1992), « Le développement régional reconsidéré », Espace et Sociétés, Restructurations Economiques et Territoires, n°66-67, pp. 7–38.

72.

PORTER Michael E., (1998), “Clusters and the new economic of competition”, Harvard Business Review, November-December, Reprint Number, p. 77–90.

73.

Brusco, S. (1990). The idea of the industrial districts: its genesis, in Pyke F., G. Becattini et W. Sengenberger (eds.), Industrial districts and inter-firm cooperation in Italy, Geneva, International Institute for Labour Studies

74.

Torre, A., Rallet, A., (2005). “Proximity and localization”, Regional Studies, vol. 39, n° 1, p. 47-60

75.

GAROFOLI, G. (1992). « Les systèmes de petites entreprises : un cas paradigmatique de développement endogène », in BENKO, Georges et Alain LIPIETZ. (sous la direction), Les régions qui gagnent : Districts et réseaux. Les nouveaux paradigmes de la géographie économique, Paris, PUF, p. 57–80.

76.

Carbonara, N. (2002). “New models of inter-firm network within industrial districts”. Entrepreneurship and Regional Development, 14, p. 229–246

77.

GANNE Bernard (2004). “New development of European industrial districts: changing the approaches”. Paper presented at conference “The development of Chinese clusters”, 6-7 December 2004, Guangzhou, Zhongshan University (Chine).

78.

VNCI (Vietnam Competitiveness Initiative), (2004), Battrang Ceramics Competitiveness Strategy, Vietnam Competitiveness Initiative. USAID. Le VNCI est une organisation subventionnée par l’United States Agency for International Development (USAID) pour améliorer la compétitivité des PME au Vietnam.

79.

Do Quang Dung (2004). “Tiêu thụ sản phẩm trong các làng nghề, cụm công nghiệp làng nghề” [Le marché des produits venant des villages artisanaux, districts industriels]. Acte du workshop ‘Le développement des clusters artisanaux : situation et solution’. Hanoi.