1.3. Les axes de recherches sur l’effet de distinctivité 

En vue des travaux publiés tout au long du 20° siècle, nous avons clairement identifié que les théories qui tentent d’expliquer l’étude de l’effet de distinctivité se sont organisées autour de 3 axes : Ceux qui étudient l’effet de distinctivité comme étant le résultat de la saillance perceptuelle et le résultat de l’attention (Green 1956, Schmidt, 1991) ; ceux qui ont mis l’accent sur l’importance simultanée de la similarité et de la différence des items (Hunt, 2006) ; et finalement ceux qui ont conduit des études avec des techniques de neuroimagerie.

Historiquement, ce sont les travaux qui ont souligné l’importance simultanée de la similarité et de la différence des items qui ont reçu le plus grand intérêt de la part de la communauté scientifique, probablement parce qu’ils sont restés ouverts à toutes les notions étudiées en parallèle sur la mémoire. Hunt, par exemple, qui faisait partie de cet axe de recherche trouve son compte avec les travaux de Medin pour qui le modèle des exemplaires est l’avenir des études conduites sur l’effet de distinctivité sans toutefois véritablement essayer d‘expliquer l’effet de distinctivité dans le cadre de ce modèle. Finalement, les études en neuroimagerie ont commencé s’intéresser à ce phénomène à partir des années 1980 avec les travaux de Fabiani, Karis, & Donchin, (1986, 1990) et beaucoup plus récemment par les études en IRMf de Strange, Henson, Friston, & Dolan, (2000) qui représentent le mieux cette approche.